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Artriste
123 abonnés
2 019 critiques
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4,0
Publiée le 10 mai 2010
Vraiment un très bon film. Certe le film a vieillit mais les effets spéciaux avaient 10 ans d'avance! Gore, mysterieux et derangeant un super film original bien jouer et bien réaliser. Bref un film a voir si vous avez le coeur bien accroché!
Réalisateur stakhanoviste, sans doute le plus prolifique ayant jamais oeuvré sur le sol italien, qui accepta tout au long de sa carrière et avec la même absence d’affect les pires plagiats Heroic-Fantasy et les projets porno, Joe d’Amato a surtout marqué l’histoire pour ses films d’horreur off-limits, dont l’objectif avoué était “de faire vomir le spectateur�. La musique des Goblins qui ouvre ce ‘Blue holocaust’ ne doit pas vous induire en erreur : Argento était, à sa façon, un esthète ; d’Amato est un garçon-boucher mercenaire, et “Blue holocaust� est le plus célèbre représentant, peut-être même le plus valable, d’une filmographie pléthorique et pas franchement d’une grande exigence qualitative, excepté en matière de provocation gore et de complaisance racoleuse. Attention, on ne parle pas ici de ce gore excessif et ridicule, où le sang jaillit en jets de deux mètres de haut et où des postiches divers et variés figurent toute sortes de mutilations. Non, d’Amato privilégie un gore crasseux, malsain, marqué par une nette volonté de réalisme. Alors qu’il perd peu à peu le fil de son propre scénario - un jeune héritier rendu inconsolable par la mort de sa fiancée sombre dans la folie - d’Amato se contente de multiplier les scènes-choc de plus en plus répugnantes : dissection en direct, arrachage d’ongles à la tenaille, destruction de corps par les flammes ou l’acide, le summum du mauvais goût est atteint spoiler: lorsque l’héritier détraqué, aux fantasmes décidément bien particuliers, force ses nouvelles conquêtes à avoir des relations sexuelles avec lui devant le cadavre maladroitement embaumé de sa première fiancée. Parce que oui, au fond, ce qui laisse planer un tel malaise tout au long du film, c’est la nécrophilie de plus en plus explicite du protagoniste, même si elle est exposée de manière moins frontale que dans l’effroyable ‘Nekromantik’ de Jörg Buttgereit Au moins, les (maigres) ambitions de ce spécimen typique du cinéma d’exploitation transalpin sont-elles pleinement assouvies.
Certes, c'est mieux réalisé que le film "Horrible", sous la direction toujours de d'Amato, mais cela reste relativement médiocre dans l'ensemble. On n'est pas loin du nanar pour moi avec un budget digne d'un film de série Z. Le jeu d'acteur du personnage principal est consternant. Sans compter des effets spéciaux douteux pour nous mettre en exergue de la boucherie humaine. Ni la musique des Goblin, ni les femmes dénudées, ni le gore, ou encore la réalisation viendront sauver ce film de l'oubli. On est à des années lumières des films de Fulci ou Roméro.
Un très bon film, assez malaisant par moment car pas mal de scènes assez (spéciales) je dois dire, à ne surtout pas regarder en famille donc ^^ et la bo déchire donc que demande le peuple .
Le beau et irrésistible Franck Wyler est désormais soudain inconsolable; après la disparition de sa fiancée... Sans livrer l'intrigue du film qui consiste pour le héros à adapter et prolonger certains rituels vaudoos, de l'érotico-gore sans concession qui prolonge beaucoup de classiques consacrés au fantastique, cultes ou non. En tout cas le film est très peu romantique et, loin de s'interroger sur la vie après la mort, pratique surtout une incision dans le sanglant et bien réel: Joe D'Amato fait place nette et, parmi ces visions de chairs en tout genre et de scalpel tranchant dans les ténèbres, réalise un des chefs d'oeuvre de l'épouvante pour puriste, qu'on ne reverra de toute façon guère passe les 80's. Trashy mais efficace.
Un film gore et malsain. Malheureusement le doublage anglais et le format 16:9 qui découpe le haut et le bas de l'image originale le sont tout autant. Un film à réserver à ceux qui supportent les péloches bien datées, mais qui réserve quelques scènes vraiment sales à ceux qui s'y aventureront et qui sauront supporter ses longueurs. Sans doute à voir en italien, si possible.
pas le meilleur des holocausts mais on voit ici toute la subtilite du gore italien de l'epoque... apres le film offre une plongee dans l'amour apres la mort...moui!
C'est un Joe D'Amato en pleine possession de son art et de ses moyens qui nous livre BLUE HOLOCAUST.
L'ambiance morbide persistante et l'électrisante partition des Goblin s'imposent comme les points forts du film.
Après, il est lucide d'avouer que la globalité de la réalisation a mal vieilli, et la mise en scène, l'interprétation, ainsi que le rythme -monotone- et la photographie s'avèrent malheureusement assez similaires à une quelconque bande érotique "soft" italienne des années 70.
Le tout se voit rattrapé par un indéniable sens de la poésie macabre, que l'auteur du fameux ANTHROPOPHAGOUS se complait à distiller sans vraiment faire dans la dentelle.
Malgré tout, BLUE HOLOCAUST aurait gagné à aller beaucoup plus loin dans le Gore graphique (dommage par exemple que le démembrement au hachoir de cette auto-stoppeuse soit suggéré) et le jusqu'au-boutisme d'alors du sieur Fulci dans ce domaine semble faire quelque peu défaut chez D'Amato, peut-être en raison d'un manque de budget.
Reste un film d'horreur transalpin parfois saisissant, comme on n'en referait plus aujourd'hui. Du bon.
Joe d'amato réussit à marier gore, amour et érotisme dans une oeuvre décallée. Les principaux protagonistes sont habités par des émotions poussées à l'extrême, à l'image de l'amour que le fiancé porte à sa défunte bien aimée, même dans la mort, qui est omniprésente et semble être une solution aux conflits familiaux ou de voisinage... L'ensemble est un peu vide de consistance, cependant les scènes morbides sont soignées et l'aspect malsain dérange...
un bon petit "z" bien gerbant comme le savaient si bien les realiser les italiens,en tout cas le"chef d'oeuvre"de d'amato,loin devant les autres "oeuvres"de ce tacheron bien sympathique du bis italien