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    Riz amer
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 mai 2014
    Certes, certes le cinéphile lubrique aura surtout retenu les jambes et le buste de S. Mangano, mais ce Riz Amer vaut surtout - essayons d'élever le débat - pour son contexte original et son atmosphère très collectiviste qui surprend totalement un spectateur de 2014. Les plans généraux, d'ailleurs trop rare, des ouvrières agricoles dans les rizières sont magnifiques et ne sont pas sans rappeler Eisenstein. L'intrigue proprement dite, elle, n'est qu'un prétexte fumeux au service d'un propos qui n'a pas du déplaire au alors tout-puissant parti communiste italien.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 952 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2009
    Un des meilleurs auteurs du nèo-rèalisme est Giuseppe De Santis, qui dèpeint les conditions extrêmement pènibles des travailleurs des rizières dans un petit bijou du cinèma italien qui connut un grand succès à l'èpoque mêlant le nèorèalisme au mèlodrame policier! Son style rèaliste très influencè par la grande tradition du cinèma soviètique rèvolutionnaire s'èpanouit dans ce "Riz amer", violente protestation contre la misère sexuelle dont sont victimes les ouvrières italiennes! Cependant, les producteurs, très conscients de la beautè de l'hèroïne, la plantureuse Silvana Mangano, ne manquèrent pas d'en faire un objet èrotique destinè à appâter les spectateurs! Les affiches montraient la silhouette provocante de la belle italienne, avec sa poitrine splendide et ses cuisses nues, qui ètaient une puissante invitation au plaisir! Belle occasion de faire oublier que le propos du film ètait tout à fait ailleurs mais on n'est pas près d'oublier les cuisses sensuelles et la tenue de Silvana dans les rizières de Pô, ancrèes dèfinitivement dans la lègende du 7ème art...
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Chef d'oeuvre absolu et injustement méconnu. Du néoréalisme italien, il tire son aspect documentaire et sa puissance tragique. Du cinéma américain, des éléments narratifs, des grands mouvements de caméra et de longs plans séquence (on pense à Howard Hawkes notamment). Du génie du réalisateur, une mise en scène précise, efficace, des personnages cohérents et conséquents, révélant des acteurs appelés à entrer dans la légende tels Silvana Mangano ou Vittorio Gassman.
    L'oeuvre mêle tout cela avec une fluidité parfaite, un rythme soutenu, tout en laissant une large place à l'hommage à ces femmes ouvrières agricoles, toutes uniques.
    J'ajouterais une mention spéciale au DVD des studio Canal , qui produit une excellente restauration et un excellent documentaire sur le néoréalisme et plus particulièrement de Santis(le réalisateur) et la génèse du film.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Si ce film qui m'apparaît très clairement surestimé est resté c'est surtout pour Silvana Mangano, véritable bombe sexuelle avec qui on ferait bien un brin de causette sur une montagne de riz ; parce qu'autrement si l'ensemble réserve quelques belles scènes néoréalistes sur le travail des mondine il n'évite en aucun cas un folklore assez agaçant ainsi qu'une intrigue mélodramatique lourde. Et si Silvana Mangano et Doris Dowling ont des rôles intéressants, celui de Raf Vallone est trop transparent (ce qui n'aide pour l'intrigue amoureuse vite expédiée avec son personnages !!!) et celui de crapule joué par Vittorio Gassman est trop caricatural pour convaincre. Une oeuvre dont l'intérêt repose surtout sur son mythe et inévitablement sur celui de son actrice principale, dont l'image d'elle en cuissarde, les (superbes !!!) jambes dans une rizière est inoubliable.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2016
    Pour échapper à la police qui les traque, un voleur de bijou et sa complice se cachent parmi les travailleuses qui repiquent le riz de la vallée du Pô.

    « Riz amer » est un film important et célèbre du cinéma italien.

    Sorti en 1949, il appartient au mouvement néo-réaliste. Il partage avec « Rome ville ouverte », « Le Voleur de bicyclette » ou « La Strada » les mêmes caractéristiques : l’approche sociale du sujet et l’importance donnée aux petites gens, une vision marxiste de l’histoire, une esthétique proche du documentaire. A ce titre, « Riz amer » constitue un témoignage quasi-sociologique du travail harassant des « mondines », ces femmes qui, chaque année, repiquent le riz et arrachent les mauvaises herbes, l’eau jusqu’aux genoux, pieds nus, le dos plié.

    Mais « Riz amer » participe d’un autre genre : le film noir qui connaissait à l’époque son âge d’or en Amérique (« Le Port de l’angoisse », « Assurance sur la mort », « Laura », « Key Largo »). « Riz amer » en reprend les codes : une intrigue policière, un mauvais garçon, une innocente qui se damne pour lui… C’est la dimension la moins novatrice du film et la moins réussie.

    L’immense succès commercial de « Riz amer » tenait à son érotisme torride. Élue miss Rome à seize ans à peine, elle occupe le haut de l’affiche en bas noirs, short court et corsage moulant. Dix ans avant « Et Dieu créa la femme », son numéro de danse avec Vittorio Gassman la propulse instantanément au rang de sex-symbol.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2009
    Ayant eu un peu de mal avec "Rome, ville ouverte", je redoutais quelque peu les autres productions néo-réalistes italiennes. "Riz amer" m'a rassuré. Le côté documentaire, clairement affiché avec le reporter du début qui explique consciencieusement en quoi consiste le travail des mondines, est plaisant. Il ne manque qu'une chose, le logo Arte en haut à droite. Le cadre de l'histoire, atypique, est lui-aussi un atout pour le film. Les quatre personnages principaux sont bien travaillés et surtout, je trouve qu'une certaine noblesse émanent d'eux. Silvana, une bombe sexuelle comparable à notre BB nationale, a dû faire chavirer beaucoup de cœurs à l'époque. Le voleur dansant, un beau salaud, a tout de même une classe d'enfer. Idem pour les deux autres personnages, même s'ils sont plus lisses. Autre intérêt de ce film, la sensualité dans laquelle baigne le spectateur. Des centaines de paires de guiboles, nues et trempées... un peu l'équivalent d'un combat de boue féminin pour un homme normalement constitué. D'ailleurs, lors de sa première diffusion à la télévision française, le film était accompagné du carré blanc, ce qui fait sourire aujourd'hui. Maintenant, il faut quand même reconnaître que "Riz amer" n'a rien de palpitant non plus. On voit venir les choses à des kilomètres. La fin, très conventionnelle et remplie de symboles, ne surprendra personne. Bref, un ensemble un peu mollasson et qui manque de surprises pour le spectateur. Ah, Silvana, si j'avais vécu à l'époque, toi et moi on...
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2021
    Un film noir intense à dimension sociale puissante dans l’Italie pauvre d’après-guerre, avec des scènes d'une beauté absolue, porté par un casting séduisant, irradié par la sensualité torride de Sylvana Mangano.
    Un classique du cinéma néoréaliste italien.
    4,25
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Mêlant réflexion socio-politique et drame sentimental, le film repose sur la sensualité de Silvano Mangano redoublée par la chaleur des rizières et le charisme subtil de Doris Dowling, les deux femmes menant la danse en sous-main face à des hommes manipulateurs qui pourtant subiront leur sort. Magnifiant la beauté brute et le labeur paysan dans des scènes aux airs de toiles réalistes, ce pur produit du cinéma italien s'appuie sur un canevas simple pour exploiter des thématiques qu'il entrelace habilement, des rêves de la misère à la force incantatoire de l'entraide en passant par la noirceur des réalités humaines. Un cri du cœur, entre douleur et espoir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2016
    C'est déjà à la base une formidable peinture de la condition féminine en Italie au début du siècle. Et à cette profonde humanité qui unit les travailleuses se mêle un drame noir et vénal autour d'un personnage maléfique et destructeur. La danse au tout début du film est déjà un signe du désir mais il sera malheureusement destiné à être perverti par ce voleur de bijoux de mauvaise fréquentation. Tout le film se dirige vers cette fin terrible que le réalisateur a exacerbée en la tournant dans un lieu glauque qu'on gardera secret....
    Fort et intense sur le désir et l'attirance.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2013
    ce film est un grand film néoréaliste : thème de l'injustice sociale, misère et exploitation de la femme, très belles scènes de style documentaire sur le travail des femmes dans les rizières. C'est également un film chargé d' une très forte sensualité, celle de Silvana Mangano dansant, mais aussi la sensualité du corps et des gestes des femmes , jambes dans l'eau de la rizière. Mais c'est aussi un Mélo assez lourd dans le style Roman-photo porté par un scénario un peu approximatif et un rythme inégal.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    13 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2017
    Si le film décrit bien toute la misère des habitants de l'Italie d'après guerre, le travail tellement pénible des saisonniers dans les rizières et l'exploitation des travailleurs, l'intrigue est vraiment simpliste et sans aucun intérêt réel. Le personnage joué par Vittorio Gassman est vraiment trop caricatural et les autres personnages sans vraiment grande envergure. Par contre Silvana Mangano est vraiment une bombe sexuelle et est assez fantastique quand elle danse, bien que la scène avec Vittorio Gassman soit un peu longue. J'ai trouvé qu'il y a un monde entre ce film et ceux réalisés par les grand maîtres du néo-réalisme italiens.
    LALALALALERE
    LALALALALERE

    18 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    Bien sûr Silvana Mangano est incendiaire, mais le film est un navet ! L'intrigue qui se termine par des coups de feu où personne n'arrive à se relever pour tirer prête à rire !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2024
    J’ai découvert Silvana Mangano récemment dans L’Argent de la vieille, une comédie grinçante très drôle dans lequel elle était excellente. Du coup, j’ai voulu en découvrir plus avec cette actrice, et Riz amer est l’un de ses rôles majeurs, donc, j’y suis allé. Verdict : c’est un très bon film du néo-réalisme italien. Excellent, chef-d’oeuvresque ? Peut-être pas. A mon sens, il manque pour ça un peu plus de profondeur, une intrigue plus travaillée, une fin plus subtile. En fait, le réalisateur s’intéresse vraiment à la représentation de cette activité de mondine, jamais portée à l’écran. Il explore le métier, la vie des travailleuses, c’est d’une grande finesse d’analyse, très réaliste, et c’est tout à fait passionnant. Rien à redire. Mais de fait, curieusement, l’intrigue des voleurs et du pseudo-gangster paraît collée là-dessus de manière assez artificielle et s’avère plutôt banal et déjà vu. Il est dommage que le film n’ait pas réussi à proposer une intrigue plus intrinsèquement liée au monde des mondines, à ce milieu très féminin, et amène un côté suspense policier finalement un peu décevant.
    Cela étant, le film est plein de qualité. Visuellement, on ne pourra qu’apprécier le tournage en décors naturels, avec d’authentiques mondines, une connaissance visiblement précise des rituels et habitudes dans ce milieu qui offre des scènes parfaitement reconstituées et toujours très crédibles. La mise en scène est d’ailleurs fort habile et, il ne sert à rien de se le cacher, surtout pour mettre en valeur Silvana Mangano qui s’est forgée sa réputation de sex symbol avec ce film où elle y est très provocante. Les scènes de danse sont superbement filmées.
    Le casting, venons-y justement ! Le métrage est emmené par un joli casting, avec, en tête d’affiche, Silvana Mangano. Hyper sensuelle et pourtant totalement crédible en mondine, charismatique, imposant un physique robuste et totalement féminin à la fois, elle est clairement un corps, et comme je disais, magnifiquement filmé par le réalisateur. Mais elle est aussi un jeu, et elle livre une prestation pleine d’ambiguités d’un personnage attachant et énervant tout à la fois. Une très belle femme pauvre qui cherche à s’élever par des moyens pas très honnêtes… Son jeu tout en subtilité lui permet de briller au-delà de son physique. En face, Doris Dowling s’avère tout aussi convaincante. Son jeu d’une grande finesse n’a rien à envier à celui de Mangano, et je dirai qu’elle est son excellent pendant. Là où Mangano impose une solidité physique mais une fragilité mentale, Dowling s’avère fragile physiquement (du moins de prime abord), mais gagne en solidité mentale au fil du film. Entre ces deux actrices principales, Vittorio Gassman et Raf Vallone, tous les deux convaincants dans leurs rôles, mais ils se font clairement voler la vedette par leurs comparses féminines, jusqu’au final d’ailleurs !
    Pour ma part, Riz amer est un film très solide que j’ai apprécié d’abord pour son excellent casting et ensuite pour sa description remarquable d’un métier et d’une époque révolue. On a les pieds dans l’eau, on saute dans les tas de riz, même en noir et blanc on sent le côté poisseux de la boucherie. Ce film est authentique, et ça fait un bien fou ! Mais comme je disais, pour moi l’histoire de voleurs greffée dessus paraît de fait assez prétexte et n’a pas beaucoup de relief et d’originalité. Oui, elle était peut-être nécessaire, mais développer une intrigue vraiment spécifique à l’univers des mondines aurait sûrement paru moins artificiel. 4
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    106 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2012
    Giuseppe de Santis est le grand oublié du mouvement néoréaliste italien des années 40. Et pourtant, son Riz amer est un incontournable du genre, exploitant tous les codes avec perfection : décors naturels servant de support à une tragédie sociale, injustice et misère, trahison et déception. Riz amer est un film qui porte très bien son nom. Le personnage du voleur est une véritable crapule, un serpent qui envenime tous ceux qu'il approche, spoiler: ce n'est pas étonnant s'il finira symboliquement suspendu à un croc de boucher
    . Mais Riz amer possède aussi sa dose de sentimentalisme ridicule, et de nombreuses scènes de tristesse ou de joie partagée sombrent dans la mièvrerie. Les acteurs ont beau se démener, de Silvana Mangano à Vittorio Gassman, mais les émotions n'en sont pas plus fortes, cela sans doute dû à une mise en scène approximative de de Santis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Un film intéressant pour son coté documentaire et ses acteurs de qualité qui nous offrent de belles scènes. Le scénario est pas mal non plus malheureusement il souffre d'approximations et de temps mort qui cassent la dramatique du film. 2 étoiles et demi
    Les meilleurs films de tous les temps
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