Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 28 août 2015
Les Demoiselles de Rochefort de Demy est devenu un classique de comédie musicale. Et pour cause : c'est pas mal du tout. J'ai été très déçu par Les Parapluies de Cherbourg que j'avais trouvé parfaitement insupportable. Aussi, j'ai été surpris d'apprécier ce métrage de Demy que j'ai entamé avec réticence. Rien à voir pourtant. L'histoire est joyeuse, le scénario est huilé, les acteurs sont fantastiques, et pour couronner le tout, les morceaux de Michel Legrand restent même en tête. La chanson de Maxence et « Nous voyageons de ville en ville » sont extra. Bref, Demy a su allier ses goûts esthétiques pimpants avec une rigueur musicale et scénaristique et l'ont s'en régale. Un véritable divertissement qui, même avec le temps, reste très agréable à regarder !
Je viens de le découvrir avec un peu de retard à l'allumage. Je connaissais quand même le thème et la plupart des chansons du film. Là-dessus, rien à redire, Michel Legrand porte bien son nom. En revanche que c'est interminable, que ça casse même la tête par moments… Et les jolis quiproquos ne vont hélas pas chercher bien loin. De même qu'on se demande vraiment ce que vient faire de fait divers et cette femme découpée au couteau par mister Dutroux… Bref, mieux vaut se revoir des passages ponctuellement sur le net. les 2 heures de film sont vraiment trop longuettes...
Tout est dit déjà mais ce n'est rien parce qu'il n'y a justement rien a dire. Il faut le voir. C'est beau, c'est fascinant, c'est dansant, émouvant et la chanson de Gene Kelly. Magnifique
On prend les mêmes que dans les Parapluies et on recommence. Triste ! Pourtant les actrices n'y sont pour rien, mais quand ça ne passe pas, ça ne passe pas.
J'avoue ne pas être un grand fan de comédies musicales, mais ce film m'a franchement plu. J'ai beaucoup aimé les personnages et les acteurs, de Catherine Deneuve à Michel Piccoli. Les chansons sont sympathiques, quoiqu'un peu trop longues et l'histoire est vraiment sympathique. Mais je n'ai pas trop aimé la multitude de personnages et les intrigues secondaires peu intéressantes.
"Du plomb dans la cervelle, de la fantaisie à gogo..." Ces paroles extraites de la "chanson des jumelles" résument bien le ton et l'ambition du film. Ce classique de Jacques Demy entend divertir le spectateur de manière intelligente et subtile, grâce à ses thèmes musicaux inoubliables, ses chorégraphies envoûtantes et sa réflexion sur l'amour et sa possible prédestination. Le film, génialement coloré, est en fait à l'image de ses fabuleux interprètes: innocent et enjoué, léger et déchirant, drôle et charmant. Demy, avec sa suprême élégance narrative et visuelle, a réalisé là une ode indémodable à la joie, à l'art, à l'amour. A la vie.
"Les Demoiselles de Rochefort" est un hommage aux comédies musicales américaines, à la fois parce qu'il reprend la structure de l'alternance entre scènes parlées et numéros chantés et dansés, et aussi parce que l'immense Gene Kelly fait partie d'un casting de choix. La forme du film n'empêche toutefois pas (et heureusement) l'épanouissement du style de Demy, à savoir des correspondances entre couleurs qui n'auront peut-être jamais été aussi belles et complexes, des dialogues malicieux et d'une drôlerie propre à la Nouvelle Vague et enfin un lyrisme souvent favorisé par la sublime musique de Michel Legrand (auquel il est fait un clin d’œil particulièrement savoureux). Même si le film n'échappe pas à une certaine cruauté, il dépasse cette tension dramatique par le rire ou l'amour qui unit certains personnages. Au final, Jacques Demy aura réussi à émouvoir et parfois même à bouleverser en réalisant avant tout un grand film sur le bonheur.
Les demoiselles de Rochefort est un film culte dans la catégorie des films musicaux français, réalisé en 1967 par un maître dans ce ce genre d’art : Jacques Demy. Les parapluies de Cherbourg présentent la même structure de titre, mais leurs similitudes vont bien au-delà. Mais rentrons maintenant dans les détails.
Fort du succès des parapluies de Cherbourg, Demy reprend sensiblement les mêmes thèmes dans la mise en scène de sa nouvelle oeuvre. On retrouvera ainsi l’ambiance basée sur le contraste entre l’intérieur et l’extérieur, qu’on pourrait presque affubler d’une majuscule chacun tant ils sont importants. Le thème du domicile, en particulier, est important : le scénario insiste sur l’impossibilité de sortir de chez soi quand on tient un commerce qui rassemble les foules, tel un catalyseur de quiproquo comme cela avait été aussi réussi à Cherbourg. Mais c’est aussi une vitrine : la caméra se positionne toujours de manière à avantager la proximité et engager la Rencontre. Le bar donne sur une place majeure de la ville.
On retrouve d’autres lieux importants, des points forts dans une ville digne d’un labyrinthe pour le spectateur qui ne la vit que par bribes. Premier défaut à cette mise en scène jusqu’ici envoûtante : les liens entres les lieux ne sont liés qu’aux personnes ; ce terreau, infertile au quiproquo, rend incohérent l’embrouillamini qui gonfle. Et si la chorégraphie n’est même pas à discuter tant elle semble orchestrée au millimètre, sa mise en valeur est gâchée par des costumes certes originaux mais qui se répètent et ne changent pas.
Quand à la musique, sa diversité lui rend honneur, et son interprétation époustoufle, mais il est parfois dommage que les enchaînements entre deux chansons soient si soudains car ils gâchent celle qui se finit et trouble la compréhension de celle qui commence.
Il faut accorder une qualité immense à la production : l’art y est, il fait même le film à lui tout seul tant par les plans que la danse ou le chant. Mais pour faire de l’art, il faut la matière. Il fallait par exemple trouver des acteurs qui sachent non seulement jouer, mais aussi chanter dans la majorité des cas, voire danser ! Que des acteurs et actrices réputés puissent remplir tous ces rôles sans anicroche est une grande chance pour le cinéma. L’intervention de Gene Kelly est par ailleurs pertinente.
Le scénario pourrait tout à fait convenir à une pièce de théâtre. Le film est d’ailleurs découpé en un nombre variable d’actes, selon le point de vue qu’on adopte. Personnellement, j’en vois trois, qu’on note lorsqu’une scène importante se termine et qu’elle passe à tout autre chose après un blanc (un blanc avec écran noir, précisément).
Il est difficile de penser qu’un jour, et même plusieurs, des gens aient travaillé pour obtenir un scénario si tentaculaire et complexe. De quoi partaient-ils pour cela ? Combien d’idées ont été émises ? Comment ont-ils cousu une si grande tapisserie de si nombreux fils possibles ?
Rares sont les films qui poussent le quiproquo et la confusion si loin, pour les régler parallèlement en toute fin de l’oeuvre. Le désordre gonfle et attire perpétuellement le spectateur, qui ne peut se séparer du déroulement de l’histoire jusqu’à que la fin survienne et le laisse pantois devant une telle manifestation d’ardeur artistique.
Les demoiselles de Rochefort est en fait un des grands succès de Demy autant au niveau critique qu’au niveau artistique. Sa réussite fait dire en direct au spectateur qu’il n’a pas envie que les personnages quittent Rochefort, et lui-même n’a pas envie de quitter le film. L’histoire, complexe et prenante, est assortie d’une chorégraphie et de chants étonnants, et les lourdeurs ne tiennent qu’à la densité de chansons et à l’abus d’eau de rose pour égayer une oeuvre déjà si parfumée d’art.
On retrouve encore une fois le parfait mélange de Jacques Demy et Michel Legrand, qui nous livrent beauté, émotion et joie dans un seul et même film. Je ne suis peut être pas la plus subjective car il fait parti de mes films préférés depuis mon enfance. Mais quelle joie de le revoir encore et encore!! Entre des acteurs excellents (dont la présence de Gene Kelly qui brille par sa danse) et une bande son sublime (pas très étonnant venant de Michel Legrand) on se laisse bercer par Rochefort et ses demoiselles tout au long du film. A voir absolument lorsqu'on a besoin d'un remontant!!
Maintenant, j'en suis sûr et certain à plus de cent pour cent. Je suis doté d'une curiosité qui dépasse toutes les limites. Je m'explique: il y a de cela deux semaines (si ma mémoire ne me trahit pas), j'avais rédigé une critique sur « Les parapluies de Cherbourg ». Devant ce film, je m'étais tellement ennuyé que j'avais fini par dire que c'était pas demain la veille que j'allais à nouveau mater une comédie musicale. Mais ma curiosité débordante a fini par prendre le dessus et m'a guidé en direction de ces « Demoiselles de Rochefort ». Mais le résultat final est le même. Je vais même le résumer en deux mots: simplement atroce. Un film peut rapidement devenir un véritable chemin de croix. Et bien, celui là en a été un pour moi. J'ai vraiment beaucoup souffert pour en arriver au bout. J'ai rien aimé du tout. D'abord, les sœurs Garnier sont vraiment désagréables. Très jolies d'accord, mais incroyablement bêcheuses. La musique, c'est pareil, j'ai pas aimé du tout. Elle vaut pour ainsi dire quasiment pas un kopeck. Et que dire des chansons? Elles sont tout simplement... stupides pour rester correct. Je dirais même douteuses parfois. J'ai le souvenir d'une rime entre érudite et frite... Les dialogues, c'était du même acabit. Le point culminant étant atteint lors du jeu de mot entre perm et Nantes qui donne: perm à Nantes. Un jeu de mots répété quand même à sept reprises... au cas où on aurait pas percuté. Et pour terminer, j'en arrive aux chorégraphies et là, c'est l'extase peut-être même plus. Je croyais avoir vu le pire après avoir regardé « Grease », mais là, j'ai trouvé encore mieux que ça. Malgré la destruction en règle à laquelle je viens d'opérer, je suis le premier à reconnaître sans sourciller une seconde que ce film était sans aucun doute très original pour l'époque. Mais de nos jours, la pilule ne passe plus du tout. Finalement, la seule raison valable pour regarder ces « Demoiselles de Rochefort », c'est pour renforcer sa culture cinématographique française. Et rien d'autre.
Un pur moment de bonheur. LA comédie musicale française, digne des meilleures réussites américaines. Un casting à tomber par terre, des séquences rythmées, admirablement chorégraphiées et chantées (superbe Danielle Darrieux qui chante elle-même) et, surtout, des personnages fouillés, vivants, d'une vraie richesse dramatique (Simon Dame joué par Piccoli). Un bijou qui n'a pas pris une ride.
Sans hésitation, un de mes films préférés. Les chansons sont parfaites, tout comme les acteurs, les costumes, les chorégraphies... En plus, on a droit à une petite apparition de Gene Kelly, irrésistible. Impossible de ne pas avoir un grand sourire après ce film, et pas seulement à cause de l'"happy end".
Film génial!!! J'adore ce film depuis que je suis toute petite !! Les chansons, les acteurs, les décors tout est parfait! Par contre la fin m'agace toujours autant: spoiler: on ne voit pas la réaction de Delphine lorsqu'elle voit enfiiin Maxence.
Jacques Demy restera à jamais l'inventeur d'un style singulier. Christophe Honoré en serait aujourd'hui son héritier dans un style plus sombre et tourmenté. Certes, les histoires d'amour paraissent simplettes et triviales mais pleines de charme. Le jeu sur les couleurs donne une touche très moderne à ce film. Même sans être fan de ce style, on reste sous le charme et les Demoiselles aura marqué l'histoire du cinéma français.