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    Les Contes de Canterbury
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    24 critiques spectateurs

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    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Comme le reste de la trilogie de la vie, Les Contes de Canterbury a beaucoup vieilli, de son image granuleuse à ses doublages peu naturels. Même la réalisation de Pasolini semble plus hésitante que d'habitude ici. La caméra est tremblante et les scènes mémorables sont plus rares qu'à l'accoutumée. Reste tout de même le geste, cet attachement à raviver un esprit étranger au nôtre, celui de Chaucer et du Moyen-âge. Cela donne donc lieu à un mélange des genres permanents où toute notion de bon goût est abolie ; à un film impur par définition, entre comique scatologique, gags chaplinesques et thématiques beaucoup plus sombres (le traitement des homosexuels notamment). Si le propos du film et son originalité ont été un peu dilués par le temps, et si ses défauts sont criants, Les Contes de Canterbury n'est pas devenu complètement anodin pour autant et mérite toujours d'être regardé.
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2020
    Un très bon film italien érotique des années 1970. L' intrigue se passe au moyen-âge en Angleterre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    J'aime tellement ce film^^ Rigolo, érotique et assez positif. J'aime les films comme ça, Pas de politique, que de la vie.

    Même critique mais celui-la est aussi bon.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2018
    Nettement le moins bon de cette médiocre trilogie. Les sketches se trainent lamentablement et quand arrive la chute on se dit "tout ça pour ça". Evidemment on a soigné les costumes et les décors, comme si cela pouvait cacher l'indigence du scénario et l'amateurisme des acteurs. Il y a de déci delà quelques jolis nus féminin dont une danse collective à poil (on se console comme on peut) qui nous réveille quelques instants de la torpeur dans laquelle nous plonge ce film désespérant de vacuité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 janvier 2016
    Cette adaptation des contes de Canterbury sauce érotique était des plus poilantes ! Difficile de parler de chef d'oeuvre, mais ces histoires emplies parfois d'une morale, et des fois non (juste un biais pour une critique drolatique de l'Eglise), sont véritablement plaisantes.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 février 2015
    "Les contes de Canterbury" est, comme son nom l'indique, une compilation de contes médiévaux. Ils ont néanmoins tous un point commun: ils tournent tous autour du sexe. Attendez-vous à beaucoup de plans de nus, de scènes grivoises, etc. On est au début des années 70 et le cinéma de l'époque n'avait pas froid aux yeux. Dommage cependant, que les contes en question soient si creux, vides de substances, sans chutes ni subtilités. Le plaisir visuel est satisfait (héhéhéhé) mais pour le reste... L'inspiration n'est pas au rendez-vous mais scènes de débauche, sans fond, finissent par lasser. Pier Paolo Pasolini a choisit la voie de la facilité et non celle de la qualité.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Bon... L'achat de la trilogie de la vie commence vraiment à me rester en travers de la gorge. Déjà fortement déçu par Le Décameron, me voilà irrité par ce Contes de Canterbury que j'ai trouvé tout bonnement indigeste. Rien à faire, le prout au cinéma ça ne me fait plus rire depuis belle lurette et ce n'est pas Pasolini qui y parviendra de nouveau. Encore une fois j'ai trouvé cette succession de contes vulgaire sans qu'elle ne procure une quelconque émotion chez moi si ce n'est de l'ennui ou de l'agacement. Même l'aspect subversif assez appréciable du Décameron est ici totalement désuet à l'exception d'un dernier conte vraiment osé (même si ça ne m'a pas fait rire du tout). Pasolini exploite les mêmes thématiques que dans le premier volet sans y apporter quelque chose de neuf; donnant l'impression de se reposer sur ses acquis basés sur un humour anal qui ne brille pas par sa finesse. Après je ne sais pas ce que valent les vrais contes de Canterbury mais peut-être que son humour passe mieux à l'écrit, je n'en sais rien. Et vu que je galère déjà avec l'anglais de Shakespeare, je n'irai sûrement pas vérifier ça. A moins d'être aguerri sur l'anglais médiéval...

    Pour en revenir au film, je dirais quand même qu'il y a une cohérence d'ensemble qui donne au film une certaine fluidité en dépit de sa narration bien particulière. Mais bon, ça ne me touche pas. D'autant plus que le surjeu des acteurs mêlé à cette post-synchro encore une fois totalement abjecte m'a sorti plus d'une fois du film et de ce qu'il avait à raconter. Le regard sur l'hypocrisie des moeurs et sur la sexualité est vrai mais le côté grivois de l'ensemble me paraît tellement daté qu'il n'a eu aucun impact sur moi. La moquerie ecclésiastique passait beaucoup mieux dans le Roma de Fellini ou il y avait une subversion assez énorme dans un ensemble qui brassait d'autres thèmes dans un essai cinématographique très intéressant. Mais je trouve que les sujets du Pasolini s’essoufflent vite et n'apportent pas grand chose. Enfin bon... Je garde espoir pour les Mille et une nuits malgré tout, ne serait-ce que pour voir comment Pasolini s'adapte à la culture orientale. Mais pour l'heure je préfère me concentrer sur d'autres de ses films, en espérant y retrouver tout ce qui m'a chamboulé dans Salo ou Théorème. Je peux comprendre qu'on aime, mais ce n'est pas mon cas.
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2017
    Un an après "Le Décaméron", Pier Paolo Pasolini s'attaque aux "Contes de Canterbury", second volet de sa fameuse "Trilogie de la Vie". Cette fois le cinéaste renforce son rôle de conteur en interprétant lui-même le rôle de Geoffrey Chaucer. Au programme, neuf contes où l'on rencontrera aussi bien le Diable que l'amour, le désir et la persécution. Inférieur au volet précédent, sans doute inégaux par moments, ces contes demeurent un réel instant de bonheur, véritable flatulence poétique où le cinéaste n'en oublie jamais sa plume subversive. Et son immense cinéphilie ; on retrouve pour cela l'excellent Ninetto Diavoli, dans un numéro très inspiré de Chaplin. Riche de thèmes, le film abordera aussi bien la question de l'homosexualité, de la condition des femmes tout comme la critique de l'institution ecclésiale. S'il s'agit peut-être du volet le plus inégal de la trilogie, les spectateurs pourront toujours se consoler avec ce final en apothéose où Pasolini livre une vision de l'enfer décapante.
    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Ces contes séduisent par la simplicité que leur confère Pasolini, cela donne une évidence et une fluidité à chaque histoire. Les décors moyennageux sont superbement restitués, les costumes aussi même si les protagonistes ne les gardent pas forcément longtemps...Se dégagent au final des moeurs du moyens age complétement auréolés de croyances et de mysticisme ainsi qu'une bonne part d'hypocrisie et d'apparence dans les relations.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2012
    La Trilogie de la vie se poursuit après Le Decameron par une autre adaptation, cette fois-ci de Geoffrey Cheaucer et ses contes de Cantorbéry. Et comme dans les deux autres volets, Pasolini ne s'intéresse uniquement au côté grivois de l'affaire, mettant à l'écran des histoires salasses et continuant son obsession permanente de montrer la nudité de tous ses personnages.
    Mais il serait injuste de limiter Les Contes de Canterbury à une expression des fantasmes de Pasolini, et le film en-lui même est vraiment remarquable. Remarquable la reconstitution de l'Angleterre médiévale, avec ses marchands, ses manants, ses religieux et ses écrivains, Pasolini incarnant Chaucer s'érige en auteur-spectateur. La mise en scène documentariste de Pasolini atteint son apogée, notamment lors de la visite de l'enfer à la fin du film. Le génie de la réalisation de Pasolini éclate dans tous les sens, il parvient à faire ce qu'il veut des acteurs, et sait sublimer des images brutes et sans recherche d'esthétique, pour en faire une merveille du conte cinématographique.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    56 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    J’ai préféré le premier opus de la trilogie, le défi anglo-saxon est moins parlant, plus exubérant, mais moins poétique, malgré quelques torts de forces, dont ce surprenant hommage à Chaplin, dans un moyen-âge obscurantiste et en même temps hauts en couleurs. Sans doute Pasolini a-t’il supposé que l’œuvre de Chaucer se suffisait-t-elle à elle-même. Il semble avoir choisit une adaptation fidèle à la lettre. C’est vrai que ces contes sont gratinés, très beaucoup. On rie, on boit, on baise, on mange, ça pète, ça chie et ça pète, même en enfer, ça trahi, ça tue, ça pisse même, et toujours avec le sourire de la connivence. Se sont plus des anecdotes mises en images, presque des blagues de potaches avec un vernis littéraire dessus, mais la reconstitution d’époque, et le talent de raconteur du maître italien font fonctionner à merveille la machine à dépaysement direction le moyen-âge européen. C’est vrai qu’il ne se départit pas d’un maniérisme qui aurait du mal à passer aujourd’hui, mais c’est une de ces marques de fabrique, marque déposée, on va dire, on pardonne, car il décrit bien la condition humaine, la corruption, les pulsions et toute la boue cachée sous la farce sociale. Mélange de rêve, de grotesque, de farce iconoclaste, et sans morale pour sauver la face. Et puis tous ces personnages tout droits sortis d’outre tombe, ont l’air de vouloir nous dire : « Regardez-nous, ou plutôt regardez-vous, vous êtes comme nous ».
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Décevant, ce second volet de la trilogie est moins bien que Le Décaméron. Plus lisse et moins vicieux, certaines scènes (et même sketchs) n'évitent pas le ridicule des situations grotesques et vulgaires. Moins drôle (même si le premier ne l'était pas énormément non plus), les mêmes thèmes sont exploités mais sans apporté quelque chose de neuf. Heureusement la réalisation elle est pas mal.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2011
    Second épisode de la trilogie de la vie de Pier Paolo Pasolini... Un film bien dans la lignée du précédent, un enchainement subtil de contes intéressants, amusants, parfois émouvants... Mis en scène avec le style fort agréable de Pasolini, on ne ressort pas déçu, malgré que ce film manque vraiment d'intensité comparé a d'autres films de ce réalisateur... Un bon film, assez intéressant.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    40 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2011
    Avec ces contes, Pasolini nous montre que le triptyque "pipi, caca, prout-prout" n'est pas l'apanage des plus jeunes, mais que cela peut également passionné les poétes, y compris ceux amateurs de citations latines. Si le message sous-jacent sur l'hypocrisie religieuse est bien connu, reconnaissons à l'auteur de mettre en scène des personnages voyeuristes qui préfigurent la société d'aujourd'hui (télé-réalité, et en un sens une certain partie de l'Internet). Mais cela se fait par un tel étalage du dégoûtant, de l'"immonde", en un mot de ce que nos sociétés refoulent, que le film finit par s'avilir au niveau de l'excrément qu'il voulait métaphore, mais qui devient littéral.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    Des trois films de « La trilogie de la vie », c’est sans doute le plus audacieux cinématographiquement et ce n’est sans doute pas un hasard si c’est aussi celui où le fantastique prend presque le pas sur le libertinage. Une des idées formelles la plus curieuse est d’introduire une sorte de séquence burlesque chaplinesque dans la reconstitution historique. L’Angleterre médiévale telle que la voit Pasolini a des allures flamandes. On reste dans l’esprit anglais avec la féerie, le merveilleux, on arrive dans l’esprit flamand avec la paillardise menée jusqu’à la scatologie mêlée à un fantastique hallucinée. C’est donc assez logiquement que la fin ressemble à un tableau de Jérôme Bosch (une des séquences les plus réussis à mon goût). Les aspects expérimentaux du film ne sont pas tous réussis, mais ils le rendent insolite et intéressant.
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