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chrischambers86
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3,0
Publiée le 9 octobre 2015
Probablement le film le plus connu de Joe D'Amato où un jeune homme fait embaumer le corps de sa dèfunte fiancèe et tue toutes les femmes qui lui cèdent! Beaucoup de sang, beaucoup de gore! spoiler: Coups de hachoir à rèpètition et corps brulè atrocement dans le four! On y jette même les morceaux de corps humain dans la soude caustique! Les acteurs donnent le meilleur d'eux même si Kieran Canter joue de manière statique! Le tournage du film a eu lieu à Bressanone (au nord-est de l'Italie) dans une villa glauque qui nous met direct dans l'ambiance! A noter que quelques scènes ont ètè coupèes!spoiler: Par exemple la scène où la gouvernante (à la fois une mère, une fiancèe, une amie et une complice) se bat avec le hèros du film! il la poignarde et elle meurt! C'ètait beaucoup plus... mais d'autres scènes ont malheureusement disparu sans doute à cause de la censure, impitoyable à l'èpoque! Au point d'interdire "Blue Holocaust" en Allemagne! il y a pour finir des images indissociables de sa musique! Celle signèe Goblin en personne! Pour public très averti...
Un très bon film! Malgré qu'il soit un peu vieux, j'ai vraiment aimé. C'est très glauque, le scénario est audacieux et original, la nécrophilie n'est pas un thème très souvent abordé. On bascule souvent entre sensualité et morbidité et le film installe une atmosphère oppressante, une certaine tension. De plus la bande son est vraiment belle.
Bien que les acteurs soient tous plus mauvais les uns que les autres et que la B.O soit exécrable, il faut reconnaître que le scénario de Blue Holocaust (1982) s'avère original et bien traité dans son ensemble. C'est l'histoire d'un amour fou, qui lie un bellâtre aux yeux bleus et une jeune fille, mais hélas, cette dernière décède et afin de ne pas être séparé de celle qu'il aime, il décide de conserver le corps de sa chère et tendre. Il n'a d'autre choix que d'avoir recourt à la taxidermie, après quelques tours de bistouris et autres éviscérations, le corps de cette dernière est fin prête à la conservation. Joe D'Amato (Anthropophagous - 1982), grand spécialiste des Séries Z italienne, s'en donne a coeur joie avec cette réalisation fauchée mais qui baigne dans le trash. De la nudité en veux-tu, en voilà, entre quelques scènes bien sanguinolentes, Joe D'Amato n'hésite pas à rajouter des scènes de nues totalement inutiles.
L'un des films les plus malsains et les plus insupportables qu'il m'ait été donné de voir. "Blue Holocaust" est à n'en pas douter une oeuvre dérangeante, en raison notamment de scènes "chocs" très gore. Mélange entre nécropholie, cannibalisme et taxidermie d'être humain, ce film n'est pas à mettre entre toutes les mains. Bien que le manque général de rythme du film soit latent, il se laisse regarder grâce à un climat malsain, voire oppressant. La fin est assez bien réussie.
Quelle surprise ! Vraiment une bien belle bande que ce métrage de Joe d’Amato. Parmi les points très positifs qui justifient ma note, le scénario. Audacieux, original, il tranche de façon assez radicale avec les films d’horreurs habituels. Si le titre le rapproche de Cannibal Holocaust, l’histoire est très différente, et renverrait davantage à un Nekromantik par exemple. Si la photographie n’a rien de renversante, l’atmosphère du film n’en est pas moins soigné, très agréable, et dégage une sorte de poésie morbide, hors du temps, à laquelle contribue la musique. Quel thème ! Le morceau Quiet Drops surtout est un bijou. Un plaisir pour les oreilles. Mélangeant habilement érotisme et scènes horrifiques voir franchement gores, Blue Holocaust est une sorte de conte dans lequel s’entremêle sensualité et atrocité. Imparfait d’un point de vue formel, quoiqu’il s’en sorte bien malgré tout, c’est surtout un film plein, entier, duquel se dégage des sentiments, des personnages torturés ou tortionnaires, parfois les deux à la fois. Sans doute à déconseillé à un certain public, sans doute difficile d’accès pour ceux qui sont plutôt Saw, Hostel ou Frontières plutôt que Nekromantik, il serait dommage, pour les autres de ne pas voir ce film plus que méritant. D’autant que le film, avec son casting correct, son rythme agréable, ses effets gores réussis, n’est pas ennuyeux.
Joe D'Amato, qui a fait de l'érotisme et de l'épouvante ses spécialités, nous livrait en 1982 ce qui reste peut être comme sa meilleure oeuvre, pas la plus connue certes mais la plus aboutie. L'atmosphère y est assez incomparable, très glauque et dérangeante et le scénario particulièrement tordu. La nécrophilie est assez peu portée à l'écran et pour cause, ça reste tabou et l'on comprend aisément pourquoi à la vue de ce métrage. En outre, D'Amato n'hésite pas à nous montrer quelques scènes assez éprouvantes comme l'embaumement ou encore des mises à mort assez dures. Tout n'est pas toujours très clair, ni palpitant d'ailleurs mais l'ambiance maintient l'intérêt, d'autant que pour l'époque le jeu des acteurs n'est pas vilain. Clairement, c'est surtout l'aspect malsain qui fait le boulot ici et pour ça, ça mérite d'être vu et ce malgré un final plutôt improbable et grand-guignolesque.
J'ai pas mal hésité entre 2,5 et 3/5, car je n'étais pas entièrement happé par l'atmosphère du film. Mais mon choix est finalement fait. Nous avons droit à des personnages bien tordus comme il faut et des acteurs plutôt bons. L'histoire est un peu décousue mais elle nous tient attentif, puis certaines scènes sont efficaces. Après, je peux souligner les effets spéciaux pas toujours au top et des scènes de gore un peu... grand-guignoles...
Plus connu pour ses téléfilms qui firent la joie des dimanche soir de M6 Joe D'Amato a aussi signé quelques films d'horreur forts efficaces dont ce Blue Holocaust à découvrir (exclusivement si on aime le genre) ; même si c'est loin d'être parfait il y montre un certain talent pour le morbide et sans être ultra gore Blue Holocaust nous réserve des séquences très sanglantes et une scène d'arrachage d'ongles qui vous tourne l'estomac. De plus il faut reconnaître que l'atmosphère de Blue Holocaust un mélange particuliers de macabre et de mélancolie est touchante à sa manière.
Joe d'Amato est, à l'instar des Fulci ou Lenzi, un maître du film de série b tendance nanar transalpin. Aussi gore que le réalisateur de La Maison Près Du Cimetière mais moins esthète, il versera dans tous les genres de production. Avec plus ou moins de réussite. Il me tardait de regarder cette bobine élevée au rang de film culte mais, avec en arrière pensée, la certitude de voir une daube monumentale. Je me trompais et j'en suis heureux. Ce n'est pas tant l'horreur visuelle, parfois choquante, que j'ai apprécié mais sa réflexion distinguée sur un sujet difficile.
Francesco a la douleur de perdre sa bien-aimée mais, ce taxidermiste patenté, décide d'exhumer son corps afin de la garder avec lui. Cette preuve d'amour extrême ne dérange pas sa gouvernante, Iris, qui va l'aider. Le jeune héritier, passionné, rencontrera nombre de difficultés sur son chemin...
Réalisé en 1979, Beyond The Darkness procède d'une variation morbide sur le thème de l'amour au-delà de la mort. Sujet déplaisant pour ne pas dire indécent, Joe d'Amato ne s'interdit rien et d'une certaine façon, je loue son jusqu'au boutisme. Blue Holocaust est un métrage dégueulasse par moment mais son fil rouge est tellement intéressant que l'aspect métaphysique, bien que trop peu approfondi, lui donne de la sapidité. Cruel dans l'horreur (la séquence de dissection est très réaliste, le gore et le craspec fort déroutants), peu enclin à la sensibilité, ce film n'est pas recommandé à ceux qui haïssent les productions vieillottes et limite insoutenables. Par ailleurs, d'Amato abuse, au début, des zooms avant et arrière, l'effet est inélégant, ses acteurs ne sont pas toujours crédibles et les dialogues manquent d'une écriture plus subtile. Une bobine qui a de la gueule. 3/5
Un des must dans le genre psycho-movies avec "bellâtre" cinglé: Près des clichés mais efficace, le film se laisse voir avec des effets plutôt saisissants mais bluffe surtout son public avec l'interprétation de cette complice-gouvernante de noir vêtue & imperturbable (C.Monreale): Inclassable.
Réalisée par Joe D'Amato et sortie en 1979, cette petite série B italienne qui se prend quelques fois pour un giallo, n'est vraiment pas terrible ! On retrouve ici Frank qui refuse d'enterrer sa fiancée, récemment décédée, et décide à la place de l'empailler pour la garder toujours auprès de soi. Sa gouvernante qui fait également office de mère et d'amante en profite pour se rapprocher de lui. Tombant de plus en plus dans la folie, il entreprend de tuer toutes les filles qui croiseraient sa route. On a donc certains codes du giallo, à commencer par le scénario bien barré (ce que l'on peut constater dès le synopsis) mais également car nous avons affaire à un tueur en série tuant, très graphiquement, des jeunes femmes. Nous avons également de nombreuses scènes de nudité, élément propre au giallo. Seulement, si je ne le considère pas vraiment comme un film du genre pour autant, c'est déjà parce-que nous connaissons directement l'identité du tueur puisque c'est même un peu l'anti-héros du film (comme dans "Une Hache pour la lune de miel" d'ailleurs mais qui n'était pas non plus tout à fait un giallo), ce qui empêche alors toute idée de twist, élément pourtant inhérent au genre. Et puis, dans la mise en scène, rien n'indique que nous sommes dans un giallo ! C'est certes très gore, très axé sur la sexualité, mais nous n'avons aucun plan en caméra subjective ni aucun gros plans sur des lames qui brillent ou sur des gants en cuir etc. Ainsi, le réalisateur s'éloigne du genre pour nous proposer quelque-chose de moins commercial (enfin, tout est relatif) et donc de plus personnel. Néanmoins, le film souffre tout de même de gros problèmes de rythme. Si certaines scènes sont très bien réalisées et bien écrites (poussant d'ailleurs le vice très loin, comme par exemple celle dans laquelle il couche avec une femme, juste à côté de sa fiancée empaillée), d'autres sont plutôt longuettes. Le film n'étant d'ailleurs pas vraiment passionnant, on peut très vite tomber dans un certain ennui. "Blue Holocaust" est donc un film qui possède certaines qualités mais qui reste malgré tout oubliable !
Blue Holocaust est le genre de film qu’on n’a pas l’habitude de voir. Le thème de la nécrophile est un sujet peu exploité et pourtant vraiment exploitable. Blue Holocaust en tire profit en offrant un résultat dérangé et glauque.
L’histoire de cet homme qui vit avec le cadavre de sa jeune fiancée est du jamais vu et se dévoile plaisante. L’idée est dérangée et les scènes qui se succèderont, seront glauques et parfois dégueulasses. La scène où Franck enlève les organes du corps de sa femme est vraiment dégoutante. Le traitement des victimes est choquant : entre boucherie et haute cuisson, on est servi. L’amour obsessionnel de franck vis-à-vis de sa fiancée est un amour mortuaire glauque et dérangeant mais à la fois tellement fascinant. Vous vous imaginez que ce gars a besoin de regarder sa fiancée décédée pour être stimulé sexuellement. La scène où la sœur de la fiancée découvre son corps est effroyable avec le jeu de lumière. Cependant, c’est regrettable que la fin soit aussi « What the Fuck ? ».
Ainsi, le fillm est unique en son genre et nous offre des séquences glauques et malseines comme on l’attendais.
L'amour fou mérite sans doute plus que quelques images mentales mal dégrossies d'un lieutenant du Z plus tâcheron un peu fou qu'artiste maudit. Un récit rachitique, mais une démarche esthétisante tout à fait respectable : D'Amato cherche la grosse vision, il est naif et premier degré, la poésie n'est pas là, mais les idées graphiques qui percent sont sympathiques.
Un exelent film réalisé par Joe D'amato (Antropophagous) abordant un des sujet les plus tabouts du cinéma: la nécrophilie. Accumulant des scenes choc et gore pouvant choquer les personnes (vivantes) sensibles, Blue Holocaust nous raconte l'histoire du personnage principal ayant perdu "l'amour de sa vie" suite à un rituel vaudou organisé par sa gouvernante mysterieuse et inquietante, qui decide de conserver le corps de sa bien aimée afin que la mort ne les separes pas. C'est comme ça que Franck (le perso principal) se retrouve confronté à une spirale d'horreur et dérangeante. Nous les spectateur avons affaire avec certaines scenes pouvons retourner l'estomac de certains (la scene d'embaumement, l'arrachage d'ongle, le corps brulé dans le four, la scene dans la salle de bain ect...). Malheureusement après quelques scenes de boyaux et de nécrophilie, on doit attendre un vingtaine de minute avant d'atteindre la fin qui, elle, est plutot réussie, sanglante et legrement effrayante. Le film est accompagné d'une musique par Les Goblin agréable à ecouté mais pas aussi exeptionnelle que celles dans les films de Dario Argento. En tous cas ce film d'horreur reste un exelent long metrage gore reservé pour les fans du genre, mélant le gore et la romance entre un vivant et une morte. 4.5/5
Carrément moins décevant que ce à quoi je m'attendais. Si, au niveau gore, ça n'est pas aussi extrème que promis (les corps dans l'acide, c'est du hors-champ), le film tient quand même ses promesses, et rare sont ceux qui abordent le thème de la nécrophilie sous un angle aussi sérieux que cela. Pas de second degré, pas de comique involontaire, juste une histoire d'amour qui sombre peu à peu dans la dévience. Intéressant, mais techniquement très perfectible.