Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
753 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 18 juillet 2014
Remake de "La Momie" de Karl Freund datant de 1932, "La malédiction des pharaons" ne marquera pas autant les esprits que son prédécesseur, la faute notamment à un script qui manque d’ambition et à la présence d’un Christopher Lee guère effrayant dans le rôle de cette momie qui assassine, les uns après les autres, des archéologues qui ont violer la sépulture de la princesse Ananka. Reste que ce film d’horreur de Terence Fisher possède une belle mise en scène, des décors fort bien conçus et une interprétation assez satisfaisante de la part du charismatique Peter Cushing. A découvrir donc tout de même pour les fans de la Hammer, même si l’on n’est pas devant l’un des meilleurs films de cette mythique société de production britannique.
Un remake de l'excellent "La Momie" de Karl Freund par les mythiques studios Hammer, qui n'évite malheureusement pas, bien que modifiant un peu le scénario par rapport au film d'origine, la prévisibilité. De plus, l'ensemble est loin d'être aussi envoûtant que le classique Universal et le grand Christopher Lee n'y est pas aussi mémorable dans le rôle de la Momie que le grand Boris Karloff... Mais Terence Fisher était un réalisateur solide et talentueux, pour preuve ce flashback saisissant par son sens du détail autour d'une cérémonie funèbre de l'Egypte antique avec exécution de servantes et d'esclaves entre autres... Et puis si Christopher Lee n'est pas au meilleur de sa forme, le charismatique Peter Cushing est toujours au taquet. En outre si le film contient quelques coups de mou, on s'ennuie jamais. Résultat, un Hammer mineur mais honorable...
Cette version 1959 de la "Mummy" a pas mal vielli : les décors exotiques font très carton-pâte, le suspens est assez prévisible, et le méchant est dessiné à gros traits. Mais le charme des productions Hammer est présent. On y retrouve ainsi Peter Cushing en archéologue flegmatique, face à Christopher Lee en momie imposante. Quant à la réalisation de Terence Fisher, elle s'oriente plus vers l'aventure que l'horreur (les apparitions de la momie ne sont guère subtiles), mais offre quelques passages gothiques de bel effet (la séquence du marais notamment). A découvrir.
En produisant un remake partiel de la momie de 1932, les studios de la Hammer offrent un autre bijou de leur filmographie, les images sont très belles et soignées ainsi que les décors, complétés par un très bon casting avec Cushing et Lee. Ca reste un excellent divertissement et un des meilleurs de la Hammer Productions.
Les quelques passages exotiques au début du film font un peu carton-pâte car tournés dans les studios mais l'action est située en Grande-Bretagne. Lee, pas encore icônisé par son interprétation de Dracula, joue la momie. La présence physique de l'acteur ressort d'ailleurs presque mieux avec ce rôle qu'avec celui du vampire.
Un film de la Hammer qui a pas mal vieilli mais reste plaisant à regarder, grâce à Cushing et Lee. Le monstre est une momie venue se venger de la profanation du tombeau de celle qu'il aime.
Après avoir revisité Frankenstein et Dracula la Hammer ressort son trio fétiche Fisher/Cushing/Lee pour un nouveau film sur le personnage de la momie. Le film est très sympa mais il faut reconnaître que le charme de la Hammer agit beaucoup moins bien dans cet univers de mythologie égyptienne. Peter Cushing est moins présent et c’est dommage étant donné son talent et son charisme si particulier. Christopher Lee se retrouve évidemment à nouveau dans la peau de l’attraction incarnant une momie qui se mange pas mal de chevrotine, sa version n’ayant pas le côté hypnotique qu’a celle de Boris Karloff. La musique est bien réussie instaurant une ambiance bienvenue que les décors et la photo ont du mal à créer cette fois-ci. Bref, on passe un bon moment même si on regrette que le film n’ait pas le même niveau que les films cités.
Un bon film. Après Frankenstein, Dracula ou encore Le Chien des Baskerville, le trio Fisher, Cushing et Lee se retrouvent pour un nouveau film de la Hammer. Cette fois l’histoire nous plonge dans l’histoire des Pharaons. Les images sont très belle, les costumes et les décors d’Egypte sont réussis. Peter Cushing joue très bien le rôle de l'archéologue John Banning et Christopher Lee est excellent dans le rôle de Kharis, la Momie.
Sans doute un des meilleurs films produit par la Hammer avec des habitués de la maison Christopher Lee et Peter Cushing et avec Terence Fisher aux manettes. Tout est très bien et pas trop d'absurdité (sauf le fait qu'un égyptien ayant vécu il y a 4000 ans comprenne bien l'anglais). Ambiance fantastico-kitsch et égyptienne, pas mal réaliser en plus.
La Hammer est revenue en trombe dans les années 50 avec notamment Le Cauchemar de Dracula, devenu instantanément un classique du genre vampirique. La même équipe réitère donc l'expérience en s'attaquant à un autre genre oublié, celui de la momie vengeresse, signant ainsi le remake du classique La Momie avec Boris Karloff. Pourtant, c'est surtout sur le suite du film culte de Karl Freund, La Main de la Momie, que ce remake va plutôt se pencher, conservant quelques éléments pour introduire une histoire sensiblement différente... Reprenant donc la même équipe que Le Cauchemar de Dracula, à savoir Terence Fisher à la mise en scène et Peter Cushing, Christopher Lee et George Woodbridge devant la caméra, ce pseudo-remake intitulé en France La Malédiction des pharaons a malheureusement bien plus vite vieilli que son prédécesseur. Doté d'un budget assez restreint, le long-métrage a beau user d'artifices aussi vieillots que réussis, jouant notamment sur les ambiances et les coups de théâtre violents, le tout sonne aujourd'hui très faux. Que ce soit les décors en carton-pâte à la limite du stéréotype ou encore les éclairages théâtraux enlevant toute crédibilité aux différentes atmosphères, le film ne convainc pas, moins que le film de 1932 en tout cas, ce dernier ne dépérissant quasiment pas grâce au noir et blanc. L'histoire reste donc ici foncièrement la même, avec une momie réveillée par un adorateur du dieu Karnak afin de tuer les profanateurs de la tombe de sa défunte épouse. Ces assassinats rares et sans suspense sont contrebalancés par les excellents maquillages confectionnés par l'habitué Roy Ashton, la musique de Franz Reizenstein et la prestance de l'immense Christopher Lee derrière les bandelettes (malgré une démarche un brin ridicule, on le préféra ainsi plutôt dans ce long flashback où il campe un effrayant prêtre de Karnak). Finalement assez cheap, pas très palpitant et surtout très inégal dans sa rythmique, La Malédiction des pharaons n'est hélas pas un film très marquant parmi les chefs-d’œuvre de la Hammer.