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titiro
51 abonnés
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2,0
Publiée le 25 août 2010
On peut douter de l' intérêt d'un film dont l'histoire est celle d'un jeune homme vouant un culte à son arme et décidant de créer une sorte de secte où les armes ont la place la plus importante. De l'ennui, voilà tout ce qu'apporte ce film.
Quand je vois le nom de Lars Von Trier dans une distribultion de film, j'avoue que je me méfie toujours un petit peu et que j'y vais un peu à reculons. Mais ce film, réalisé par Thomas Vinterberg (Festen) et donc scénarisé par ce cher Lars Von Trier, est en tout point original. Tout d'abord en ce qui concerne cette voix-off qui nous suit tout au long du film (ou quasiment...). Cet effet de style est souvent considérer comme un aveu de faiblesse et peut alourdir inutilement le récit, mais ici il n'en fut rien. Elle se fond complètement dans l'avancement de l'histoire et nous guide inexorablement vers ce qui va être un final des plus explosif. Cette histoire d'amour entre un adolescent et ... spoiler: une arme (la fameuse Wendy) va conduire notre jeune gamin vers des chemins qu'il n'aurait jamais pensé escarper. On sent la folie de cette bande monter de plus en plus, via une organisation et une connaissance des armes qui va crescendo tout au long du film pour finalement se terminer dans un pandémonium final digne d'un western spaghetti. Dommage juste que le mobile de tout ce bordel soit très très léger, pour ne pas dire pire. La mise en scène est quant à elle très soignée et le bande son qui nous accompagne est très agréable à écouter. 5 ans après "Billy Elliot", intéressant de revoir Jamie Bell pour ce qui pourrait représenter pour lui une seconde révélation.
Thomas Vinterberg, après un passage à vide avec It's All About Love, revient en force avec Dear Wendy, écrit par le grand Lars Von Trier dont le génie n'est plus à prouver (Dogville, Dancer In The Dark, Europa, Epidemic, Element Of Crime,...). Si le film ne brille pas pour sa démonstration du genre "les armes à feu ont un pouvoir moral énorme sur les hommes qui se croyent alors plus puissant", il frappe en revanche très fort d'un point de vue originalité grâce à une ville ressemblant étrangement à celle de Dogville (Une allée principale avec quelques façades) et à un style visuel impressionant (Caméra portée, trajectoires des balles,...). La caricature des Etats-Unis vus à travers une petite ville fictive peut paraître étrange mais la troupe de jeunes comédiens sont incroyables de justesse, Jame Bell en tête dont l'humanisation de son arme laisse pantois (Chaque protagoniste donne un prénom à son arme et lui parle comme si elle était un être humain). Dear Wendy est donc un film à voir absolument pour en apprécier les originalités artistiques car son message est peut-être un peu trop banale à mon goût...
Basé sur une écriture de Lars von Trier puis confié par la suite à Thomas Vinterberg pour la réalisation, on ne pouvait qu'attendre ce nouveau projet, ambitieux soit-il, sur cet enième pamphlet de la société américaine. Mais le résultat est bien moins innovant et réussit que son maître Dogville, dont les références quelques peu appuyés désapprouvent totalement un réel style de la part du réalisateur. Malgré tout, Dear Wendy pose une réflexion intéressante sur le port d'armes. De plus, les thèmes comme la solitude ou le refus de la réalité y sont indirectement associés. En revanche, ce sont leurs traitements qui laissent à désirer. Soient trop timorés, soient horriblement primaires, la réflexion ne dépasse pas le stade du hamburger. C'est dommage mais les premières briques sont déjà posés. D'une certaine façon, un pas est déjà fait. Très discutable finalement, Dear Wendy n'est ni une réussite, ni ratage. Il atteint le stade de l'essai mineure dont l'éclosion ne demande qu'à attendre.
D'une originalité très surprenante. On tombe facilement dans le piège et la passion qui en ressort. Tout bascule à un moment donné, impressionnant. 4/5 A voir !!!
j'ai beaucoup aimé le scénario de Lars Von Trier qui est très original. Le sujet des armes à feu est assez délicat. Beaucoup en ont une pour se rassurer. Mais comme le montre très bien le film, parfois, tout peut virer au cauchemar sans qu'on le souhaite véritablement. On découvre également un monde entre deux temps : modernité et western. La réasation signée Thomas Vinterberg est très interessante. Il y a de très bons plans surtout lorsque Dick est avec Wendy. Les acteurs sont époustouflant! Jamie Bell joue très bien le rôle de chef. On voit vraiment l'évolution de son personnage dans ce film. Les autres acteurs sont tout aussi talentueux. Je regrette juste de voir encore une fois Michael Angarano dans un rôle de débile. Soit il l'est vraiment, soit il devrait essayer de faire autre chose.
Personnelement j'ai trouvé ce film très bien.Je n'ai eu moi non plus aucun probleme avec les personnages. Parce que comme le dit Dick (je crois) ce qui est important c'est de savoir l'utiliser et de ne pas tuer alors qu'il savent le faire. Dick dit " Savoir le faire et pas le faire. Voila ce qui nous rend meilleur". Ils sont tous des loosers et avoir une arme en qui ils ont confiance et ces armes ont "confiance" en eux leur donne l'impression d'etre des winners. Ils vont tellement aimer leurs armes qu'il vont leurs "rendre" la liberté en les utilisants pour leurs fonction premiere : tuer.
Sinon j'ai trouvé des originalités dans la réalisation. Très bonne B.O: les Zombies
Une chronique étrange, sur fond américain caricaturé et un brin intemporalisé. Une sorte de western moderne sur fond de gang smart d'adolescents idéalistes, où le culte des armes, qui exerce une véritable fascination sur les protagonistes, domine largement l'ensemble, pour un final dramatique au possible, mais plutôt réjouissant. Un film-ovni, à voir, ne serait-ce que pour le récit épatant, bien que trop apologique.
franchement...le réalisateur a fait le film du siècle. HEU PARDON, le NAVET DU SIECLE ...!! c'est nul, on comprend rien, je me demande toujours qu'est-ce qu'il a voulu faire le mek en tournant cette merde ???? le pauvre !
Peut-être parce que, au vue des critiques, je m'attendais à un mauvais film? J'ai été complètement conquis par ce western ado, conçu sur ou scénario très original éveillant à des réflexions que l'on ne se pose pas forcément au quotidien. La sécurirté, thème chère aux politiciens de tous bords, est traité avec finesse. L'honnêteté est un thème récurrent chez Trier, lisez la charte de Dogme 95. Vinterberg réalise un superbe film. Impossible de comprendre l'unanimité de la presse à démonter ce film... tous mes amis à qui je l'ai conseillé l'ont adoré... Alors on dois tous être cons ou alors (c'est quoi un bon film???)
Thomas "Festen" Vinterberg met en scène une oeuvre pas aussi merdique, comme les critiques le prétendent. Les univers de Vinterberg et de Von Trier s'entre-choquent pour un film entouré par de sympathiques comédiens américains, à quoi peut on s'attendre ? Un "western-dogme" ? Non, on va peut être pas aller jusque là (Vinterberg et Von Trier n'y sont pas aller). "Dear Wendy" observe une bande de jeunes pacifistes qui se font une sorte de thérapie. Mais même si tu gardes avec précaution, bichonnes, prends soin d'une arme comme d'un bébé sans avoir l'intention de l'utiliser pour le malheur de qui que ce soit, ça fini toujours par se retourner contre toi, l'ami. Eh oui, être "pacifiste" ne te prive pas de ton instinct meutrier. Même si, d'une certaine manière, il n'est pas vraiment question d'instinct meurtrier dans ce film de Vinterberg. Pas un chef d'oeuvre mais un film qui mérite d'être vu et reconnu.
Dear Wendy est certainement l'un des films de chevet des membres de la NFA (la ligue pro-armes américaine), au moins jusqu'à sa fin qui rééquilibre (à peine) la balance, tant son scénario n'a de cesse de vanter la possession et l'utilisation des armes à feu. Gênant pour ceux qui ne partagent pas le goût de ces objets de mort, on tente de passer l'éponge sur les discours puérils tels que "si l'on ne s'en sert pas, cela n'est pas dangereux" ou "j'aime la puissance que sa possession me procure", pour regarder du côté de la profondeur intellectuelle du film, et cela pique encore plus. Délectez-vous d'un jeu d'acteurs pitoyable (Jamie Bell, subjectivement seule tête connue, est en-dessous de son talent, surtout à cause de son rôle ridicule), d'une fin violente totalement gratuite et sans morale (on continue d'entendre sa voix-off amoureuse de son arme, donc il n'a jamais compris tout le mal que faisait son revolver, à lui comme à son entourage, un échec cuisant d'évolution du personnage), d'un groupe d'ados qui se veut adultes mais font des gamineries de cour primaire, et surtout un scénario digne d'une mauvaise farce : le jeune homme qui tombe amoureux de son revolver qu'il nomme Wendy, lui écrit des lettres enflammées ou hésite à l'épouser, le triture dans la poche de son pantalon en soulignant le plaisir que cela lui procure (oui, on a compris le sous-entendu...). Ce concentré de ridicule est souvent incompréhensible de mauvais choix artistique (le groupe de personnage voulait faire un concours du chapeau le plus laid ? C'est plus que réussi) ou narratif (l'handicapé qui re-marche d'un coup à la toute fin...), on se sent face à un film qui semble totalement immature. Un film qui adore se tirer des balles dans le pied.
Echec critique retentissant lors de sa sortie en salles, Dear Wendy bénéficiait pourtant de la signature des deux chefs de file du Dogme 95 que sont Thomas Vinterberg et Lars Von Trier. Cela dit, concentrons nous davantage sur le film en lui-même que sur l'accueil déplorable qu'il a dû - sans nul doute - péniblement digéré. Le long métrage démarre plutôt bien, sorte de narration prolongée doublée d'une présentation intelligente des personnages... Malheureusement, le rythme s'essouffle au bout d'un certain temps jusqu'à desservir le sujet, sujet au demeurant plutôt sympathique ( la fascination pour les armes à feu et la réaction en chaîne qui en découle est effectivement un postulat plus qu'intéressant ). Hormi ce rythme pour le moins mou du genou, on regrette que le registre adopté soit peu à peu celui d'un moralisateur paradoxalement assez je-m'en-foutiste : Lars Von Trier oscille gauchement entre naïveté didactique et divertissement à la sauce ringarde. Bref, les armes c'est pas beau mais on s'en fiche, allons donc tirer un coup avec cette bonne vieille Wendy en compagnie des camarades... Un petit film antipathique qui fait plus l'effet d'un pétard mouillé qu'autre chose. Bof.