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    Les Maîtresses de Dracula
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    24 critiques spectateurs

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    Anonyme M
    Anonyme M

    61 abonnés 1 655 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2021
    difficile de mettre une note, film affreusement vieux et a affreusement mal vieilli. le type de film long pas intéressant.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2021
    encore une production Hammer (je les collectionne actuellement). Cette fois le grand Peter Cushing y incarne Van Helsing le chasseur de vampires. C'est vrai que ces films d'horreur d'époque ne font plus frissonner personne aujourd'hui mais les décors, l'ambiance gothique et les grands acteurs et réalisateurs de la firme (ici l'inoxydable Terence Fisher derrière la caméra) donnent à ces films un délicieux gout de bonbon anglais. 3 / 5
    Run
    Run

    3 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2021
    1960. C'est aussi l'année de Psychose. Etait-ce la mode des relations mère-fils qui disjonctent? Bref. Un tres beau générique bien artistique. Bonne ambiance au village au début avec des aubergistes bien sympa. Beaux décors. La baronne pas très charismatique et son fils pas beaucoup mieux. Peter Cushing en Van Helsing est fidèle à lui-même et sauve le film de sa banalité grâce à sa présence bienvenue. Dracula est mort mais il a ses adeptes, nous dit la voix off. Une secte de vampires pour ainsi dire. Rien de bien passionnant dans les faits mais ça se laisse regarder avec curiosité.
    thor
    thor

    48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2020
    Les films de la hammer de cette époque se démarque vraiment des autres,et Les maitresses de Dracula ne fait pas exception.Les décors ,les costumes et les personnages sont vraiment réussis.Cushing attire l attention comme toujours.Un des meilleurs films de la hammer,et cela malgré l absence de C.Lee.
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2019
    Christopher Lee ne souhaitait pas reprendre son rôle de Dracula dans ce film qui est présenté comme la suite de « le cauchemar de Dracula ». L’ayant refusé pour motif personnel, c’est David Peel qui l’avait remplacé mais dans le rôle d’un autre vampire, le baron Meinster. Cependant, le titre du film est resté « Les maîtresses de Dracula ». C’est un film de la prestigieuse Hammer, très bien tourné avec une ambiance et des décors somptueux, typiques de cette maison de production.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Les Hammer de l'âge d'or se dégustent toujours pour leur côté indémodable tout en étant kitsch et surannés. Celui-ci développe un gothique gentiment carton pâte, sans jamais verser dans le ridicule. Au contraire, on peut dire que l'ambiance est réussie. Peter Cushing fait le job avec sa voix caverneuse et ses sourcils froncés dans une honorable histoire de jeune innocente tombée aux mains de vampires. C'est tout ce que l'on aime dans ce type de production: de l'efficacité à l'ancienne, des réussites et des points faibles attachants.
    Certainement pas effrayant mais très divertissant.
    Chaill
    Chaill

    18 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2017
    Fin des années cinquante: le cinéma d'épouvante est dépassé et plus à la mode du tout, jusqu'à ce qu'une maison de prod britannique, jusque là spécialisée dans le film d'aventures du style Robin des bois en jupette, décide de dépoussiérer tout ça, en s'attaquant à des mythes du genre: entre autres Frankenstein, la momie et bien sûr Dracula. Maintes et maintes fois copiée, et jamais égalée bien sûr, la Hammer, bien aidée par son réal favori Terence Fischer, sait créer des films captivants, sans temps mort, à l'ambiance gothique prenante, le tout avec des acteurs incroyables crevant l'écran toujours plus à chaque film; avec bien sûr en tête Peter Cushing et le grand Christopher Lee.
    Ce dernier est absent du présent "Maitresses de Dracula" pour raisons personnelles nous dit la petite histoire, remplacé par le jeune baronnet Meinster (donc pas de Dracula vous l'aurez compris --> titre mensonger), un jeune noble enchainé par sa mère et délivré par une jeune fille de passage. Le prêtre du village fait donc appel à Van Helsing (P. Cushing) pour stopper les méfaits du vampire.
    Nous somme ici dans le plus pur style Hammer cité plus haut, l'ambiance gothique du XIXe siècles est parfaite, la mise en scène sans temps mort comme à l'accoutumée avec Fischer. Seul bémol: les éternelles chauve-souris en carton suspensues à des fils font quelque peu pitié... Ce film est un classique du genre, pour preuves plusieurs parodies s'en inspirent: le baronnet Meinster rappelle le vampire homosexuel du Bal des ampires de Polanski, et la gouvernante du chateau qui se retourne sans cesse dans l'escalier fut parodiée plus tard avec la fameuse Frau Blucher de Frankenstein Junior.
    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Pas le plus connu ni le meilleur des films de la Hammer et de Terence Fischer mais intéressant tout de même.Malgré le titre, pas de Dracula à l'écran mais un de ses rejetons qui prête plus au sourire qu'à l'effroi.Le film vaut surtout pour ses magnifiques décors et ses couleurs d'une grande beauté, l'intrigue restand finalement assez classique.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Le titre est purement mensonger (Dracula n'apparaissant à aucun moment), mais bon passons. On retrouve dans ce film tout le talent de Terence Fisher pour la mise en scène et le sens esthétique. Terence Fisher, le cinéaste modèle de la Hammer. Il faut avouer que ses réussites sont nombreuses au sein de cette firme. Il a fallut toutefois attendre longtemps pour qu'il soit reconnu comme un vrai réalisateur-auteur car, durant sa carrière, il fut beaucoup méprisé par les critiques notamment en France. Nombres de ses films hammerien peuvent être vu comme étant plus que de simples divertissements horrifiques : ils se caractérisent par un mélange de conte de fées, mythe et sexualité. Ils baignent dans des thèmes chrétiens et comportent habituellement un héros vainquant le pouvoir des ténèbres par l'alliance de la foi en Dieu et de la raison, par contraste avec les autres personnages aveuglés par leurs superstitions ou leur rationalisme. D'ailleurs, Fisher considérait lui-même ses films comme des contes de fées pour adultes.
    Pour en revenir aux Maîtresses de Dracula, on a le plaisir de retrouver l'impeccable Peter Cushing dans le rôle de Van Helsing. La grande révélation du film demeure l'éblouissante Yvonne Monlaur qui demeure sans aucun doute l'une des plus belles actrices dévoilées par la Hammer. L'un des points forts du film est qu'il met en place des sous-entendus assez ambiguës sur certaines formes de sexualité rattachées au vampirisme : le Baron Meinster n'est-il pas un authentique vampire oedipien dont l'attitude vis-à-vis de sa mère est des plus équivoques ? De même qu'un brin de lesbianisme semble percer au moment où Gina s'apprête à vampiriser Marianne. Il y aussi un moment très intéressant à la toute fin du film : après que Van Helsing ait triomphé du diabolique baron vampire, lui et Marianne s'étreignent. Toutefois, avant qu'ils ne le fassent, il y a un léger moment de pause entre eux où ils se regardent comme s'ils allaient s'embrasser. Les trois films de Dracula qui ont suivi (Dracula Prince des Ténèbres, Dracula et les femmes, une messe pour Dracula) se déroulent sans la présence de Van Helsing, ce qui indique qu'après les événements des Maîtresses de Dracula, Van Helsing ait épousé Marianne et fondé une famille avec elle. Le film suivant où Peter Cushing apparait est Dracula 73 où il joue un descendant de Van Helsing, Lorrimer. Bref, de quelle preuve supplémentaire avez-vous besoin ? Même si le scénario demeure très classique (un vampire qui va semer le chaos dans un petit village avant d'être pourchassé et vaincu), les Maîtresses de Dracula est une vraie réussite tant du cinéma Hammer que du film fantastico-épouvante.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Après le succès du "Cauchemar de Dracula" (sorti en 1958), la Hammer s’est retrouvée face à un dilemme : comment faire fructifier cette potentielle saga alors que le méchant du titre est mort à la fin du premier opus ? Le studio a, alors, employé la même méthode que pour "Frankenstein s’est échappé" et a, ainsi, sorti, dès 1960, une suite, privée de son monstre star… mais recentrée sur Peter Cushing, la vedette maison. L’idée (vraisemblablement dicté par le refus provisoire de Christopher Lee de reprendre le rôle du vampire) ne manquait pas d’intérêt et permet de retrouver le formidable Van Helsing, toujours très actif dans sa quête d’éradication du genre vampirique… mais, également, de varier un peu le bestiaire en proposant d’autres vampires que celui créé par Bram Stoker. Exit, donc, Dracula qui fait place au Baron Meinster, campé par le méconnu David Peel. Malheureusement, et c’est sans doute le seul point incontestablement impardonnable du film, la Hammer a visiblement été effrayée par la notoriété, trop confidentielle pour un grand public, de Van Helsing et a voulu assurer le coup en appelant le film "Les maîtresses de Dracula"… alors que Dracula n’apparaît pas dans le film (il est simplement cité pour faire le lien avec l’opus précédent) ! On pourrait crier, à juste titre, au scandale et à la publicité mensongère… mais, les années aidant, cette escroquerie participe, désormais, au charme de cette suite, qui s’avère franchement réussie même si on ne peut pas vraiment parler de renouveau. En effet, la structure de l’intrigue est sensiblement identique à celle du "Cauchemar de Dracula", spoiler: avec une longue introduction (présentant le méchant et ses motivations) suivie de l’arrivée de Van Helsing, qui va le traquer et protéger le jeune femme en détresse, objet de toutes les convoitises (vaguement lubriques) du monstre
    . On se rend, d’ailleurs, très vite compte que le changement de méchant est très artificiel puisque le Baron Meinster est une copie quasi-parfaite du Comte Dracula (mêmes canines, même cape, même noblesse, même attaque sexuée…). Heureusement, David Peel propose quelque chose de différent dans son approche du personnage, qui s’avère un peu plus complexe que prévu, notamment spoiler: en raison de sa captivité initiale et de ses relations avec sa mère
    mais, également, de dialogues bien plus élaborés que son prédécesseur. Le désamour du public concernant l’interprétation de Peel (considérée comme fade et, surtout, indigne de celle de Christopher Lee) me parait, dès lors, un peu injuste, l’acteur ayant surtout eu la malchance de faire suite à une icône qui, comble de malchance, a repris le rôle par la suite… le condamnant, ainsi, à l’oubli. Le reste du casting s’en sort aussi très bien. Outre le toujours parfait Peter Cushing (qui n’a décidemment, pas son pareil dans les scènes d’affrontement où il fait ressentir toute la souffrance et l’abnégation de son personnage), on retrouve Yvonne Monlaur dans l’inévitable rôle de la proie un peu cruche (mais qui compense par un physique moins aseptisée qu’à l’accoutumée), Martita Hunt en inconsciente mère protectrice, Henry Oscar en amusant directeur de pension pour jeunes filles et Freda Jackson en cabotine servante. "Les maîtresses de Dracula" est, par ailleurs, le premier film de la Hammer à représenter le vampire sous la forme d’une chauve-souris (ce qui donne des séquences extraordinairement kitschs aujourd’hui) et à exploiter l’absence de reflet, ce qui vient compléter un peu plus l’iconographie du montre telle qu’on la connaît aujourd’hui. Le film renforce, également, l’image christique de Van Helsing… dont on ne peut que regretter qu’il s’agisse de la dernière véritable apparition dans la saga (les épisodes où Dracula sévit dans le Londres des 70’s mettant en scène le descendant du chasseur). Le film enfonce, enfin, le clou de la sexualité (qui reste très suggérée) et de la violence frontale spoiler: (le sang qui jaillit du coeur planté d’un pieu, le Baron Meinster défiguré à coup d’eau bénite…)
    . Pour autant, "Les maîtresses de Dracula" n’est pas sans faiblesse, loin de là. Côté mise en scène, Terence Fischer a beau nous livrer une copie propre et s’autoriser quelques idées intéressantes spoiler: (le réveil de la première victime aidée de la servante, le final dans un moulin comme hommage à Frankenstein, et sa roue utilisée comme croix)
    , il ne soigne pas toujours son rythme (plusieurs séquences paraissent un peu longuettes) et aurait dû se montrer plus exigent sur la BO qui apparaît quelque fois maladroite pour un film d’horreur classique spoiler: (voir le premier affrontement entre Van Helsing et le Baron Meinster)
    . Quant au scénario, outre son côté un peu "redite", il se laisse aller à quelques facilités dispensables ( spoiler: voir notamment la guérison miracle de la morsure de Van Helsing !
    ) et autres incohérences ( spoiler: pourquoi tuer la Baronne Meinster alors que sa transformation ne semble pas avoir altérer son esprit ? Pourquoi Marianne accepte-t-elle la demande en mariage du vampire après ce dont elle a été témoin au château ?
    ), oublie certains personnages sur la route ( spoiler: la servante hystérique est sous-exploitée, les "maîtresses" du vampire sont oubliées dans le final…
    ) et se montre, somme toute, décevant quant au sort réservé au Baron Meinster ( spoiler: qui s’écroule à la vue d’un crucifix géant… soit une mort bien moins spectaculaire que celle auxquelles Christopher Lee aura droit dans la saga
    ). Il n’en demeure pas moins que "Les maîtresses de Dracula" vaut bien plus que le statut d’illustre oublié de la saga "Dracula", coincé entre "Le Cauchemar de Dracula" et l’excellent "Dracula Prince des ténèbres", qui sortira 6 ans plus tard et renouvellera un peu la saga.
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Le scénario est subtil, au lieu de s'embarrasser à ressusciter Dracula on va s'intéresser à l'un de ses disciples, ce qui permet de varier complètement l'histoire du moins dans sa première partie. Parce qu'ensuite Cushing arrive avec sa petite mallette, mais son intervention s'intègre parfaitement au récit et on a droit à quelques séquences assez rares dans les films de ce genre spoiler: (l'auto guérison de Cushing, la maman du vampire mordu par le fiston, la servante qui aide les morts à sorti de terre).
    Les personnages secondaires sont bien croqués, les couleurs sont jolies et minutieusement choisies, la mise en scène est minutieuse. Bref, c'est pas mal du tout
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    Sans Christopher Lee, ce Dracula n'a pas la force du "Cauchemar" ; il n'en demeure pas moins que l'intérêt pour cette intrigue originale est généré par la mise en scène de T. Fisher, toujours aussi élégante. Les décors sont magnifiques, tout comme les "maîtresses", même si leurs interprètes sont plus nunuches les unes que les autres... Quelques longueurs malgré tout, que le remarquable Peter Cushing nous fait heureusement oublier.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Pour cette suite du premier "Dracula" de la Hammer, un nouveau démon séduit et vampirise des jeunes femmes, jusqu'à jeter son dévolu sur une institutrice française de passage en Transylvanie. Si David Peel est clairement moins charismatique en vampire que Chritopher Lee (voire un peu grotesque par moments), le film n'en demeure pas moins plaisant à suivre. Le début, mystérieux et inquiétant, attire la curiosité du spectateur, pour amener une suite de péripéties bien ficelées, ponctuées d'une touche d'humour bienvenue. Yvonne Monlaur incarne une "Dracula girl" pas très maligne mais intrépide, tandis que l'on retrouve Peter Cushing en Van Hesling flegmatique et déterminé. Par ailleurs, les décors sont riches, avec quelques scènes bien trouvées (le moulin, le château...), qui contrebalancent des trucages parfois vieillis (on se serait passé des chauve-souris en toc). Cependant, l'ambiance gothique de la Hammer fait toujours son effet, et "Brides of Dracula" s'avère être une suite très correcte.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 080 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2015
    Dracula au cinéma, c'est une longue, une très longue histoire. En fait, elle est presque aussi longue que le cinéma en lui même, c'est pour vous dire ! Le plus célèbre des vampires a pratiquemment autant connu de visages que de films différents. Et "Les Maîtresses de Dracula", le film dont on va parler aujourd'hui, est une anomalie dans le paysage, quelque chose d'anormal et d'inhabituel. Pas parce qu'il cherche à l'être, non, parce que Dracula y brille de par son abscence. Et aussi étrange que cela pourra vous paraître, il est bel et bien le meilleur de tous les films de vampires de la Hammer. "Le Cauchemar de Dracula" était un classique, un vrai, celui là pousse le personnage de Van Helsing encore plus loin et nous fournit une histoire, originale, réfléchie et bien plus aboutie. Le scénario est littéralement génial, et permet à cette suite de se démarquer du reste des métrages du genre, tout en nous fournissant une vision originale et nouvelle du mythe du vampire. En effet, Dracula vaincu, il fallait lui trouver un remplaçant, un nouveau vampire charismatique, un autre méchant démoniaque. David Peel prend le flambeau avec talent, et l'approche de son personnage se veut encore plus sensuelle et terrifiante. Car oui, Christopher Lee avait beau être très bon, je trouve ce David Peel largement meilleur. Ils est bien moins cliché que son prédécesseur, et nous fournit une vision nouvelle du vampire : il peut autant paraître gentil que terrifiant, séduisant que repoussnat. C'est cela, le talent, mes amis ! Pour tout vous dire, Saroumane/Dooku ne m'a pas manqué une seconde. C'est surtout parce qu'en fait le grand Peter Cushing, que je trouve largement au dessus, nous fait l'honneur d'interpréter le rôle principal de cette suite : le professeur Van Helsing, personnage qu'il reprend avec charisme, conviction et un brio certain. Il nous fait part de tout son talent, et nous gratifie d'une prestation unique et inoubliable. Et justement, pour les suites, ce qui manque le plus, c'est Peter Cushing. Même si Lee s'y trouve présent, il ne parvient pas à nous faire oublier le grand gentleman du cinéma fantastique des années 60. "Les Maitresses de Dracula", outre un titre français complètement hors-sujet, est à mon goût le meilleur Dracula de la Hammer, le plus aboutit d'entre tous, un chef-d'oeuvre intouchable et insurmontable. L'écriture est réellement excellente : cette manière qu'ils ont de jouer avec la mère du vampire, c'est tout simplement brillant spoiler: : on pense qu'elle est la méchante du film ( d'autant plus qu'elle ne manque pas de présence à l'écran ! ), pour finalement nous dévoiler que celui que l'on pensait le gentil était, au final, le grand méchant de l'histoire !
    . C'est la meilleure écriture de toute la saga : le scénario est vraiment excellent, comme je vous l'ai dis, et trouve son originalité là où les autres n'auront jamais voulu aller. Outre le fiat qu'il est très intelligent de jouer ainsi avec les personnages, les nombreux enjeux dramatiques sont très efficaces et bienvenus, offrant une sorte de non linéarité à l'oeuvre toute entière, parsemée de passages très beaux, parfois presque émouvants. Les acteurs sont très bons, bien que je trouve que Peter Cushing est celui qui en ressort le plus ( comme à son habitude, ai-je envie de dire ! ). Le passage où Van Helsing se cotérise est réellement impressionnant, surtotu pour l'époque : saisissant, bluffant, j'ai été conquis ! L'atmosphère soignée apporte énormément, et les décors et les costumes sont très esthétiques : ils font vrais, et c'est tout ce que l'on peut en souhaiter ! La musique est toujours aussi bonne, tout comem la réalisation du très talentueux Terence Fisher. A voir. Plus qu'un classique, un chef-d'oeuvre !
    djacno T.
    djacno T.

    37 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2013
    Excellents réalisation et scénario avec quelques scènes et trucages qui sapent la crédibilité de l'ensemble.
    spoiler: Les chauves souris, les incisives, les femmes vampires qui regardent Cushing sans intervenir...
    Comme toujours chez la Hammer, l'image et les décors sont sublimes. Un bon divertissement.
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