Avis : Domino - Page 3

Bien loin de ses productions habituelles, Tony Scott nous livre son film le plus atypique. Véritable biopic, Domino possède un cachet assez particulier qui pourra ne pas plaire à tout le monde. On y retrouve une excellente Keira Knightley et d'autres rôles plus anecdotiques. Le tout reste donc plaisant, même si on perd parfois le fil de l'histoire.

Domino : Un film stylisé mais inégal

Points forts :

• Charisme de Keira Knightley : Dans le rôle de Domino, Keira Knightley dégage une aura magnétique qui capte l’attention et donne vie au personnage 💫
• Histoire et narration solides : Le film propose une trame captivante et une narration immersive qui enrichissent l’expérience 🎥
• Finale intense : La fin est une véritable masterclass. La deuxième moitié du film m’a complètement absorbé une fois plongé dans son ambiance 🔥
• Bande sonore appréciable : La musique du film ajoute une belle touche, soulignant l’atmosphère et l’action 🎶

Points faibles :

• Montage trop dynamique : La première heure est difficile à suivre, avec un montage excessivement rapide et des transitions visuelles agressives, rendant le visionnage inconfortable 🎬
• Colorimétrie éblouissante : Les tons jaune vif fatiguent les yeux, rendant certaines scènes visuellement saturées 🌞
• Clichés américains : Le film tombe parfois trop dans les stéréotypes, ce qui nuit à son authenticité 🗽

Note : 6,5/10 ⭐

Un film au style unique, presque trop énergique. J’avais l’impression de regarder une bande-annonce de deux heures, tant le rythme et le montage sont intenses.

Tony Scott avait le projet de porter à l'écran la vie tumultueuse menée par Domino Harvey la chasseuse de prime, depuis plus de 10 ans. sorit en 2005, 'Domino' ressemble à un thriller façon Snatch ou Smokin Aces. Ce n'est pas vraiment un biopic mais plutôt une fiction basée sur une histoire vraie. Avec un sujet intéressant et un scénario malin, 'Domino' avait tous les ingrédients pour être un bon film. Hélas, pour moi il est loin d'atteindre le niveau des films précédemment cités. Le casting global manque cruellement de charisme, la réalisation est un peu trop speed, mal ficelée, l'image un peu trop clinquante, en bref on aurait pu s'attendre à mieux...
Au final, 'Domino' est plutôt moyen, j'ai été déçu et je suis resté sur ma faim. Dommage, il y avait pourtant matière à mieux.

Un film manichéen. Le groupe de chasseur de primes composé des 2 gars baraques et de la fille est caricatural, tout comme la plupart des scènes. La fille, bien que provocante et martiale, ajoute un peu d'humanité dans le groupe.
Pour réellement l'apprécier, il faut regarder le film au second degré. Alors vous passerez un bon moment. Je pense de plus que les femmes apprécieront plus que les hommes parce que l'histoire est imprégné d'une relation sentimentale

Un film un tantinet brouillon, les plans se succèdent trop rapidement, et la trame principale de l'histoire est embrouillée, bien que ce ne soit au final qu'un détail.

keira knightley a ici un role un peu différent de ses autres films et elle s'en sort plutot bien.

Le film s'améliore au fur et à mesure, et on assiste a beaucoup plus de plans prolongés plus agréables a voir.

Dans l'ensemble c'est un film très correct, racontant la vie (embellie) de domino harvey.

Là, j'ai passé 2 bonnes heures emplies d'action, d'humour et d'une histoire pas sans rappeler True Romance allant presque à le plagier dans la fusillade finale où les héros se retrouvent entre plusieurs feux. Le scénario est un flash back comprenant des flash backs à la Tarantino (Ca ne m'étonnerait pas qu'il ne soit pas étranger à ce film) mais tout se suit assez facilement sans qu'on soit perdu. Le film est assez loin du niveau de True romance évidemment mais c'est un bon film. J'ai découvert Edgar Ramirez qui semble être un très bon acteur d'ailleurs. A voir.

C'est du Tony Scott qui a bu un café quoi.

Si vous connaissez l'oeuvre du monsieur, vous savez à quoi vous attendre.

J'ai eu par contre du mal avec la colorimétrie et les choix de photo, lorgnant sur l'épilepsie.
C'est un divertissement efficace en dehors de cela.

Un film qui va à 200 à l'heure, le paroxysme du bourrin, ça tire dans tous les sens on ne sait plus où mettre de la tete mais au final on kiffe bien

Il ya un coté ''Tarentinien''(ambiance,musique,scènes gores,ou bizarres).Le film est un long clip,il ya quelques bons dialogues.Mais quand Domino est jetée de l"école ,son passage d'étudiante a chasseuse de prime est trop rapide.Elle peut etre une chasseuse de prime d'élite et tout cela grace a un entrainement au nunchaku.Le principal défaut de ce film quand meme bon,c'est le manque de profondeur dans l'histoire du passé de l'heroine.Tony Scott aurait pu faire bien mieux.

Puiissant =)

Film que j'ai découvert assez tard et qui m'a quand même plu. Il aurait tout de même pu être raccourci car certains passages traînent en longueur

Profond, une quête de la vie sublime grâce à une réalisation léchée et un jeu d'acteur hors-pair.

Une histoire qui méritait un film en effet. Le système narratif m'a relativement déplue mais bon film tout de même. Keira Knightley est surprenante.

Domino
Un film de Tony Scott

Tony Scott est capable de créer la surprise. Tout comme il est capable de fabriquer de grosses machines sans queue ni tête. D’un côté, True Romance, Man on Fire ou encore Spy Game, de l’autre Top Gun et Ennemi d’Etat.

Domino serait plutôt à rapprocher de la première série. En appliquant un traitement original à une histoire qui l’était déjà passablement, il était sûr de capter l’attention de son audience. Sans parvenir toutefois à mettre de côté certains de ses défauts. Le film est imaginé autour de l’existence chaotique de Domino Harvey, petite fille riche devenue mannequin, avant d’embrasser la carrière si américaine de chasseur de primes. Avec une trame aussi vaste, on était en droit d’attendre quelque chose de plus innovant, sans pour autant aller jusqu’à s’attendre à un nouveau Fight Club, comme certains ont pu le suggérer. Déjà présent en tant que producteur de True Romance il y a douze ans de cela, Samuel Hadida a renouvelé sa confiance à Tony Scott. Avec pour objectif une narration déstructurée et des effets visuels originaux.
Objectif atteint, est-on tenté d’affirmer. Passé un générique tapageur, un brin agaçant, nous faisons la connaissance de trognes incroyables (celle de Mickey Rourke, dans le rôle du célèbre Ed Mosby, se passe de tout commentaire). L’enfance de la petite fille riche fait dans la caricature, de même que certains dialogues. Il faut reconnaître que le fond s’y prête, et que le réalisateur l’a bien compris. Il s’empresse de s’engouffrer dans la brèche, ses effets de caméra à la limite du fatiguant se mettant au service d’un montage électrique.
Le problème, c’est que ce procédé se voulant expérimental complique inutilement la narration. Il en ressort plutôt une impression de brouillon, au milieu duquel certains personnages s’épanouissent. C’est le cas des rôles qu’interprètent Christopher Walken et Tom Waits et, dans une moindre mesure, de Mena Suvari. Le deux premiers n’ont guère de mal à exploiter leur grain de folie, tandis que la dernière démontre –s’il était encore besoin- qu’elle vaut bien mieux que les comédies pour adolescents auxquelles on a voulu la cantonner. A leurs côtés dans le rôle titre, Keira Knightley virevolte avec énergie, marquée à la fois par la disparition d’un père disparu trop tôt, et par une mère névrotique merveilleusement interprétée par la revenante Jacqueline Bisset.
Lorsqu’en seconde partie le film perd un peu de son côté décousu et racoleur, il en devient plus intéressant. Tony Scott n’a peut-être pas oublié toutes ses petites manies, il n’empêche, sa vision d’une certaine Amérique est hilarante (sans aller jusqu’à être corrosive). Ayant décidé de se moquer des travers de la société américaine, il se livre à une petite critique de la télé-réalité qui trouve sa place tout naturellement. Cette petite bouffée de fraîcheur a malheureusement vite fait de s’effacer, pour laisser la place aux excès visuels auxquels le metteur en scène semble avoir décidé de ne plus résister.
Au final, la part de vérité dans le récit importe peu, pas plus que le fait de savoir qui double qui, et pourquoi. En nous associant au destin tragique et atypique d’une jeune rebelle le réalisateur s’est fendu de quelques petites trouvailles. La bande-son est à l’image du film. Aussi riche que fourre-tout, elle mélange Tom Jones avec Seeds of Love, Jack Darby à FC Kahuna, Nick Welsh à TomWaits. Sans oublier la vraie Domino, qui pousse elle aussi la chansonnette.
Les clins d’œil réguliers au Crime dans la tête dans lequel Laurence Harvey –le papa de Domino- excellait font bien sûr partie des petits plus sympathiques. Voir Frank Sinatra et Laurence Harvey face-à-face nous ramène bien en arrière, à une époque où le style était indéniablement moins clinquant. Une époque que Tony Scott gagnerait certainement à mieux connaître, et qui lui éviterait certains tics visuels.

Film imprimé d'un visuel spécial, certains le trouveront (surement à juste titre) trop vulgaire. Cependant cet aspect visuel est plus qu'intéressant et cela ne fait qu'embellir le très bon jeu des acteurs ainsi que l'histoire (réelle?) de Domino Harvey. La narration est de très haut vol, la réalisation, la photo et l'interprétation quasi-parfaites. Le final est digne de cette légende qu'est Domino, comme tout le film. Après, soit on aime soit on n'aime pas, mais il s'agit quand même d'une œuvre d'art.