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    Tiresia
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    31 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Adapté du mythe grec de Tiresias, un drame tragique aussi troublant que déconcertant, à l’ambiance envoûtante. Dommage que le récit manque de cohésion.
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 542 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2021
    Film curieux, original, parfois beau, troublant, minimaliste, il propose une réflexion sur les problèmes d'identités sexuelles et la transsexualité en particulier. Mais à trop vouloir styliser et intellectualiser en recyclant le mythe de Tirésias pour montrer l'intemporalité du sujet, le cinéaste occulte sa thématique et rend le film difficilement lisible. Si on comprend le choix de deux acteurs pour illustrer la métamorphose physique de la prostituée, on comprend mal celui d'un même acteur pour deux personnages différents (il faut lire les interviews pour comprendre que le kidnappeur et le prêtre n'ont rien à voir). La deuxième partie, ennuyeuse, ne semble avoir de sens que pour véhiculer une idée : ce qui est perçu comme une monstruosité par la plupart des hommes n'est pas condamné par Dieu. Au final, Bonello n'est pas allé au bout de son sujet, il a aussi oublié qu'il s'adressait à des spectateurs. Dommage, car la première partie laissait entrevoir un grand film.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2021
    C'est l'un des films les plus incompétents que j'ai jamais vu. Le sujet est intéressant et il aurait pu et dû être un bon film. Malheureusement des scènes qui n'ont pas beaucoup d'intérêt comme par exemple Anna marchant dans une rue sont filmées assez longuement alors que des points importants de l'intrigue semblent avoir été oubliés sur le sol de la salle de montage de sorte que la continuité de l'histoire est un véritable désastre. Les scènes de marche dans le bois de Boulogne se succèdent tout comme les premières scènes de la captivité de Tiresia. Elles sont tellement ennuyeuses que l'on a envie d'abandonné par pur ennui. Les deux rôles (ou bien est ce un un seul ?) joués par le personnage principal masculin semble semé la confusion. J'ai accepté quelques erreurs maladroites dans ce scénario prétentieux. Bien que j'aie regardé jusqu'à la fin ces erreurs et d'autres ont ponctué le film et ce n'est pas le meilleur signe pour un réalisateur dont l'objectif est sûrement de vous faire oublier que vous regardez un film...
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Bertrand Bonello s'inspire de différentes versions du mythe de Tirésias pour dessiner son personnage, d'abord transsexuel dans la première partie du film, puis devenant aveugle et devin dans la seconde. Un tel sujet, s'il n'est pas abordé à hauteur de mythe – on ne peut dire que ce soit le cas ici – a une évidente portée morale, sociale et identitaire. Or, Bonello ne questionne pas la transsexualité de son personnage mais il la met à l'épreuve d'une fascination subjective et dérangeante. Une fois Tiresia séquestrée par un homme mystérieux, campé par l'excellent Laurent Lucas, il ne nous est rien montré de plus qu'un personnage finement scruté par un autre. Dans cette partie sèche à l'influence bressonienne, le regard de l'hôte reste impassible, dénué de haine ou de compassion, simplement attiré par un corps hybride qu'il ne peut toucher. Cette absence de point de vue du personnage sur la transsexualité est aussi celle de Bertrand Bonello ; en n'attribuant à son sujet aucune charge sociale et morale, le cinéaste peut dévoiler ce corps singulier sans crainte : Tiresia, dévoilée entièrement nue devant son ravisseur, ne suscite chez le spectateur aucune gêne. La caméra se situe alors à la juste distance de son personnage. Cette première partie, intrigante et d'abord uniquement régit par un rapport observant-observé, est rattrapée par une donnée scientifique qui détermine la suite du récit : le manque d'hormones, qui va déclencher chez l'hôte le dégoût et une colère terrible à travers une scène d'une violence insoutenable. Cet acte barbare permet le mouvement vers une seconde partie qui diffère par son décor (une autre maison dans laquelle Tiresia est recueilli par Anna, une jeune femme muette) et par son casting (Claire Choveaux cède sa place à Thiago Teles dans le rôle principal). De même que Bonello ne se positionne pas quant à la question de la transsexualité, il ne connote pas non plus le don de prédiction dont fait preuve Tiresia. Répétitive et au mystère peu envoûtant, cette partie met trop peu de situations en scène pour déployer un personnage incapable d'expliquer ce qui lui arrive. On se met alors à douter des raisons qui ont poussé Bonello à réaliser ce film : le sujet n'était-il pas un simple prétexte pour se complaire dans l'opacité et une mise en scène hétéroclite ? "Tiresia" donne d'ailleurs parfois l'impression d'être vain, sans fil conducteur, ce qui rend par conséquent difficile d'interpréter sa fin, mais il possède une idée fondée sur une ambiguïté passionnante. Celle-ci repose sur l'apparent double rôle de Laurent Lucas : "apparent" car jamais il n'est explicitement dit que le prêtre qu'il joue dans la seconde partie du film ne soit pas le kidnappeur de Tiresia dans la première. Dans le cas où Terranova et le Père François ne feraient qu'un, l'idée serait évidemment polémique. Mais au vu de la globale absence de jugement critique du cinéaste, il est permis d'en douter. Bonello signe donc un film complexe, qui donne à penser, mais il laisse aussi souvent perplexe et sa mise en scène, quand bien même elle est talentueuse, n'a pas encore la cohérence et la force de ses films des années 2010.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Schizophrène plus encore que transgenre, cette relecture d'un mythe de la Grèce antique dans la veine pasolinienne ne laisse pas insensible. On peut tout de même s'interroger sur la violence gratuite à laquelle Bonello a recours, ainsi que sur la transition abrupte qui mène à une deuxième partie certes belle, mais trop lourdement symbolique pour parvenir à la grâce à laquelle elle prétend.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 février 2016
    Magma en fusion sur neuvième symphonie de Beethoven, transsexuel kidnappé par un prêtre aux motivations inconnues, repêché par une jeune candide qui se cherche vocation. Vous avez compris ? Et bien moi non plus. Le film est répugnant.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mai 2019
    Après avoir découvert Quelque chose d'Organique le premier film de Bertrand Bonello il y'a deux mois maintenant, l'idée de poursuivre sa filmographie me semblais approprié. Tiresia est donc celui sur lequel j'embraye et autant dire que je suis comme pour son prédécesseur un poil mitigé. Du point de vue la mise en scène le cinéaste s'éclate et sert son récit avec audace et se montre magnanime. L'histoire d'ailleurs aussi mérite une attention particulière, le scénario est périlleux et repose sur différentes trames, ce jeu là aussi est très tenue. En revanche, étiré son contenu au maximum et lui servir aussi peu de matière émotionnel confère à Tiresia un statut de film certes intéressant mais qui vire à un ennui certain à la longue ... Sous bien des points le troisième film de Bertrand Bonello se lie avec d'autres, Twentynine Palms sortit la même année ( 2003 ) est le premier à mettre venu, le sordide et la brusquerie caché pour beaucoup. La Palme d'Or de Maurice Pialat Sous le Soleil de Satan en seconde références, les dialogues et sa religiosité peut être ? Lucas Belvaux à surement quelque part la dedans aussi, il incarne la monstruosité sous une banale apparence. Pour l'instant les premiers films du réalisateur ne sont pas tellement à mon gout pourtant j'apprécie particulièrement Saint Laurent et encore bien plus L'Apollonide. Pourvu que Le Pornographe et Nocturama ne me rebute point autant ...
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2015
    Un sujet impressionnant avec des acteurs et une réalisation qui le sont encore plus. Bertrand Bonnello fait vraiment partie des réalisateurs les plus doués à l’heure actuelle et l’on n’est pas surpris de le voir apparaitre chaque année à Cannes. Rien que le 1er plan de « Tiresia » sur cette lave en fusion sous la montée en puissance de l’extraordinaire 9ième symphonie de Beethoven est une pure merveille qui donne immédiatement le ton. Une immersion fascinante dans le milieu de la prostitution et des transsexuels avec Laurent Lucas qui va s’adonner au pire en enlevant la jeune Tiresia, si belle et pourtant avec quelque chose entre les jambes que Bertrand Bonnello n’hésite pas à filmer pour provoquer son petit effet. Un très beau film en deux parties, Tiresia en femme et Tiresia en homme, où l’on ne s’attends pas à un tel coup de théatre en découvrant la profession de Laurent Lucas ni à la cruauté dont il va faire preuve. L’image et les décors sont extrêmement soignés, les travellings sur les sculptures au début sont de véritables tableaux, magnifique !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Le comble de la bêtise est concentré dans le cinéma de Bertrand Bonello.
    Racolage et voyeurisme, le "réalisateur" le plus bêtes de la terre! La subversion et la transgression sont ici des clichés masquant l'absence de propos de réflexion de mise en scène bref de cinéma.. ce film m'énerve tellement que spoiler: j'en éprouve de la haine
    pour son réalisateur qui est une m....
    On peut faire pire c'est vrai et il la prouver par la suite... mais bon on ne pas mettre de note négative.
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    Celui qui voit, n'a plus d'yeux pour admirer son corps. Comme les cheveux qui l'encombrent, la première partie du film est épaisse, longue et foncée. Puis, son souffle s'emballe, crâne rasé, mis à nu, le prophète naît des décombres de la tourmente, distribue les saintes paroles aux fidèles , les yeux humides, blancs comme un tourbillon de lumière.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 septembre 2012
    "Parce qu'un petit qui devient une femme devient une pute, et puis spoiler: un homme m'a crevé les yeux, maintenant j'ai ce don, et je donne.

    Je ne vois pas ce qu'il y a de mal"
    Tiresia, est un bon film, qui souffre une fois de plus de sa première partie, qui l'empêche d'être un très bon, voir excellent film. C'est d'ailleurs un écueil cinématographique qui semble être récurrent en ce qui concerne les tentatives de section en deux parties, de la même façon que dans "La Terre Outragée" et d'autres (cf critiques précédentes.)
    En effet, la première partie du film semble de première abord avoir mal veille, mais l'on sait bien que les choses bien ne vieillissent jamais. Et l'on s'en rend compte très vite.
    Il y a d'abord un jeu très moyen de Laurent Lucas, une réalisation moyenne, sans compter quelques lourdeurs comme la visite au Louvre et les plans répétés de "l'Hermaphrodite endormie".
    Et puis un passage trop abrupte à la deuxième partie du fait d'une hérésie pour moi, spoiler: le changement d'acteur en ce qui concerne le personnage de Tirésia. En effet, la transformation du personnage à ce moment là est une idée intéressante et puissante, mais elle aurait eu bien plus de force si cette métamorphose eut lieu uniquement sur Clara Choveaux. Lui raser les cheveux, jouer sur le maquillage, jouer le changement radical mais tout en gardant la même personne. Pour moi, ce choix de métamorphose qui s'opère par un changement d'acteur est une solution de facilité qui dépasse même l'hérésie.
    D'autant plus que Clara Chveaux, et j'ai oublié d'en parlé, est le seul et unique rayon de soleil de la première partie, tant son jeu contrairement à tout le reste, reste à souligner.
    En revanche la deuxième partie, et je ne sais si c'est du fait de la mauvaise première partie, apparait comme un ravissement, une partie pleine de poésie, et tout prend subitement un sens.
    C'est pourquoi je reviens une fois de plus sur cette première partie dans le but d'aller au delà du fait qu'elle est mauvaise :
    C'est qu'elle est un réel gâchis.
    Dans le fond, et du fait de cette superbe seconde partie, cette première partie aurait pu être géniale, propulsant ainsi le film au rang de presque chef d'oeuvre. Elle eut mérité d'être plus longue, plus aboutie, plus précise, plus profonde, plus crue, plus développée, plus aimée. A la fin du film, après avoir serré les dents, c'est comme si on était prit d'une envie d'appeler les services sociaux tant elle fait alors mine d'enfant mal traité, battu même.
    Parce que la seconde partie ne tient debout, et le film, que part elle même, tandis qu'elle devrait s'appuyer sur la première, et la sublimer.
    Alors la seconde partie qu'on avait tant apprécié, elle nous déçoit de ce fait un peu aussi.
    Et on se dit que c'est con. Parce que l'idée, et le scénario, sont vraiment des chefs d'oeuvre qui à mon sens sont au finish mal baisées. Comme des enfants qui deviennent directement des pures.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2012
    Bertrand Bonello nous offre ici son meilleur film, troublant, sensuel et fascinant. L' un des meilleurs films français de ces dernières années. Et la découverte pour moi de l'un de mes réalisateur préféré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 février 2012
    Bonello nous offre le mythe contemporain et revisité de Tirésias. Il nous présente un film indéfinissable, inclassable, un véritable "objet filmique non identifiable". NI pute, ni Saint. Film impur mais voluptueux, malsain mais transpirant de sagesse. Bonello marie le jour et la nuit avec une certaine virtuosité et ce afin de nous interroger sur la question sacrée mais délicate de la beauté et de l'illusion qu'on s'en fait. Expérience visuelle et plus généralement sensorielle, œuvre troublante et redoutable par excellence, qui dérange qui ose qui choque et qui arrive à interloquer et à questionner. Du talent tant dans le langage visuel que scénaristique et une musique, pour venir ponctuer le film, tout simplement divine. Surtout ne pas s'en priver !
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Le cinéma n’est jamais plus intéressant que lorsqu’il matérialise un rêve. C’est-ce que réussit B. Bonello en actualisant le mythe de Tirésias, le voyant aveugle, ayant joui des deux sexes. Sa réussite tient à un mélange de culot (il en fallait pour situer l’intrigue dans le milieu des transsexuels brésiliens) et de simplicité. Le jeu stylisé, sobre et artificiel en même temps, des comédiens, fait penser à Bresson, ainsi que le sens du sacré, les paysages ruraux, le catholicisme. Le sens de merveilleux, la capacité d’utiliser des éléments très contemporains dans l’actualisation d’un mythe antique, rappellent Cocteau. On reste fasciné, in fine, comme devant la révélation d’un archétype immémorial.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 décembre 2011
    tiresia, c'est l'histoire d'un film pauvre, pauvre en idée, pauvre en imagination, pauvre en tout, on aurait pu faire cent sortes d'adaptation de cette mythologie grecque, et on tombe sur la plus nulle, je suis presque a court d'argument pour justifier la pauvreté intellectuelle et le peu de coeur et de tripes que m'inspire ce film, ce trucmuche est un nanar intello, je dis intello, parce que ca reprend tous les codes du film intello : un petit budget, des acteurs très "arty", un sujet sulfureux, des scènes crues racoleuses et voyeuristes, le réalisateur a pas plus de talent que moi quand je chante du enrico macias sous la douche (imaginez une voix quelconque fredonnant "donnez donnez do-onnez, donnez, donnez moi" totalement pas en rythme), et même avec ses ingrédients réunis, c'est même pas racoleur, tellement la subversion et la transgression sont absentes. ce film m'énerve tellement que j'en éprouve du mépris pour son réalisateur qui est une cloche.
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