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Malevolent Reviews
984 abonnés
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3,5
Publiée le 28 avril 2013
Deux ans après l'incommensurable succès du Cauchemar de Dracula, la Hammer décide de continuer l'aventure malgré la mort du célèbre vampire à la fin du précédent film. Terence Fisher rempile donc derrière la caméra et se moque éperdument du sort du comte aux dents longues en mettant en scène cette séquelle où Van Helsing, toujours interprété par Peter Cushing, revient en Transylvanie et va devoir affronter un nouveau vampire en la personne du Baron Meinster, tout aussi cruel que son prédécesseur... Exit Christopher Lee, place à David Peel dans la peau dudit Baron, vampire machiavélique aussi rusé que dangereux qui va malheureusement être libéré de ses chaînes par une naïve jeune fille (notre Yvonne Monlaur nationale) venue malgré elle passer la nuit dans sa demeure. Invitée par la mère du Baron (la glaciale Martita Hunt), cette institutrice française à peine arrivée en Transylvanie va être la proie du suceur de sang et ne pourra être secourue que par l'intrépide Van Helsing, lequel va mener un nouveau combat contre les forces du mal. Bien que l'absence de Christopher Lee se fait cruellement ressentir, son remplaçant David Peel étant par ailleurs nettement moins convaincant pour ne pas dire ridicule lorsqu'il exhibe sa dentition pointue, cette séquelle réussit à divertir grâce à la mise en scène toujours aussi soignée de Terence Fisher qui utilise à bon escient de somptueux décors et des effets spéciaux aujourd'hui datés mais néanmoins en soi réussis. L'intrigue est quant à elle passionnante et nous replongeons avec plaisir dans cette Transylvanie sombre et brumeuse peuplée de légendes, de mystères et de créatures de la nuit assoiffées de sang. Une suite forcément inférieure mais toutefois efficace que l'on regarde avec le même plaisir.
Un peu moins bon que el classqiue "le cauchemar de dracula" cette suite sans Christopher Lee tient la route grâce au jeu de Peter Cushing toujours excellent en docteur Van Helsing et aux décors baroques et gothique.
Un bon cru Hammer par le réalisateur le plus célèbre du studio même s'il lui manque le très bon rythme du "Cauchemar de Dracula" pour totalement emporter l'adhésion. Attention le titre est trompeur car Dracula, donc Christopher Lee, n'apparaît pas dans le film mais son ennemi mortel le docteur Van Helsing, incarné par le très charismatique Peter Cushing, fait acte de présence. A noter à ses côtés d'une très belle actrice française, Yvonne Monlaur, dont on peut trouver dommage, même si Claudine Auger est très canon, qu'elle n'ait pas eu le rôle de Domino dans "Opération Tonnerre" (oui, quand je ne connais pas une belle actrice je regarde sur Wikipédia après avoir vu le film !!!). Malgré quelques petites raccords hasardeux bien visibles, l'ensemble tient très bien le coup avec des séquences très réussies notamment celle avec les ailes d'un moulin.
Comme toujours avec la Hammer et sa série vampirique, on note le présence d'un sous-texte sur la sexualité très présent. Içi l'homosexualité est évoquée de manière latente par le côté effeminé du vampire, ce dont Polanski se moquera d'ailleurs ouvertement dans son Bal des vampires. Ce volet vampirique, dont le Comte Dracula est absent de part le refus originel de Christopher Lee de reprendre son rôle, comporte également une dimension psycholigique très forte (la première victime du vampire est ainsi sa propre mère). Final célèbre dans un moulin à vent, dont le décor sera reprit par Burton dans Sleepy Hollow).
Un film d'épouvante tel que Les Maîtresses de Dracula de nos jours on ne le regarde plus pour avoir des frayeurs mais pour le cachet et le style gothique de la Hammer (bien que tous leurs films sont loin d'être des réussites) et dans son genre Les Maîtresses de Dracula est vraiment agréable. Pas le plus connu de la série des Dracula de la Hammer et pour cause ce fameux vampire est absent du récit donc pas de Chrsitopher Lee ici mais par contre Les Maîtresses de Dracula nous honore de la présence de Peter Cushing tout à fait à son aise dans la peau du professeur Van Helsing. Les Maîtresses de Dracula a une bonne histoire et l'ensemble est dynamique quant au début avec la scène du château c'est plein de mystère.
Après le succès du premier Dracula, la Hammer sort The Brides Of Dracula, un titre qui ment sur le contenu (marketing oblige) car Christopher Lee n’apparaît pas dans cet opus. Le scénario s’est complexifié, il y a plus de personnages, plus de personnages féminin comme le sous-entends le titre, tout ça rend le film un peu plus brouillon que son prédécesseur. Mais il y a tout de même le mythique Peter Cushing et quelques seconds rôles très bon comme la gouvernante ou le docteur porté sur la bouteille qui permettent de balancer certaines autres performances moins convaincantes comme celle du vampire principal qui évidemment n’a pas le charisme de Lee. La bande originale me semble quelque peu supérieure à celles des autres du studio britannique pourtant déjà efficaces, on y trouve notamment des références religieuses appuyés aussi dans le scénario. Le rythme du film n’est pas toujours maîtrisé et quelques scènes sont assez plates mais en contrepartie d’autres sont très sympa (la scène de guérison de Van Helsing par exemple) et au final ce Brides Of Dracula est assez divertissant.
Le début est étonnant : du merveilleux avec un fond oedipien flagrant. On pense un peu à « La Belle et la bête » de Cocteau (avec même la touche française apportée par Y. Monlaur). Le film tout entier ressemble à un conte de fée noir : la sortie du tombeau d’une femme vampire devient une sorte d’accouchement, le baron vampire est attendu comme le Prince charmant… Il est vrai que l’interprète du baron vampire paraît bien fade comparé à Ch. Lee, mais cette suite de l’adaptation du roman de Bram Stocker a un scénario qui rend très intelligemment justice à la dimension d’érotisme occulte du mythe.
Ce deuxième volet produit par la Hammer en 1960 et narrant les méfaits d'un vampire disciple du comte Dracula regroupe tous les ingrédients d'un genre revisité par la célèbre firme. Offrant aux spectateurs quelques scènes angoissantes, Terence Fischer nous concocte ici un film de qualité s'appuyant sur la composition toujours efficace de Peter Cushing en Van Helsing, s'entourant d'une galerie de seconds roles inquiétants (Martita Hunt et Freda Jackson), ajoutant un zeste d'érotisme et d'horreur dans une réalisation dans laquelle encore une fois les décors et la photographie prennent une place prépondérante. Un classique à redecouvrir mais devenu rare sur le petit écran.
Une institutrice, au nom des bons sentiments et de la morale chrétienne va libérer un jeune homme enchaîné par sa mère, la Baronne Meister. Et voilà Fisher repartit dans son éternel affrontement du bien et du mal en rassemblant l’équipe habituelle de la Hammer. Une fois de plus l’univers à la fois gothique et victorien, la photographie de Jack Asher et les maquillages de Roy Ashton font merveilles. Peter Cushing, toujours aussi bon dans le rôle de Van Hesling, donne la réplique à ces belles avec une mention particulière à Andree Melly au sex-appeal très pointu... Malheureusement le vampire n’est pas Dracula mais un disciple assez mièvre (David Peel) qui fait regretter Christopher Lee à chaque apparition, contribuant largement, ainsi qu' une mise en scène plutôt relâchée, à décrédibiliser l’ensemble. Constamment à la limite du parodique, le film se laisse pourtant voir, en particulier grâce à un final, très brillant.