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Backpacker
78 abonnés
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1,0
Publiée le 4 octobre 2007
On peut être un réalisateur génial et rater et/ou faire rater sa nouvelle oeuvre, trop longue manifestement. Et puis, on peine à être convaincu par cet "amour immodéré des armes à feu", rempli de babillages contestables car inutiles qui plus est... Lars Van Trier, producteur du film, souhaitait dénoncer cette course effrénée à la (sur)protection individuelle et cet attachement des Etasuniens à leur arme. Eh bien c'est raté tant l'ensemble relève plus de la caricature que de la profondeur d'esprit... La fin vaut le coup d'oeil mais l'ensemble, soit du début à la fin, pas vraiment!...
Pourquoi est-ce que les critiques se sont tellement acharnées sur ce film ? Le Triangle (carré) des Bermudes -Télérama, le Monde, Les Inrocks, Libération- l'ont unanimement déscendu (ce qui pourrait être un gage de qualité) mais ils ne sont pas les seuls... Thomas Vinterberg signe pourtant un film qui tranche volontairement avec le Dogme et Festen. Tant mieux, il cherche. Il fait même quelques effets de superposition (peut-être superflus). Mais il cherche. En tout cas il y a une vraie pâte. Les comédiens sont fabuleux (et ça, tout le monde le dit). Et alors ? Le critiques étaient-elles comme souvent parties avec des a priori, politiques et intellectuels ? Non... jamais... Mais tout de même un film sur le pacifisme armé, ça attire certains "penseurs" de la presse. Mais quand ce pacifisme qui est ARME entraîne toute une esthétique "dandy", recherchée, affectée, et crée chez les personnages le bien-être de se sentir puissant, ne se sent-on pas coupable de ressentir le désir d'en faire partie, de ces "Dandies" aux pistolets d'antan (que chacun prénomme et qu'il aime comme une fille ou un copain) ? C'est là que Lars von Trier est très fort : il titille la montée d'adrénaline de la puissance armée, de la crosse dans la main, du canon au bout du doigt... Dans une époque ou Michael Moore remporte tous les prix avec des films partisans, Vinterberg et von Trier vont au fond du problème en ne condamnant personne : ni les loosers de la ville minière pourrie (réduite en une absurde place centrale comme dans Dogville) qui puisent leur force dans la poudre ; ni le repris de justice, terrien et contemporain (face au passéisme nostalgique de la bande) qui se révèle un grand coeur ; ni la police qui fait (bien ou mal) son boulot. C'est leur rencontre qui clashe et la peur d'une grand-mère de tous ces "gangsters" (qu'on ne voit jamais). Mais c'est peut-être ça que la critique n'a pas aimé : tous ces bons sentiments qui ne s'associent pas, alors qu'il est si facile de condamner...
Paradoxe idéaliste que de vouloir faire cohabiter armes et pacifisme sans débordements. N'en déplaise à certains, le leitmotiv du film repose pourtant sur cette étrange et fragile alchimie conceptuelle. Et, en tant que poètes fétichistes de la gâchette, les acteurs servent le propos à merveille même si leur ultime prise de décision est pour le moins déconcertante. Un code d'honneur, une raison de vivre, une utopie !? Qu'à cela ne tienne, ceux qui ont un jour rêvé d'un monde meilleur comprendront.
Vinterberg à la mise en scène pour un scénario signé Lars Von Trier qui vogue sur la dénonciation de l'American Way of Life sur lequel il avait réaliser le chef d'oeuvre "Dogville"... Dans ce dernier le scénario était cynique, brute et âpre avec un parti pris sans concession ; ce qui est tout le contraire pour "Dera Wendy". Mise en scène plus académique (déception pour les créateurs de Dogme95) et un scénario beaucoup plus classique. L'histoire et le point de vue du départ crée un intérêt certain ; des loosers pacifistes se prennent de passion pour les armes à feu, esprit de contradiction et naïveté parsèment le film. Une certaine poésie au début forme un écrin qu'on devine éphèmère. La fin est too much, trop grandiloquent et quasi invraisemblable ne colle pas avec le reste du film, à la fois trop hollywoodienne et trop surréaliste. Un film bancal donc malgré un potentiel évident.
Si vous avez vu "Festen", alors ne regardez pas "Dear Wendy". Ou bien regardez d'abord ce dernier car vous allez vraiment être déçu. Le premier était sublime et là, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais on tombe dans les bas fonds du ridicule. Ça s'appelle l'américanisation, chose que beaucoup de réalisation font en se tournant vers le commercial. Alors certes, ça leur fait gagner plus d'argent mais pour le spectateur qui aime le cinéma, ce n'est pas bénéfique du tout. Ici, on nous compte l'histoire d'un jeune qui tombe amoureux de son arme et qui forme un groupe du même acabit. L'idée en soit n'est pas mauvaise mais à part ça, il n'y a pas grand chose à retenir de ce drame. Dans sa conception, on dirait franchement un téléfilm américain de milieu d'après-midi. Les acteurs sont, hélas, plus que moyens alors que Jamie Bell a quand même participé à de très bons films ("L'Autre Rive" et Billy Elliott" que je recommande). Musicalement, c'est tristement vide, c'est le néant. Et puis, je trouve que le tout est beaucoup trop téléphoné, chose sur laquelle, il ne faut pas trop lésiné. Tout partait d'un bon sentiment et au fil des minutes, tout ce petit monde s'écroule pas à pas. Le côté lettre à son ami en voix-off est plutôt sympa mais pour tout ce qui est du reste, je reste plus que sur ma faim. Je pensais vraiment voir mieux de la part de M.Vinterberg. 8/20.
L'ensemble du film tend vers la caricature (la petite ville minière états-unienne, le clan de ceux qui s'appellent eux-mêmes losers, ...). Passé cela, l'action est un peu grosse, manque de crédibilité. Enfin, quelques trouvailles sympathiques à la réalisation et des personnages correctes. Original, mais souffre de pas mal de défauts.
Ce film est étrange. On ne s'ennui pas du tout; mais l'histoire est quand même bizarre. Il y a un drâme qui n'en est pas un dans la tête de ces jeunes à qui la beauté du romanesque fait oublier la médiocrité de la vie dans une ville étroite et vide. La mort comme délivrance? Non la mort comme issue naturelle et qui n'effrai pas quand on pense avoir trouvé sa place. Un film subtile et rare
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 28 juin 2021
Dear Wendy est facilement l'un des pires films que j'ai eu le malheur de regarder. Le film n'était même pas prometteur et il a échoué dans toutes ses tentatives de descriptions. Les acteurs étaient mauvais l'histoire était mauvaise et le film s'est éternisé c'est ce que j'ai ressenti en tous cas. Je sais que beaucoup de gens liront ceci et répondront automatiquement tu ne l'a pas compris. Non je l'ai parfaitement compris mais cela n'en fait pas un bon film en fait cela ne fait que souligner à quel point ce film est mauvais avec tant d'idéaux de points de vue et d'opinions sur les armes à feu et les enfants il ne parvient pas à les transmettre d'une manière qui en vaille la peine. Mais ce n'est pas étonnant quand on sait que c'est Lars von Trier qui en a écrit le scénario...
Ce film est à la gloire de la NRA (national rifle of America) et a sans doute été largement subventionné par cette association pro-arme qui a dû écrire ce scénario creux et sans intérêt de ce film à la gloire du port d'arme. spoiler: Ce scénario creux se clot par un carnage qui ne fait même pas réfléchir un seul des protagonistes de cette histoire.
Jeu d'acteur mauvais, scénario mauvais, acteurs débutants, musique quasi inexistante... Que reste-t-il de ce film ? L'ennui ! Ne faites pas l'erreur que j'ai faite : regarder ce film de bout en bout en cherchant un moment où le niveau va décoller... Peine perdue et perte de temps !
Simplement génial. Un scénario (écrit par Lars Von Trier!) extraordinaire, sublimé par des acteurs talentueux. Subtile mélange d'originalité, d'action et d'émotion, ce film est simplement trop bon, à regarder d'urgence =)
Interressant, mais malheureusement trop bavard! Jamie Bell a évolué et c'est interressant de le voir "grand". Le scénar n'est pas bête mais on trouve le temps un peu long.
Un film qui nous embarque lentement dans un profond délire, réflexion sur le rapport entre les hommes et les armes. Von Trier devrait se cantonner plus souvent au scénario.
Les gens qui n'aimeront pas ce film, auront bien vite oublié qu'ils ont tous été des adolescents torturés à un moment ou à un autre. Torturés par la société dans un premier temps, puis par la passion et enfin, par la mort. C'est là tout le drâme de "Dear Wendy" où six jeunes adultes manquent de repères pour fixer des limites à leurs sentiments. Ce qui fait de ce film, une histoire forte dédramatisée par des pointes d'humour façon jeux vidéo ou bande dessinée. Les acteurs sont fascinants et évoluent tout naturellement dans ce qui leur semble être l'aventure de leur vie. Bien que l'anectode soit très banale, vue de l'extérieur, les incroyables "Dandy's" la rendent émouvante et pertinente. La réalisation est irréprochable en particulier les gros plans sans parole sur le visage des acteurs qui permettent de lire toute la détermination dans leur regard. A ne pas rater, donc!