Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Eye" et de son tournage !

Passage à Gérardmer

The Eye a eu l'honneur d'être présenté au festival du film fantastique de Gérardmer en 2003.

Inspiré d'un fait-divers

L'idée de The Eye est venue d'un fait divers glauque qui a profondément troublé les frères Pang. Il y a plusieurs années, ils ont entendu parler dans les médias d'un cas de suicide : une jeune femme qui venait de subir une greffe de la cornée et avait mis fin à ses jours juste après avoir recouvré la vue. En effectuant des recherches approfondies, les frères ont découvert que cette personne avait toujours été stable, équilibrée, énergique, positive, toute sa vie.

Un spectateur impliqué

Afin de créer une atmosphère efficace, les réalisateurs ont voulu faire en sorte que le spectateur ait peur non pas "pour" le personnage mais "avec" lui. Dans cet optique, ils ont travaillé l'ambiance en choisissant de distiller la peur dans des lieux aussi banals qu'un restaurant, un ascenseur etc., des endroits où tout le monde peut se retrouver dans la vie de tous les jours et auxquels on se réfère immédiatement. Par ailleurs, les cinéastes ont également employé beaucoup de plans silencieux.

Influences

Plus ou moins volontaires, les références qui jalonnent le film sont nombreuses. Influencé par la vague de thrillers horrifiques et le revival du "Yurei Eiga", le film de fantôme, revenu à la mode depuis Ring d'Hideo Nakata, les frères Oxide Pang et Danny Pang se sont inspirés du Sixième Sens de M. Night Shyamalan pour l'argument fantastique du film (une jeune femme qui voit des morts). On peut également mettre ce film en parallèle avec d'autres films comme Blink de Michael Apted, où là-aussi une femme recouvre la vue à la suite d'une greffe de la cornée et devient le témoin d'une réalité sordide.

Un tournage en deux temps

Le tournage de The Eye a duré deux mois et demi. Six autres mois ont été nécessaires pour la postproduction et les effets spéciaux.

Un film hybride

Le film peut être fragmenté en deux parties. La première se place dans la droite lignée d'un film d'horreur tandis que la seconde s'avère être un thriller faisant semblant d'emprunter des sentiers battus alors qu'en réalité, il cache un final époustouflant.

Le message des frères Pang

Comme dans Bangkok dangerous, les frères Oxide Pang et Danny Pang ont envie de faire partager la détresse d'un personnage handicapé qui n'arrive pas à entretenir des liens normaux avec le monde extérieur. A l'instar de leur précédent film, ils usent des procédés formels inventifs afin de rendre palpable l'horreur vécue par le personnage (effets sonores stressants, flashes déstabilisants...).

Les projets des frères Pang

Actuellement, les jumeaux prodiges sont en train de mettre en scène la suite de The Eye.

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