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Plume231
3 906 abonnés
4 639 critiques
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2,0
Publiée le 18 avril 2011
La démarche de Robert Rossen était compréhensible, il voulait représenter le plus intelligemment possible la vie d'Alexandre le Grand comme le montre certains décors très soignés historiquement et certaines scènes de discussion en particulier pour celles mettant en scène Aristote et qui montrent ses contradictions. Mais le réalisateur-scénariste a oublié de faire une chose importante: réaliser un spectacle capable de convaincre le plus grand nombre. Alors pendant la première heure (voir un petit peu plus!), on a le droit à l'opposition entre Alexandre et son père. Opposition mise en scène de manière guère convaincante puisque ce n'est uniquement du bavardage assez pompeux sans la plus petite scène d'action à l'horizon. Mais encore cette première est-elle rendue digeste par la présence de Fredric March et de Danielle Darrieux qui donnent les seules interprétations intéressantes du film. La seconde partie est pire encore. Normalement, c'est là où Alexandre devient vraiment Alexandre le Grand et fait des conquêtes incroyables. Or la plupart de ses conquêtes sont bâclées par une voix-off vite fait, bien fait (enfin "bien fait"...!), et le peu que l'on voit c'est un jeune con conquérir du sable et des cailloux (à ce compte-là même un épisode de "Dora l'exploratrice" est plus excitant!). Il y a bien quelques scènes de bataille mais la pauvreté consternante de ces dernières ne sert qu'à mieux montrer l'aspect très bancal de l'entreprise. Richard Burton, grosse moumoute blonde et autobronzant, se contente de débiter ses répliques de façon sentencieuse, et Claire Bloom est totalement desservie par son rôle qui aurait pu être important mais qui n'apparaît que de manière épisodique et donc en définitive ne sert strictement à rien. Il ne faut pas s'étonner avec tout cela que l'intensité et l'émotion sont deux qualités totalement absentes de ce film qui est un beau ratage du genre.
Dans ce péplum historique Robert Rossen nous montre comment Alexandre de Macédoine, dit "Alexandre le Grand", s'est lancé à a conquête de l'Orient et de l'Empire perse. Et si nous avons le droit à un très bon casting (Richard Burton, Fredric March et Claire Bloom font très bien le job!) et à de très beaux décors, malheureusement l'histoire est assez ennuyeuse à suivre et la mise en scène manque cruellement de dynamisme, d'élégance et de séquences spectaculaires digne de ce nom. Une superproduction au final assez décevante et qui souffre de la comparaison si on devait la comparer avec des films comme "Spartacus" ou "Ben-Hur".
Je rejoins pas mal de critiques. On s'ennuie effectivement ferme. Je crois tout simplement que le sujet n'est pas passionnant. Si l'on compare avec les péplums bibliques (Ben hur, le roi des rois) on n'a pas le souffle épisode qui nous tient en haleine. Si l'on ne connaît pas Alexandre le Grand et l'histoire de la Grèce antique, on se perd facilement. Pourtant le péplum est réussi quand même dans sa facture et remplit bien son rôle avec les costumes, les chevauchées, les espaces, les rois et les reines. Avec en plus Danielle Darrieux qui a un rôle récurrent.
Comme il est quand même un peu fort de café de tenter de s'identifier à un tyran sanguinaire, le film manque de souffle et c'est là son gros problème pour ce qui se veut un péplum épique. Quelques ellipses ternissent un peu la lisibilité du scénario mais dans l'ensemble le film se tient à peu près et vaut surtout pour ses décors, ses costumes et son interprétation avec Marsh comme on ne l'avait jamais vu, Cushing qui jouera pour la Hammer l'année suivante, Burton impeccable, sans oublier Danielle Darrieux, sobre mais sublime.
S'il est un genre cinématographique qui s'est considérablement amélioré avec le temps, il s'agit bien du péplum, on s'en rend bien compte avec "Alexandre le Grand", qui a connu sa version dans les années 2000. Si les décors et costumes sont bien soignés, bien que parfois un peu "kitsch", le manque patent d'intensité et la lenteur des scènes de bataille font ressentir le poids des années. Dans le genre, "Spartacus" de Kubrick et "La chute de l'Empire romain" sont bien plus réussis, et restent des chefs-d'oeuvre en la matière. Les interprétations sont elles aussi en demi-teinte, Richard Burton manquant cruellement de charisme.
Ce film est une relique, un fossile, un débris. La mise en scène saturée, les clichés de l'époque, et surtout batailles (ah, les batailles...) laissent le spectateur dubitatif. Le film date. Il a été réalisé il y a plus de 60 ans. Le film manque de rythme, de souffle, alors que d'autres péplums de l'époque (les Dix commandements, Ben Hur), parvenaient à tenir le spectateur en haleine). Alexandre est idéalisé comme dans le film de Stone: ses actes de barbarie ne sont pas montrés, et le côté machiavélique du personnage est quelque peu éclipsé. Le film a cependant le mérite de narrer de manière plutôt fidèle et complète l'épopée d'Alexandre (ce que ne faisait pas le film de Stone), en présentant de manière réussie des scènes célèbres, nottament l'assassinat de Darius, l'incendie du palais de Persépolis et en étant assez lucide sur les enjeux politiques en Grèce et en Perse. Plutôt prenant par moments mais jamais poignant, lent mais pas insupportable, le film se laisse finalement regarder, n'étant pas inintéressant du point de vue historique. à condition de passer outre le ridicule des "décors" de "Babylone" (un mur, une tente et une statue!), de "Pella" (je rêve où...apparaissent une église et un fil électrique?) des batailles (et de ces combats au corps à corps d'un réalisme, d'une intensité et d'une virtuosité...), etc... Un film qui a affreusement vieilli mais qui offre une version honnête de l'épopée d'Alexandre, ce que ne faisait pas le film de Stone
Alors bien sûr, ce genre de film en costume/jupette en CinémaScope et Technicolor fait un peu daté, les batailles sont molles et le film est très bavard. Mais cela reste une très bonne approche du personnage historique d'Alexandre (la meilleure jusqu'à aujourd'hui ?). Richard Burton dans le rôle titre est très convaincant et j'ai suivi avec un vrai plaisir les intrigues politiques, les trahisons et autres péripéties sur le chemin de la conquête de l'Orient par Alexandre.
tous les ingrédients du grand péplum : guerre, trahison, religion et tenues colorées. Pour le reste les combats ressemblent plus à Astérix contre les gaulois qu’à une vraie bataille, et les longueurs (lourdeurs ?) sont parfois insupportables. Les acteurs en font vraiment des tonnes, Richard Burton en tête, sans arriver à la cheville de Charlton Heston A.K.A the Moïse. Finalement assez décevant.
Un péplum un peu décevant. Bien que l'ensemble soit relativement soigné et plutot bien mené (on ne s'ennuie pas), l'oeuvre se révèle tout de même assez limitée, pour ne pas dire conventionnelle, Rossen semblant être moins inspiré par les aventures de son héros que lorsqu'il réalisa "L'Arnaqueur", ou autres "Fous du roi". Interprétation quant à elle inégale, avec un Richard Burton au jeu assez puissant, mais relativement éclipsé par les seconds rôles, notamment Danielle Darrieux, et surtout Fredric March et Peter Cushing. Claire Bloom livre quant à elle une performance très en deça de celle qu'elle avait atteint dans le sublime "Les Feux de la rampe." De plus, les scènes de bataille sont assez vieillottes et font plutot fauchés (peu de figurants, aucune goutte de sang, des acteurs qui se contentent de taper sur les boucliers ou de tomber.) Enfin, il faudra bien expliquer à Harry Andrews que quand son personnage est mort, il faut qu'il fasse bien attention à ne pas bouger la tête, car sinon, cela ne fait pas très sérieux. Ceci dit, ne boudons pas trop notre plaisir : l'ensemble se laisse regarder agréablement, mais il est vrai que l'on pouvait s'attendre à mieux.
"Alexandre le Grand" est un péplum tout ce qu'il y a de plus classique pour l'époque avec ses habituels clichés. Mais si l'histoire souffre de quelques longueurs, on suit avec plaisir les aventures de ce grend conquérant macédonien. Dans tous les cas, ce long métrage reste bien meilleur que celui d'Oliver Stone quelques décennies plus tard.
Avant le film d'Oliver Stone (qui est loin d'être une réussite totale), il y a eu ce film sur Alexandre le Grand datant des années 50 avec l'excellent Richard Burton qui incarne l'un des plus grand conquérant de l'Histoire. Certes l'interprétation est de grande qualité mais malheureusement les scènes de combat sont assez vieillottes. Ce n'est pas un grand film mais il se laisse regarder si on aime le genre.
Robert Rossen réalise ici un biopic sur Alexandre le Grand, avec Richard Burton dans le rôle titre. Le film s'attarde beaucoup sur les premières années du personnage, et sa relation avec son père. Les fameuses conquête vers l'Orient étant rapidement expédiées dans la dernière partie. Le scénario élabore ainsi des idées intéressantes, en creusant la relation entre Alexandre le Grand et Philippe II de Macédoine, et en évoquant la politique interne de la Grèce de l'époque. Mais si l'ensemble n'est pas ennuyeux, il manque de souffle. Malgré de bonnes répliques, et de bons acteurs (Richard Burton est très imposant dans le rôle du conquérant orgueilleux, et s'appuie sur de solides seconds rôles), on n'atteint pas la qualité des grands péplums de l'époque. Notamment parce que le côté épique n'est pas présent : au cœur de l'intrigue, les batailles sont pourtant rapidement montrées, et de manière pas très convaincante (si les costumes sont réussis, les chorégraphies laissent à désirer). Si bien que "Alexander the Great" a un côté mou, ce qui est fort dommage vu le sujet du film.
Avant celui d'Oliver Stone, Robert Rossen s'était attelé à la réalisation de la vie d'un des plus illustres soldats de l'Antiquité vénéré par les plus grands stratèges des siècles à venir. Cette petite fresque (2h) est un régal au niveau photographie et couleur grâce au Technicolor et au Cinémascope. Richard Burton endosse de façon convaincante le personnage historique. Bien que la réalisation est académique et que certains passages traînent un peu en longueurs, ce péplum réserve de bons moments de bataille, de bravoure, de romance et une assez bonne reconstitution d'époque.
Il n'y a pas grand chose à dire sur cet Alexandre qui n'a rien de “Grand”. Tout y est en effet faussement “Grand” sauf l'ennui qu'il distille scènes après scènes. On le regarde comme une curiosité que l'on verrait dans un cabinet et on rit des cheveux blonds de Burton, des décors qui tremblent et des yeux d'un mort qui vacille. Comme disait Frank Zappa le Grand ”Cheapness à son meilleur“ !
Je ne mets pas très mauvais juste pour les efforts du peintre décorateur qui a fait une sacré belle job sur les boucliers, pour le sang qui rougit la rivière et le choix des tissus . C'est vous dire le Grand intérêt que suscite ce film mal scénarisé, mal joué et qui Grand mal nous fait!
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1,0
Publiée le 18 juin 2021
Alexandre le Grand n'est pas loin s'en faut un grand ou bon film. Commençons par là en fait pour une épopée historique c'est vraiment très ennuyeux et sans grand intérêt. La chose la plus émouvante dans ce film est peut-être la coiffure de Richard Burton. Burton a l'air beaucoup plus âgé que ses 29 ans réels. Fredric March porte une barbe ridicule mais heureusement pour nous il est tué à la moitié de l'histoire. Claire Bloom est toujours aussi charmante. Je ne sais pas ce que Robert Rossen voulait faire avec ce film mais les séquences de combat sont plutôt ennuyeuses et le scénario n'est pas assez intéressant pour en faire une véritable épopée et même s'il est filmé en Cinémascope. Au final, Alexandre le Grand est un film historique inexacte et ennuyeux. Regardez-le si vous voulez jusqu'à ce que Fredric March meure puis éteignez-le...