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Votre avis sur Tiresia ?
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gimliamideselfes
Tiresia, un titre qui rappelle immédiatement Thérèse d'Alain Cavalier, les deux films peuvent être mis en parallèle pour leur côté sacré, mais la comparaison s'arrête là. Thérèse est un personnage profondément beau et pur tant dis que Tiresia se révèle être une sorte de freaks, dont je ne révèle rien pour ceux qui veulent comme moi, avoir la surprise. Ce film est pleins de surprises, scénaristiques, car si on ne lit pas le synopsis avant de lancer le film, on va de surprises en surprises, pas que ça soit des vulgaires twists, non c'est bien plus intelligent que ça, Bonello raconte son histoire, mais pas de manière explicite, il ne va pas forcément tomber dans l'explicatif, et pour ça ce film est très intéressant. Après j'avais peur en lançant le film, ne sachant pas de quoi ça parle et n'ayant comme seul autre film vu du réal : de la guerre. Avec un réalisateur aussi atypique, ça peut vite donner n'importe quoi, bien que j'ai beaucoup aimé de la guerre. Et bien ma grande surprise a été que ce film, bien que je préfère de la guerre, arrive à suggérer des choses, des idées, de la poésie, tout en étant assez brutal, gore, avec des scènes sexuellement explicites. C'est pas un beau film dans le sens où des images peuvent être assez perturbantes, mais c'est un beau film dans le sens où justement il y a des beaux personnages, des beaux moments, comme cette Anna qui recueil Tiresia, qui ne dit pas un mot devant tout le film, où Bonello la filme magnifiquement. C'est vraiment beau. La scène d'introduction est assez sublime, cette musique, cette lave en fusion, puis cette voix off, pouvant presque rappeler du Godard. Les décors de la première partie du film peuvent presque rappeler ceux de Thérèse, je me demande si ce n'est pas fait exprès, première partie du film assez froide, tranchante, comparé à la seconde très pure, posée, laissant la poésie déborder sur l'image.
Après le film est loin d'être parfait, peut-être quelques baisses de rythmes etc, mais ça reste un film totalement étrange qui mérite d'être vu, qui ne ressemble pas à grand chose, qui raconte des choses, et ça fait du bien.
Après le film est loin d'être parfait, peut-être quelques baisses de rythmes etc, mais ça reste un film totalement étrange qui mérite d'être vu, qui ne ressemble pas à grand chose, qui raconte des choses, et ça fait du bien.
Je partais voir TIRESIA conquise, et c'est le genre de sentiment qui ne peut que mener à la déception.
La première partie est assez dure, non pas par le sujet qu'elle traite, ni par la manière de le traiter...mais par sa lenteur. Certes, le spectateur est tenu en haleine par les sentiments latents qui ne vont jamais vraiment éclore entre les deux protagonistes, et par une photographie minimaliste et très travaillée...mais, quelque chose manque...Arrive alors la deuxième partie. Je n'aurais pas la prétention de dire que j'y ai saisi toutes les nuances, mais on entre enfin dans le vif du sujet, et l'on est ému par le personnage de Tiresia. Rien n'est expliqué, tout est exposé ; au spectateur de prendre ce que bon lui semble.
La première partie est assez dure, non pas par le sujet qu'elle traite, ni par la manière de le traiter...mais par sa lenteur. Certes, le spectateur est tenu en haleine par les sentiments latents qui ne vont jamais vraiment éclore entre les deux protagonistes, et par une photographie minimaliste et très travaillée...mais, quelque chose manque...Arrive alors la deuxième partie. Je n'aurais pas la prétention de dire que j'y ai saisi toutes les nuances, mais on entre enfin dans le vif du sujet, et l'on est ému par le personnage de Tiresia. Rien n'est expliqué, tout est exposé ; au spectateur de prendre ce que bon lui semble.
Film très difficile à noter. C'est un genre très particulier que je n'ai que rare l'occasion de regarder... C'est peut-être pour cette raison que je n'ai pas su apprécier toute la "beauté" du film. Voilà j'essaie dorénavant de laisser une critique pour tous les films que je voie, mais ma note n'est pas forcément très représentative. Il faudrait que je le revoie dans quelques années, peut-être.
Un film pour le moins troublant... Tiresia commence par les images d'un magma en fusion, sorte de paysage mental sublimé par les accords symphoniques de Beethoven. Tiresia se termine dans l'ouverture : vision d'un petit garçon en communion avec la nature. Tiresia parle du double, de la fascination pour le corps, de fétichisme mythologique. Tiresia présente ses corps comme des sculptures, comme des machines incapables de fusionner, comme des énigmes indépendantes. Tiresia déroute, questionne, imagine. Tiresia revisite Le Petit Prince : un être asexué ( Laurent Lucas, monumental ) en quête d'une rose. Responsabilité douloureuse que cet entretien maladif. Tiresia, c'est la rencontre entre un anonyme et le Messie des temps modernes. Tiresia, c'est un nouveau Jésus, tellement sexuel qu'il s'accorde parfaitement avec le nouveau monde. Tiresia sème le trouble, arbitrairement composé de deux parties : un cauchemar suivi d'un émerveillement. Tiresia, c'est donc Jésus : le supplice et la renaissance. Ni homme, ni femme : un dieu. Tiresia, c'est l'oeuvre la plus fascinante de Bertrand Bonello : un film riche, impitoyablement raconté, profondément audacieux. Tiresia, c'est l'exemple contraire du film à thèse : c'est un objet protéiforme, abscons mais définitivement intriguant. Tiresia, c'est du cinéma.
Je ne connaissais, a la base, pas le mythe de Tiresias. Je me suis donc un peu renseignée et je me suis aperçue que le film de Bonello regorge de symboles. Un peu a la manière de Passolini. Mélangeant les questions de sexualité et de religion. Le tout avec un esthétisme poussé. Malgré tout, le film est très inégal. La première partie est très bien sur la « transformation » mais petit a petit le rythme s’essouffle pour retomber au bout d’une heure de film. Et il est très difficile de rerentrer dans un film aussi étrange, aussi complexe, aussi étonnant, aussi original. Donner une note se révèle être assez difficile. Mais, si j’avais connu d’avantage le mythe avant de voir le film, peut être n’aurais je pas ressentit cet ennui au milieu du film. A noter cependant, un choix de musique très bon, avec cette magnifique intro : de la lave en fusion sur la 7ème symphonie de Beethoven, un pur plaisir.
J'ai adoré ce film, qui mérite d'être connu, il a réveillé en moi un fort sentiment de révolte et le réalisateur a montré que la cruauté humaine n'avait pas de limites, en moins de 2h!
Ne passez pas à côté de ce film !
Ne passez pas à côté de ce film !
Film difficile mais très bien réalisé (musique magnifique, acteurs troublants)
Je ne puis etre aussi indulgent face à ce curé qui sous pretexe qu'il veut sauvé l'Ame de ce trans l'a condanné à etre aveugle sous pretexte qu'elle lui a dit "je t'aime" ( meme l'herisson en est mort! > ce barbare...). Et que pensais du fait que ce trans* se retrouve un mystérieux "oracle" ( clairvoyant si vous préférez) apres cet acte et qu'il decide de l'assumé comme la continuité de sa misérable vie qu'il n'assume pas (sic!?). Ce film et sa morale ne sont pas cohérents tant le coté irrationnels des faits en deviennent incohérents! Un curé qui tue pour une cause qui le depasse (si ce n'est sa religion et son altruisme à 2 balles) un curé qui dit "maintenant tu m'appartiens!" (c'est le pire des actes de barbaries!) et qui ne regrette meme pas ses actes... L'approche du probleme des trans* est des plus limite sans conté que le scenario rentre dans une UTOPIE complete des vrais problemes de cette RéALITé... limite pitoyable et à mort la DICTATURE RELIGIEUSE! Amen
je suis croyant mais pas au point de revenir aux croyances de l'inquisition qui prone "crois en moi ou meurt!) 1 etoile parceque le protagoniste (trans) m'a touché...
je suis croyant mais pas au point de revenir aux croyances de l'inquisition qui prone "crois en moi ou meurt!) 1 etoile parceque le protagoniste (trans) m'a touché...
film étrange, mais très beau, qui peut faire successivement ressentir un certain malaise, de la colère, de la pitié, puis on cède devant la beauté de ce film qui nous fait voyager.
Je n'ai pas accroché. Pas plus que je ne l'avais fait avec "Le Pornographe".
Il n'y a qu'un mot à dire...Troublant. La première moitié du film est très glauque, si je puis dire. Les acteurs vraiment très bon dont l'excellent Laurent Lucas, que j'adore de plus en plus au fil des films, surement l'un des meilleurs acteurs français pour ma part. J'ai bien aimé la petite Célia Catalifo, que je ne connaissais pas du tout. Comme quoi...les deux acteurs homme et femme sont vraiment troublants, c'est le seul mot qui ressort, parfois des images sont assez choquantes, vous comprendrez de suite se que je veux dire. Cependant, ça reste unt rès joli film, extrêmement touchant quie ne nous laisse pas indèmne. Le scénario est excellent surtout du fait que l'histoire se base sur histoire de la mythologie greque (que je vous conseille d'apprendre, vous la trouverez sur Internet facilement) d'ou le nom du transexuel. La fin est très touchante. En fait, on peut dire que le film est divisé en deux parties, bien distinctes. Franchement, c'est du joli boulot, mais je ne pense pas qu'il plaira à tout le monde car il est assez dûr, tentez pour voir. Personnelement je le recommande. Sur ce bon film à toutes et à tous !
Film magnifique. Nul besoin de connaître le mythe pour se laisser emporter par cette froide histoire que réchauffe par moment la lave en fusion.
Des films qui me laissent des traces.
Des films qui me laissent des traces.
Décidément, je ne suis jamais ok avec "un visiteur". Moi je trouve ce film totalement nul, hyper prétentieux sans avoir les moyens de son amibition. C'est le meilleur remède contre l'insomnie ce film, tellement c'est du toc, c'est le top du toc. En fait, c'est racoleur et c'est tout et d'ailleurs ce réalisateur est expert en raccolage, actif ou passif, c'est au choix, car avant son film c'était le pornographe, tout aussi nul, atout aussi racoleur. pas étonnatnt qu'il s'intéresse au thème de la prostitution, mais le problème c'est qu'il n'y a pas de loi pour mettre une amende au racolage cinéma. dans quel monde vit-on?
Tiresia est tout simplement fabuleux. 3 jours après avoir assisté à sa projection, les personnages, les décors et les dialogues sont encore imprégnés dans nos esprits. Il fait partie des rares films qui marquent de manière positive. Certaines scènes, emplies d'effroi et d'émotion, vous arrachent le coeur et vous retournent le cerveau. Laurent Lucas fait preuve encore une fois de talent. Cette histoire décrite par Bertrand Bonello captive par sa duplicité. De la poésie à l'état pur, mise en scène avec élégance et sobriété.
Cruelle et ambigue, "Tiresia" est une oeuvre déconcertante qui pousse à la réflexion tout en laissant un sentiment profond de dégoût face à la bêtise humaine... A voir...
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