Le réalisateur Jacques Otmezguine a voulu faire un film de genre : un thriller psychologique. Avec pour référence les longs métrages de Billy Wilder et Alfred Hitchcock qui ont " cette façon de lancer plusieurs personnages dans une histoire, sans nous désigner clairement qui sont les bons et les méchants."
Pour décrire un informaticien français propriétaire d'un brevet convoité par de gros groupes américains, Jacques Otmezguine s'est inspiré du monde de l'audiovisuel et du cinéma : "J'ai autour de moi bon nombre d'exemples d'auteurs et réalisateurs français qui ont été approchés par des Majors. Ils ont signé des contrats très intéressants avec elles, mais leurs projets restent souvent dans les tiroirs parce que l'adaptation est toujours réductrice. Ces cinéastes français, soi disant appelés pour la singularité de leur talent, doivent très vite rentrer dans un moule. Il arrive aussi que ces Majors achètent les droits d'un livre ou d'un sujet, simplement pour le bloquer, pour éviter qu'il ne se fasse en dehors d'eux. Ce n'est pas uniquement un phénomène américain, et il ne se limite pas au cinéma."
François Berléand raconte pourquoi il a accepté de tourner dans ce film : "J'aime bien être entraîné vers des personnages inattendus, inédits, tenter des expériences nouvelles. Je ne recherche pas l'originalité à tout prix. Ce qui m'a plu dans ce scénario, c'est justement que le personnage de François Maurey était franchement banal. Un chef d'entreprise anonyme, sans particularités exceptionnelles. Je n'étais jamais allé dans ce registre-là."
Ce film offre un premier grand rôle au cinéma à la jeune comédienne Delphine Rollin.
Le brevet tant convoité dans ce film a été intitulé "X27" par le réalisateur. Une référence au film Agent X 27 (1931) de Josef von Sternberg avec Marlene Dietrich dans rôle titre.