Domino est une chasseuse de primes. Au début du film, il est marqué ‘d’après une histoire vraie ... ou presque’. Presque, oui, c’est le cas de le dire. La chasseuse de primes Domino a réellement existé, mais la vérité de ce film s’arrête là. Ça n’est pas moi qui le dit, mais Tony Scott, le réalisateur de ce film, qui est habitué aux films d’action. Lorsque l’on voit l’affiche de Domino, on peut se dire ‘encore un énième film d’action’. Mais Domino est un film d’action un peu différent de ceux qu’on a l’habitude de voir. D’abord, le montage n’est pas du tout habituel. Les zooms, les ralentis, les fondus, ... C’est filmé assez vite, et ça en devient même nauséeux après trois quarts d’heure. C’est un des points faibles de ce film. Par contre, les personnages sont attachants, même s’ils sont dangereux. Mickey Rourke a une présence qu’on ne boudera pas, et Edgar Ramirez, malgré qu’il ne parle pas beaucoup, arrive à faire ressentir beaucoup d’émotions. Et bien sur, Keira Knightley, qu’on était habitué à voir dans Pirates des Caraïbes et autres films moins sérieux, nous prouve qu’elle sait jouer les bad-ass. Elle s’est transformée pour ce rôle, et franchement, elle joue assez bien. On regrettera toutefois son l’exagération de son interprétation dans quelques scènes. Elle est assez vulgaire, et je n’aime pas trop les femmes vulgaires. En même temps, c’est le rôle qui est comme ça. En plus d’être un bon film d’action, Domino est aussi drôle à certains moments. Le chauffeur afghan est hilarant et les deux gars de Beverly Hills, qui jouent leur propre rôle, sont à mourir de rire. Ils s’auto-ridiculisent, et j’aime les gens qui ont de l’auto-dérision. Autre chose réussie dans ce film : le générique d’ouverture. Dans 80% des films hollywoodiens, le générique est banal. On a le nom des gens qui travaillent sur ce film, et rien d’autre. Dans Domino, le générique a plus de peps. Ce n’est pas le meilleur générique de l’histoire du cinéma, mais ça a du mérite, car ça nous change des génériques sobres avec les noms qui s’intègrent aux images.