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Aldrium
12 abonnés
142 critiques
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1,0
Publiée le 19 novembre 2021
Ce film est à la gloire de la NRA (national rifle of America) et a sans doute été largement subventionné par cette association pro-arme qui a dû écrire ce scénario creux et sans intérêt de ce film à la gloire du port d'arme. spoiler: Ce scénario creux se clot par un carnage qui ne fait même pas réfléchir un seul des protagonistes de cette histoire.
Jeu d'acteur mauvais, scénario mauvais, acteurs débutants, musique quasi inexistante... Que reste-t-il de ce film ? L'ennui ! Ne faites pas l'erreur que j'ai faite : regarder ce film de bout en bout en cherchant un moment où le niveau va décoller... Peine perdue et perte de temps !
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 28 juin 2021
Dear Wendy est facilement l'un des pires films que j'ai eu le malheur de regarder. Le film n'était même pas prometteur et il a échoué dans toutes ses tentatives de descriptions. Les acteurs étaient mauvais l'histoire était mauvaise et le film s'est éternisé c'est ce que j'ai ressenti en tous cas. Je sais que beaucoup de gens liront ceci et répondront automatiquement tu ne l'a pas compris. Non je l'ai parfaitement compris mais cela n'en fait pas un bon film en fait cela ne fait que souligner à quel point ce film est mauvais avec tant d'idéaux de points de vue et d'opinions sur les armes à feu et les enfants il ne parvient pas à les transmettre d'une manière qui en vaille la peine. Mais ce n'est pas étonnant quand on sait que c'est Lars von Trier qui en a écrit le scénario...
Dear Wendy est certainement l'un des films de chevet des membres de la NFA (la ligue pro-armes américaine), au moins jusqu'à sa fin qui rééquilibre (à peine) la balance, tant son scénario n'a de cesse de vanter la possession et l'utilisation des armes à feu. Gênant pour ceux qui ne partagent pas le goût de ces objets de mort, on tente de passer l'éponge sur les discours puérils tels que "si l'on ne s'en sert pas, cela n'est pas dangereux" ou "j'aime la puissance que sa possession me procure", pour regarder du côté de la profondeur intellectuelle du film, et cela pique encore plus. Délectez-vous d'un jeu d'acteurs pitoyable (Jamie Bell, subjectivement seule tête connue, est en-dessous de son talent, surtout à cause de son rôle ridicule), d'une fin violente totalement gratuite et sans morale (on continue d'entendre sa voix-off amoureuse de son arme, donc il n'a jamais compris tout le mal que faisait son revolver, à lui comme à son entourage, un échec cuisant d'évolution du personnage), d'un groupe d'ados qui se veut adultes mais font des gamineries de cour primaire, et surtout un scénario digne d'une mauvaise farce : le jeune homme qui tombe amoureux de son revolver qu'il nomme Wendy, lui écrit des lettres enflammées ou hésite à l'épouser, le triture dans la poche de son pantalon en soulignant le plaisir que cela lui procure (oui, on a compris le sous-entendu...). Ce concentré de ridicule est souvent incompréhensible de mauvais choix artistique (le groupe de personnage voulait faire un concours du chapeau le plus laid ? C'est plus que réussi) ou narratif (l'handicapé qui re-marche d'un coup à la toute fin...), on se sent face à un film qui semble totalement immature. Un film qui adore se tirer des balles dans le pied.
Un film qui nous embarque lentement dans un profond délire, réflexion sur le rapport entre les hommes et les armes. Von Trier devrait se cantonner plus souvent au scénario.
Quand je vois le nom de Lars Von Trier dans une distribultion de film, j'avoue que je me méfie toujours un petit peu et que j'y vais un peu à reculons. Mais ce film, réalisé par Thomas Vinterberg (Festen) et donc scénarisé par ce cher Lars Von Trier, est en tout point original. Tout d'abord en ce qui concerne cette voix-off qui nous suit tout au long du film (ou quasiment...). Cet effet de style est souvent considérer comme un aveu de faiblesse et peut alourdir inutilement le récit, mais ici il n'en fut rien. Elle se fond complètement dans l'avancement de l'histoire et nous guide inexorablement vers ce qui va être un final des plus explosif. Cette histoire d'amour entre un adolescent et ... spoiler: une arme (la fameuse Wendy) va conduire notre jeune gamin vers des chemins qu'il n'aurait jamais pensé escarper. On sent la folie de cette bande monter de plus en plus, via une organisation et une connaissance des armes qui va crescendo tout au long du film pour finalement se terminer dans un pandémonium final digne d'un western spaghetti. Dommage juste que le mobile de tout ce bordel soit très très léger, pour ne pas dire pire. La mise en scène est quant à elle très soignée et le bande son qui nous accompagne est très agréable à écouter. 5 ans après "Billy Elliot", intéressant de revoir Jamie Bell pour ce qui pourrait représenter pour lui une seconde révélation.
Si vous avez vu "Festen", alors ne regardez pas "Dear Wendy". Ou bien regardez d'abord ce dernier car vous allez vraiment être déçu. Le premier était sublime et là, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais on tombe dans les bas fonds du ridicule. Ça s'appelle l'américanisation, chose que beaucoup de réalisation font en se tournant vers le commercial. Alors certes, ça leur fait gagner plus d'argent mais pour le spectateur qui aime le cinéma, ce n'est pas bénéfique du tout. Ici, on nous compte l'histoire d'un jeune qui tombe amoureux de son arme et qui forme un groupe du même acabit. L'idée en soit n'est pas mauvaise mais à part ça, il n'y a pas grand chose à retenir de ce drame. Dans sa conception, on dirait franchement un téléfilm américain de milieu d'après-midi. Les acteurs sont, hélas, plus que moyens alors que Jamie Bell a quand même participé à de très bons films ("L'Autre Rive" et Billy Elliott" que je recommande). Musicalement, c'est tristement vide, c'est le néant. Et puis, je trouve que le tout est beaucoup trop téléphoné, chose sur laquelle, il ne faut pas trop lésiné. Tout partait d'un bon sentiment et au fil des minutes, tout ce petit monde s'écroule pas à pas. Le côté lettre à son ami en voix-off est plutôt sympa mais pour tout ce qui est du reste, je reste plus que sur ma faim. Je pensais vraiment voir mieux de la part de M.Vinterberg. 8/20.
D'une originalité très surprenante. On tombe facilement dans le piège et la passion qui en ressort. Tout bascule à un moment donné, impressionnant. 4/5 A voir !!!
Vinterberg à la mise en scène pour un scénario signé Lars Von Trier qui vogue sur la dénonciation de l'American Way of Life sur lequel il avait réaliser le chef d'oeuvre "Dogville"... Dans ce dernier le scénario était cynique, brute et âpre avec un parti pris sans concession ; ce qui est tout le contraire pour "Dera Wendy". Mise en scène plus académique (déception pour les créateurs de Dogme95) et un scénario beaucoup plus classique. L'histoire et le point de vue du départ crée un intérêt certain ; des loosers pacifistes se prennent de passion pour les armes à feu, esprit de contradiction et naïveté parsèment le film. Une certaine poésie au début forme un écrin qu'on devine éphèmère. La fin est too much, trop grandiloquent et quasi invraisemblable ne colle pas avec le reste du film, à la fois trop hollywoodienne et trop surréaliste. Un film bancal donc malgré un potentiel évident.
j'ai beaucoup aimé le scénario de Lars Von Trier qui est très original. Le sujet des armes à feu est assez délicat. Beaucoup en ont une pour se rassurer. Mais comme le montre très bien le film, parfois, tout peut virer au cauchemar sans qu'on le souhaite véritablement. On découvre également un monde entre deux temps : modernité et western. La réasation signée Thomas Vinterberg est très interessante. Il y a de très bons plans surtout lorsque Dick est avec Wendy. Les acteurs sont époustouflant! Jamie Bell joue très bien le rôle de chef. On voit vraiment l'évolution de son personnage dans ce film. Les autres acteurs sont tout aussi talentueux. Je regrette juste de voir encore une fois Michael Angarano dans un rôle de débile. Soit il l'est vraiment, soit il devrait essayer de faire autre chose.
Echec critique retentissant lors de sa sortie en salles, Dear Wendy bénéficiait pourtant de la signature des deux chefs de file du Dogme 95 que sont Thomas Vinterberg et Lars Von Trier. Cela dit, concentrons nous davantage sur le film en lui-même que sur l'accueil déplorable qu'il a dû - sans nul doute - péniblement digéré. Le long métrage démarre plutôt bien, sorte de narration prolongée doublée d'une présentation intelligente des personnages... Malheureusement, le rythme s'essouffle au bout d'un certain temps jusqu'à desservir le sujet, sujet au demeurant plutôt sympathique ( la fascination pour les armes à feu et la réaction en chaîne qui en découle est effectivement un postulat plus qu'intéressant ). Hormi ce rythme pour le moins mou du genou, on regrette que le registre adopté soit peu à peu celui d'un moralisateur paradoxalement assez je-m'en-foutiste : Lars Von Trier oscille gauchement entre naïveté didactique et divertissement à la sauce ringarde. Bref, les armes c'est pas beau mais on s'en fiche, allons donc tirer un coup avec cette bonne vieille Wendy en compagnie des camarades... Un petit film antipathique qui fait plus l'effet d'un pétard mouillé qu'autre chose. Bof.
Simplement génial. Un scénario (écrit par Lars Von Trier!) extraordinaire, sublimé par des acteurs talentueux. Subtile mélange d'originalité, d'action et d'émotion, ce film est simplement trop bon, à regarder d'urgence =)
Basé sur une écriture de Lars von Trier puis confié par la suite à Thomas Vinterberg pour la réalisation, on ne pouvait qu'attendre ce nouveau projet, ambitieux soit-il, sur cet enième pamphlet de la société américaine. Mais le résultat est bien moins innovant et réussit que son maître Dogville, dont les références quelques peu appuyés désapprouvent totalement un réel style de la part du réalisateur. Malgré tout, Dear Wendy pose une réflexion intéressante sur le port d'armes. De plus, les thèmes comme la solitude ou le refus de la réalité y sont indirectement associés. En revanche, ce sont leurs traitements qui laissent à désirer. Soient trop timorés, soient horriblement primaires, la réflexion ne dépasse pas le stade du hamburger. C'est dommage mais les premières briques sont déjà posés. D'une certaine façon, un pas est déjà fait. Très discutable finalement, Dear Wendy n'est ni une réussite, ni ratage. Il atteint le stade de l'essai mineure dont l'éclosion ne demande qu'à attendre.