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    La Malédiction des pharaons
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    27 critiques spectateurs

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    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    10 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2021
    Après avoir ressuscité la créature du baron Frankenstein et Dracula, la Hammer continue d’explorer le filon de la Universal en donnant un bain de jouvence à la momie, monstre créé par la firme au début des années 1930. Si les petits budgets des films de la Hammer sont habituellement parfaitement contrebalancés par des atmosphères gothiques, cette production peine plus clairement à faire illusion dans des tombeaux égyptiens. Dans ce tourbillon de couleurs chaudes, tout respire le décor de pacotille et la magie a, de ce fait, du mal à opérer aussi efficacement que dans un château scandinave ou dans l’Angleterre victorienne. Si l’histoire est ficelée par Jimmy Sangster (déjà à l’œuvre dans « Frankenstein s’est échappé » et « Le Cauchemar de Dracula »), elle paraît, en outre, davantage cousue de fil blanc et manque cruellement de tension.
    Des décors moins convaincants et un scénario moins passionnant constituent forcément des faiblesses que le talent du trio magique (Terence Fischer derrière la caméra, Peter Cushing en explorateur imprudent et Christopher Lee en immense momie titubante) ne peut totalement compenser. Certes, l’interprétation est impeccable, le savoir-faire du réalisateur est indéniable mais l’ensemble manque de mystère, de tension et de moments forts. On retiendra, cependant, les beaux plans autour du marais, un flash-back bien imaginé et les différentes séquences dans et autour de la taverne avec le toujours impayable Michaël Ripper.
    Bien évidemment, « La Malédiction des pharaons » est un des classiques de la Hammer. De nombreux éléments en font, à mes yeux, un film estimable mais il me semble, à l’image de toute la saga de la momie issue de la firme anglaise, en retrait de très nombreuses autres œuvres. Son rythme trop souvent paresseux, son propos peu subversif et la minceur de ses enjeux en font un film de série qui se heurte, en dépit de son savoir-faire, à un infranchissable plafond de verre.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Peut-être que les gens étaient juste de grands peureux en 1959 parce que je ne suis pas une grande mauviette et il n'y a pas un seul moment effrayant dans La Malédiction des pharaons pour moi. A part quelques figurants qui jouent mal peut-être et qui eux son effrayant par leurs incompétences. Les acteurs principaux Peter Cushing et Christopher Lee ont fait un excellent travail avec une histoire incroyablement simpliste et très évidente. C'est dommage car j'en attendais beaucoup plus...
    Aeternumdecus
    Aeternumdecus

    2 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2021
    Un film à petit budget qui se laisse regarder. A la même époque sortait Ben Hur : évidemment, les deux sont incomparables, étant donné l'énorme budget alloué à la réalisation de Ben Hur. Avec de plus importants moyens, La Malédiction des Pharaons aurait pu être un peu plus percutant. Evidemment vu l'âge du film, aujourd'hui la momie qui revient à la vie semble grotesque, enroulée dans ses bandelettes et maculée de boue... Quelques dialogues sont intéressants et relèvent un peu le niveau. Toutefois la fin est assez bâclée, et même un peu ridicule.
    thor
    thor

    48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2020
    UN film de la Hammer de cet époque,est toujours a voir ou revoir.En plus le duo Cushing et Lee est vraiment unique.Les décors et les costumes traversent le temps sans problemes.Vous voulez passer un bon moment ,regardé un film de la Hammer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Ce réalisateur avec ses acteurs fétiches, le docteur Frankenstein et le comte de Dracula, s’attaque à « La Momie ». La star épouvante du film, c’est l’intrigue qui se réveille d’outre-tombe sablonneuse pendant quatre millénaire de dèche. L’ange garde du corps de la princesse prêtresse Pharaonique en est tombé amoureux, la défunte le condamne pour cet interdit societal d’Égypte antique au mutisme et à l’embaumement vivant dans un puissant cercueil magico-spirituel. En marche afin de déambuler le maléfice au temps des colonies britanniques, à tourmenter le vieux archéologue envoyé à l’asile parce que personne ne croit ce qu’il a vu. Son fils prend le relais après avoir trouvé ce récit invraisemblable, l’apparition momifiée le fera changer d’avis des incantations hiéroglyphiques mortifiées. Le modèle des monstres du grand Christopher Lee, rappelle l’humour dans les réalisations productions Fisher/Hammer emportant la belle dame, portrait craché d’une ancienne incarnation célébrité égyptienne en détresse vers le crépuscule assombrit, sera finalement vaincu par l’espoir de l’aube.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Walking dead bien emballé.
    Terrence Fisher s’est collé pour la Hammer à tous les monstres possibles ou presque. A chaque fois, il en donne une vision baroque et finalement pleine de tendresse. Ici, c’est au tour de la Momie de passer devant la caméra bis. Des archéologues anglais découvrent un tombeau en Égypte. Il est maudit mais malédiction du matin n‘arrête pas le pèlerin. Rentrés au bercail, ils font face à une momie qui veut les tuer et à un étrange égyptien fraîchement arrivé dans le bourg. Entre exotisme de pacotille et ambiance qui sent bon le temps des colonies, l’intro rappelle ce qu’était le film d’aventure avant l’arrivée d’Indiana Jones. C’est léger, mystérieux, intrigant et ça nous plonge très vite dans le récit. La suite en Angleterre fait la part belle au numéro de Peter Cushing. On aime la confrontation entre le monstre et l’humain et surtout on aime la deuxième lecture sur la culpabilité du colon pilleur de tombes et de mémoire. La Momie y est surtout la victime d’une recherche de renommée qui ne date pas d’instagram. Enfin, ce petit côté la Belle et la Bête qui permet de clore l’aventure est très plaisant. Au final, on tremble (un peu), on rit, on aime.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2019
    Après avoir vu Christopher Lee en Frankenstein (dans Frankenstein s'est échappé) et en Dracula (dans le Cauchemar de Dracula), j'ai un peu été déçu par ce film, dans lequel l'acteur incarne le troisième monstre sacré du cinéma horrifique : la momie.
    C'est un peu un gâchis de Christopher Lee ramené à sa taille dans un rôle quasi-muet.
    En termes d'horreur, le film a peu vieilli (il y a à peine quelques morts et la momie n'intimide jamais vraiment). Le film n'arrive pas à se démarquer des autres adaptations (que ce soit la mythique version de Boris Karloff et la version plus contemporaine avec Brendan Fraser) si ce n'est que le cultissime duo Peter Cushing – Christopher Lee (qui se côtoie également dans des films de Frankenstein et de Dracula). Le maquillage est un peu sommaire. Et même s'il a dû être le résultat de plusieurs heures de travail, on qu'il s'agit d'une sorte de peinture bleue à base d'argile qui n'est par très photogénique. D'une manière générale, la momie n'est pas un monstre particulièrement intimidant (il ne brille pas par son intelligence, sa démarche est celle d'un zombie, il ne fait qu’obéir aux ordres d'une sorte de magicien, … ). C'est peut-être ça qui m'a moyennement plu dans ce film.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Un égyptologue ramène chez lui une momie. Or, celle-ci renaît, et se met à assassiner ses profanateurs. Mais la femme d'un des archéologues ressemblent étrangement à la princesse que devait servir cette momie. Grâce à cela, cet archéologue pourra échapper à la vengeance.
    Très moyen film de Fisher. Un scénario plutôt banal, une faible intrigue, des décors de studio, des acteurs peu crédibles, et pourtant il y a Cushing et Lee. Cela frise souvent le ridicule, une égypte de pacotille, aucun humour, aucune suprise, beaucoup d'ennui.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Le gros point positif de cette Momie sauce Hammer, comme pour le film de 1932, c'est qu'il est bien raconté et bien interprété, il y a une bonne gestion du mystère (malgré le fait qu'on connaisse sans trop de surprise à l'avance les enjeux) et Christopher Lee arrive à faire ressentir une palette d'émotions derrière ses bandelettes, de la terreur à la tristesse. Cependant l'ambiance est assez approximative, mais c'est un problème récurrent que j'ai avec la Hammer, autant certains plans de nuit (avec la brume, les lumières) j'adore, que la pauvreté des décors en studio font tâche, par exemple le tombeau d'Ananka est tellement kitsch qu'on a du mal à être fasciné, cette grande porte d'armoire Ikea, ses bibelots en toc, ses néons verts, etc, aïe. Et puis le personnage féminin qui se pointe comme une fleur après 1h de film c'est aussi plutôt maladroit, bien que Lee, par son jeu, sauve la mise comme dit précédemment, sans oublier le toujours impeccable Peter Cushing qui arrive à sublimer de sa classe un rôle peu développé.
    Bon film.
    Wagnar
    Wagnar

    82 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Sur un excellent scénario, Terence Fisher nous offre une superbe réalisation avec une musique magistrale (considérée par Christopher Lee comme sa préféré de chez les films de la Hammer). Le film bénéficie également d'une très bonne interprétation et d'un final original. Après avoir été la Créature de Frankenstein puis le comte Dracula, Christopher Lee joue le rôle de la Momie. Mais une Momie qui n'est pas juste une machine à tuer car c'est un être doté de sentiments humains comme lors du passage où elle fixe Isabelle d'un regard torturé ou quand elle l'emporte et hésite à la relâcher. Si on veut résumer ce personnage, c'est en fait une infortunée créature manipulée par un mage égyptien (tenant certes le rôle d'antagoniste mais qui agit en pensant faire justice), et qui au final n'aspire qu'à aimer. En parlant d'Isabelle, interprété par la belle Yvonne Furneaux, il n'est pas dit s'il s'agit de la réincarnation de la princesse égyptienne ou que sa ressemblance avec elle soit une coïncidence. Le spectateur est ainsi libre de se faire sa propre idée et c'est très bien comme ça. Terence Fisher livre ici l'une des plus belles réussites du cinéma de la Hammer. ainsi que l'un des meilleurs films sur le thème de la momie. Trois autres histoires de momies seront tournés ensuite mais n'atteindront jamais la qualité de celle-là.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Après Frankenstein et Dracula, la Hammer ressort un nouveau monstre classique du bestiaire d’Universal avec cette "Malédiction des pharaons" (titre français ridicule et surtout incompréhensible au vu du "The Mummy" original !) qui nous offre une vision du mythe de la Momie. Le studio réunit, pour l’occasion, sa Dream Team avec Terence Fisher à la réalisation, Jimmy Sangster au scénario, Peter Cushing en héros pourfendeur et Christopher Lee en monstre… c'est-à-dire l’équipe responsable des réussites de "Frankenstein s’est échappé" et du "Cauchemar de Dracula". Il n’est, dès lors, guère surprenant que "La Malédiction des pharaons" soit du même acabit. On retrouve, en effet, cette ambiance élégante de l’Angleterre du 19e siècle, cette touche d’exotisme (l’Egypte à la place des Carpates), ce monstre étonnement humain et ses attaques impressionnantes (pour l’époque bien évidemment)… Certes, on se retrouve, sur le plan scénaristique, en territoire connu avec une intrigue assez classique de tombeau profané et de "malédiction". Pour autant, le film a le bon goût de multiplier les audaces (relatives) en cassant certains codes habituels. A titre d’exemple, le héros du film (extraordinaire Peter Cushing) n’est pas le chef d’expédition et n’est même pas convaincu, dans un premier temps, de l’existence d’une momie vengeresse. On est loin du héros hautain plein de certitude, courant à la rescousse de la veuve et de l'orphelin. Idem pour le méchant, qui n’est pas tant la Momie Kharis (campé par Christopher Lee qui parvient, une nouvelle fois, à faire ressentir toute la détresse de cette pauvre créature tiré de son sommeil contre sa volonté, avec, pour seules moyens d'expression, son regard et son immense corps désarticulé) mais bien le fanatique égyptien Mehemet Bey (George Pastell) qui parvient à être presque aussi effrayant que son monstre. Les personnages ne sont, donc, pas aussi prévisibles que prévus et ça fait plaisir. La mise en scène est, également, une réussite car, avec peu de moyens (ce qui se ressent parfois, à commencer par les scènes en Egypte qui font terriblement studio) Terence Fisher est parvenu à mettre en place une ambiance délicieusement gothique où la nuit est magnifiée, où les marais recèlent de sombres secrets et où la musique (signée Franz Reizenstein) prend une importance toute particulière. Quant au casting, il est, une fois de plus, très réussi même si la plupart des seconds rôles sont inconnus ou presque (Felix Aylmer en père ayant sombré dans la folie, Raymond Huntley en oncle bienveillant, Yvonne Fourneaux en ravissant pot de fleur ou encore Eddie Byrne en policier suspicieux). On ne dira jamais assez à quel point la Hammer était capable de trouver des gueules de cinéma qui, malheureusement, n’ont pas percé par la suite (à quelques exceptions près). Enfin, un mot sur le costume de la Momie, qui risquait fort de sombrer dans la redite (les bandelettes blanches ne sont pas forcément propice à l’imagination…) et qui s’avère formidablement effrayant par sa noirceur tellement pertinente lors des scènes de nuit. Tout n’est pas parfait dans "La Malédiction des pharaons", à commencer par certaines ficelles scénaristiques un peu grossières ( spoiler: l’égyptien qui s’installe inopinément dans le coin alors que les archéologues commencent à mourir et qui n’est pas vraiment inquiété par la police, la femme du héros qui est la sosie bien opportun de l’amour passé de la Momie…)
    et les défauts inhérents à toutes les productions Hammer qui ne brillent pas toujours par leur grande subtilité. Pour autant, j’ai trouvé que le film avait une vraie valeur ajoutée, due à la qualité de l’équipe réunie et qui nous offre certaines séquences très fortes (les assauts de la Momie qui aime casser les vitres, l’affrontement verbal entre Banning et Mehemet Bey sur l’influence mineur du Dieu vénéré par ce dernier…). Un petit bijou à l’ancienne, donc, pour peu qu’on soit sensible à ce genre de cinéma… "La nuit du loup-garou", sorti l’année suivante, ne sera pas aussi réussi…
    Yetcha
    Yetcha

    880 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Un peu vieillit ce cher film. Pourtant j'aime ce style et sans parler de Peter Cushing que j'adore. Mais en fait, ici, le studio fait plus que jamais studio et on n'en sort jamais. A force, on à l'impression de tourner en rond et de ne pas s'évader comme on le voudrait. Les ficelles sont grosses et les personnages grossiers et sans relief, en dehors de Cushing bien entendu.Bref, un classique mais qui a pris du plomb dans l'aile.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2015
    Comme toujours avec Fisher, les décors sont ici particulièrement beaux, tout comme le travail sur la lumière. Le suspens s'installe graduellement pour atteindre son paroxysme avec la séquence finale, magnifique, dans le marais.
    Sans doute pas le meilleur film de son auteur mais ce long-métrage mérite d'être vu par tout amateur du genre, en raison des qualités décrites supra, mais aussi pour l'interprétation des compères Cushing et Lee et, peut-être encore davantage pour la troublante Yvonne Furneaux.
    Alexarod
    Alexarod

    280 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2017
    Pas la peine d’en faire des montagnes car c’est un film tout ce qu’il y a de plus typique de la Hammer, à ceci près qu’on n’est pas sur du Dracula et Van Helsing. Hormis ça on retrouve les 3 habituels : Lee s’opposant à Cushing sous la houlette de Fisher.
    La durée d’1h20 n’empêche pas les longueurs, les décors de studios sont médiocres, la musique pourrait être reprise d’un Dracula, Lee apparaît peu et n’est guère reconnaissable, Cushing a son lot de combat où il est dominé, la trame est prévisible à souhait pour peu qu’on ait vu 2 films de la Hammer, la fin est trop abrupte, la mise en scène est claire, les dialogues vieillots, le rythme lent…
    Tout au plus j’ai apprécié la critique sous-jacente du modernisme, des progrès de la « science » contre l’occultisme des religions, passées ou pas, de l’opposition entre Europe dominante et Arabie arriérée. Le tombeau d’Anenka est pas mal, même s’il est éclairé on ne sait comment. Puis au final on passe un moment pas encore désagréable, un film qui fait passer le temps et qui n’a dû qu’apporter un peu d’argent aux studios anglais.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2015
    Bon, je rompts mon planning ( j'ai tellement de critiques à vous faire que je suis obligé de m'en faire un ^^ ) pour vous parler d'un métrage que je viens de voir et que j'ai tout simplement adoré : "La Malédiction des pharaons". Remake de "La Momie" par Terence Fisher et la Hammer, film de Karl Freund sorti en 1932 sous les ordres de la Universal, voilà un métrage qui fait plaisir à voir. Véritable mirroir de l'âge d'or de la Hammer, boîte de production mythique de films fantastiques, "La Malédiction des Pharaons" est un sacré film, une oeuvre culte, saisissante et puissante. On y retrouve bien entendu tout ce qui a fait le succès des métrages de la Hammer : le gothique, la violence, l'épouvante, la musique, la réalisation de Terrence Fisher et bien entendu, le casting. Fisher, comme à son habitude, nous livre une réalisation impeccable, et forte d'une intensité dont lui seul avait le secret. Les plans sont tous bien choisis, l'atmopshère palpable, l'action renversante. On sent toute la tension qui règne, le tout étant appuyé par une bande-sonore divinement efficace et effrayante. On ne change pas beaucoup de registre comparé à celles habituelles, sauf que l'on rajoute, tout de même, un poil de sons égyptiens. Une bande-sonore qui aura, d'ailleurs, largement inspiré celle des remake "La Momie" de la Universal, avec Brendan Fraser et Arnold Vosloo. Magnifique et parfaite dans son utilisation, elle amène une ambiance particulière au métrage, et réaffirme encore plus celle qu'il était en train de se forger. Réalisation de Terence Fisher musique typique de la Hammer : succès ( la plupart du temps ) garanti. Ensuite, l'écriture. Elle est vraiment de qualité. Reprenant la plupart des éléments scénaristiques de l'original, Jimmy Sangster, notamment réputé pour avoir scénarisé quelques épisodes de la saison 1 de "Wonder Woman", et les deux premiers "Dracula" et "Frankenstein" ( autrement dit, c'est grâce à lui que la Hammer a connu nombre de chef-d'oeuvres ), part d'un matériau de base très efficace pour finalement partir dans une autre direction ( tout en gardant en tête l'histoire d'amour ), s'approchant plus d'une vengeance teintée de film policier, un peu à la manière d'un "Chien des Baskerville", avec les mêmes acteurs phares, trouvant sa propre originalité dans le thème. L'histoire des momies est quand à elle plus approfondie dans cette version que dans celle de la Universal ( de 1932 ), si mes souvenirs sont bons. Ensuite, le casting y apporte énormément. Pour jouer la Momie, la Universal avait choisi un colosse : Boris Karloff, grand rival du premier "vrai" Dracula, Bela Lugosi. Pour la Hammer, il fallait dénicher figure aussi impressionnante que celle employe par le passé. Pas de ruskof dans le cas présent, seulement un ancien Dracula, un homme au physique exceptionnel, un ancien agent des services secrets : Christopher Lee, un géant d'un mètre 96 alors célèbre pour son rôle de vampire précédemment cité. Pour lui faire face, le gigantesque Peter Cushing. Pas dans la taille, non, dans son jeu d'acteur. Véritable homme charismatique, il emporte une nouvelle fois le film sur ses rivages, le portant à bout de bras, et combattant un Christopher Lee en momie plus vrai que nature, et plus colossal que jamais. Ce dernier paraît disproportionné, indestructible, créant une tension suplémentaire dans un film qui n'en manquait pas. Leur affrontement demeure dans les meilleurs combats de la Hammer : violent, impressionnant, électrisant. Les maquillages sont de qualité, à n'en pas douter. Voilà un très bon film de la Hammer, en plus d'un excellent remake. A voir, c'est un classique du cinéma fantastique !
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