AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,4
9208 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Karaté Kid ?
5
21 critiques
4
38 critiques
3
43 critiques
2
20 critiques
1
6 critiques
0
5 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Shawn777
Ce film réalisé par John G. Avildsen et sorti en 1984 est très bon ! C'est l'histoire de Daniel qui se fait tabasser par un groupe de jeunes jusqu'à ce qu'il apprenne le karaté avec le concierge de son immeuble, Mr. Miyagi. Honnêtement, je ne pensais pas du tout accrocher au film car le synopsis ne me tentais pas et puis, étant un grand fan des années 80, je m'y suis attelé et je ne regrette, au final, pas du tout ! Le scénario est finalement assez simple et il est très bien fait, il a marqué toute une génération et je comprends maintenant pourquoi. Les personnages sont assez clichés mais ils sont bien écrits, tout dans ce film est finalement du déjà-vu ou du simple mais tout y est sublimé et on accepte la simplicité pour en profiter pleinement sans se poser de questions. J'avais également peur de m'ennuyer car le film dure tout de même un peu plus de deux heures mais finalement non, pas du tout, car je me suis complètement laisser porter par le film jusqu'à la fin. Fin qui m'a d'ailleurs un peu déçu car elle arrive très, trop, brutalement, le concours est finit et voilà, on s'arrête là. J'aurais aimé une conclusion peut-être un peu plus travaillée et sympa, de plus que ce final est assez prévisible. En dehors de ça, j'ai vraiment aimé le dénouement, la façon dont les deux personnages se découvrent et ce qu'ils s'apportent l'un a l'autre etc. On garde évidemment tous en tête les scènes où Mr. Miyagi demande à son élève de laver ses voitures, peindre les barrières et la maison. La réalisation est fidèle au film, c'est à dire qu'elle est simple mais qu'elle est tout de même très bien et notamment la scène avec la musique "Cruel Summer" de Bananarama et la scène sur la plage. On retrouve bien évidemment l'ambiance 80's dans le style musical, vestimentaire etc., ce qui est une très bonne chose, pour nous, spectateurs dans l'an 2000. Du côté des acteurs, nous avons principalement Ralph Macchio (qui fait ici beaucoup plus jeune que son âge !) qui interprète son personnage avec justesse et puis nous avons également Pat Morita, Elisabeth Shue etc. qui jouent également très bien. "Karaté Kid" est donc un classique des années 80 qui mérite son statut de culte.
Un excellent film sur les arts martiaux des années 80. Un récit initiatique qui se force un jeune homme.
Bof, comme film culte, j'ai vu mieux.
J'ai un peu l'impression que c'est un film pour enfants, au mieux pour très jeunes adolescents.
Le scénario m'a l'air un peu tiré par les cheveux dans la mesure où j'ai tout de même beaucoup de mal à croire qu'un gamin, en quelques mois puissent détrôner des quasi-professionnels de karaté, surtout lorsque l'entraînement consiste à nettoyer des bagnoles.
Et puis, le personnage central ne m'a pas spécialement accroché. Mis à part le fait qu'il se fait cogner deux ou trois fois, j'ai du mal à comprendre pourquoi il n'est pas satisfait de sa vie. Il sort avec la jolie fille, il a une mère qui l'aime. Sa vie n'est pas mauvaise au point de vouloir prendre sa revanche via le karaté.
Les combats au karaté ne sont pas non plus oufs. Ils se regardent, mais sans plus. Les acteurs sont corrects.
Bref, moyen.
J'ai un peu l'impression que c'est un film pour enfants, au mieux pour très jeunes adolescents.
Le scénario m'a l'air un peu tiré par les cheveux dans la mesure où j'ai tout de même beaucoup de mal à croire qu'un gamin, en quelques mois puissent détrôner des quasi-professionnels de karaté, surtout lorsque l'entraînement consiste à nettoyer des bagnoles.
Et puis, le personnage central ne m'a pas spécialement accroché. Mis à part le fait qu'il se fait cogner deux ou trois fois, j'ai du mal à comprendre pourquoi il n'est pas satisfait de sa vie. Il sort avec la jolie fille, il a une mère qui l'aime. Sa vie n'est pas mauvaise au point de vouloir prendre sa revanche via le karaté.
Les combats au karaté ne sont pas non plus oufs. Ils se regardent, mais sans plus. Les acteurs sont corrects.
Bref, moyen.
Avant tout, ce n'est pas un film 100% d'action avec des combats de partout ! Oh non ! C'est l'histoire d'un gosse qui rencontre un professionnel en karaté et va l'aider à se défendre même si sa méthode parait bancale... Ce film à l'avantage de se destiner à tout le monde, et une chose que j'ai appréciée, c'est le fait d'être en Californie mais avec de la musique asiatique qui permet de mélanger un peu les deux cultures complètement différentes !
Je vais directement attaqué sur son plus gros point négatif, il a mal vieillit, mais ça n'empêche pas de le regarder et de le trouver génial ! Je l'ai même trouvé meilleur que le remake.
Les personnages sont un peu trop caricaturaux, mais tout de même bien mis en valeur. L'adolescent pauvre, qui vit avec sa mère ultra gentille, possède une voiture à la limite de la casse, et est amoureux de la fille du collège qui sortait avec le mec le plus populaire (qui d'ailleurs est en noir car, tu as vu, c'est le méchant), bref, vous voyez le genre. Mais en tout cas, on s'attache à ce gosse ! C'est vrai, on n'aime pas le voir se faire insulter et tabasser, car il s'est intéressé à la fille qui ne fallait pas. Et quand on voit Maitre Miyagi (joué par Pat Morita) qui décide de l'aider, on a du mal à voir sa personnalité, tantôt c'est un mec ingrat, tantôt un ivrogne, et tantôt, un mec super sympa en fait ! C'est vrai, on a l'impression, et puis c'est un peu le cas (pas con le Maitre ahah !) il fait faire des tâches ingrats SOIS-DISANT pour apprendre le karaté comme nettoyer les voitures, repeindre la maison, etc... Mais au final, oui cela s'avère utile au jeune ! Enfin j'en dis pas plus dessus, à vous de voir ;).
Les chorégraphies ne vaut pas celle de Rocky, mais ça reste jolie dans tout l'ensemble du film, sauf à la fin où là, déjà, ça devient plus intense. De même j'en ai eu des frissons quand on voit (à mais je n'ai toujours pas dit son nom ...) Russeau utiliser une technique particulière. Et de voir le méchant qui est peut-être un peu lunatique : J'ai des regrets en faisant ça, il m'énerve ! Je vais le défoncer ! Pu****, c'est un champion ce mec !
Ouais bon... Pas très logique son comportement quand même pour le coup.
bloodhokami.fr
Je vais directement attaqué sur son plus gros point négatif, il a mal vieillit, mais ça n'empêche pas de le regarder et de le trouver génial ! Je l'ai même trouvé meilleur que le remake.
Les personnages sont un peu trop caricaturaux, mais tout de même bien mis en valeur. L'adolescent pauvre, qui vit avec sa mère ultra gentille, possède une voiture à la limite de la casse, et est amoureux de la fille du collège qui sortait avec le mec le plus populaire (qui d'ailleurs est en noir car, tu as vu, c'est le méchant), bref, vous voyez le genre. Mais en tout cas, on s'attache à ce gosse ! C'est vrai, on n'aime pas le voir se faire insulter et tabasser, car il s'est intéressé à la fille qui ne fallait pas. Et quand on voit Maitre Miyagi (joué par Pat Morita) qui décide de l'aider, on a du mal à voir sa personnalité, tantôt c'est un mec ingrat, tantôt un ivrogne, et tantôt, un mec super sympa en fait ! C'est vrai, on a l'impression, et puis c'est un peu le cas (pas con le Maitre ahah !) il fait faire des tâches ingrats SOIS-DISANT pour apprendre le karaté comme nettoyer les voitures, repeindre la maison, etc... Mais au final, oui cela s'avère utile au jeune ! Enfin j'en dis pas plus dessus, à vous de voir ;).
Les chorégraphies ne vaut pas celle de Rocky, mais ça reste jolie dans tout l'ensemble du film, sauf à la fin où là, déjà, ça devient plus intense. De même j'en ai eu des frissons quand on voit (à mais je n'ai toujours pas dit son nom ...) Russeau utiliser une technique particulière. Et de voir le méchant qui est peut-être un peu lunatique : J'ai des regrets en faisant ça, il m'énerve ! Je vais le défoncer ! Pu****, c'est un champion ce mec !
Ouais bon... Pas très logique son comportement quand même pour le coup.
bloodhokami.fr
Classique du cinéma des années 80, "Karaté Kid" se voit aujourd'hui avec un certain plaisir nostalgique quand bien même on en voit tous les défauts. Réalisateur de "Rocky", John G. Avildsen est en terrain connu avec cette histoire de gamin apprenant le karaté pour savoir se défendre contre les brutes qui s'en prennent à lui simplement parce qu'il plaît à une fille du lycée plutôt séduisante (et pour cause, elle est jouée par Elisabeth Shue !). Notre jeune héros découvrira alors l'art du karaté grâce à un vieux jardinier et concierge qui ne paie pas de mine mais qui aura plus d'un tour dans son sac pour mener son protégé vers la victoire tout en s'imposant comme une figure paternelle. Pas subtil pour un sou, le film doit surtout sa réussite grâce à sa sincérité et aux quelques thématiques un peu sociales qu'il aborde (le jeune Daniel tombant amoureux d'une jolie bourgeoise). Le duo formé par Ralph Macchio et Pat Morita, irrésistible en vieux sensei y est pour beaucoup et participe à l'attachement que l'on porte à ce film, pourtant aussi peu inspiré en terme de réalisation qu'en terme de scénario, fleurant bon les années 80.
Le parcours initiatique d'un jeune garçon élevé par sa mère, victime de harcèlement et qui tombe amoureux d'une jeune fille plus fortunée, Karate Kid est un film qui aborde de nombreux thèmes. Sorti au cinéma en 1984, ce long métrage a donné à beaucoup de jeunes garçons l'envie de se mettre au Karaté. Si nous sommes très loin du chef d'oeuvre et que le film a mal vieilli, il reste encore une histoire touchante.
La question du harcèlement à l'école n'est pas nouvelle. D'ailleurs, il suffit de voir Karate Kid pour s'en rendre compte. Lorsqu'un jeune garçon du nom de Daniel emménage avec sa mère veuve en Californie, il a beaucoup de mal a accepté cette nouvelle vie. Alors quand il devient la tête de turque d'un groupe de jeunes qui pratiquent le karaté, les choses deviennent très compliquées pour lui. Dans son malheur, il rencontre monsieur Miyagi qui est le gardien de son immeuble. Pour aider le jeune garçon, ce champion de Karaté décide de lui enseigner cet art martial.
Karaté Kid est l'exemple parfait du film qui raconte un parcours initiatique. On trouve initialement le héros qui est dans de mauvais draps. A l'aide d'un mentor, il va découvrir de nouvelles choses et changer. Sans être du grand cinéma, il s'agit d'un film qui se laisse regarder sans trop de problèmes.
La question du harcèlement à l'école n'est pas nouvelle. D'ailleurs, il suffit de voir Karate Kid pour s'en rendre compte. Lorsqu'un jeune garçon du nom de Daniel emménage avec sa mère veuve en Californie, il a beaucoup de mal a accepté cette nouvelle vie. Alors quand il devient la tête de turque d'un groupe de jeunes qui pratiquent le karaté, les choses deviennent très compliquées pour lui. Dans son malheur, il rencontre monsieur Miyagi qui est le gardien de son immeuble. Pour aider le jeune garçon, ce champion de Karaté décide de lui enseigner cet art martial.
Karaté Kid est l'exemple parfait du film qui raconte un parcours initiatique. On trouve initialement le héros qui est dans de mauvais draps. A l'aide d'un mentor, il va découvrir de nouvelles choses et changer. Sans être du grand cinéma, il s'agit d'un film qui se laisse regarder sans trop de problèmes.
Karaté Kid, le moment de vérité réalisé par John G.Avildsen en 1984.
*Les points que j'ai appréciés →
• L'histoire sympathique
• Les personnages dont le fameux M.Miyagi
• La morale
*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le fait qu'il manque un je-ne-sais-quoi pour que ce soit excellent
*Conclusion →
J'ai aimé, c'est bien réalisé et sympathique. 8/10.
*Les points que j'ai appréciés →
• L'histoire sympathique
• Les personnages dont le fameux M.Miyagi
• La morale
*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Le fait qu'il manque un je-ne-sais-quoi pour que ce soit excellent
*Conclusion →
J'ai aimé, c'est bien réalisé et sympathique. 8/10.
GyzmoCA
Film culte des années 1980, Karaté Kid raconte la découverte des premiers amours et de la recherche de soi d'un jeune ado adepte du karaté. Il tombe alors sur un Yoda chinois qui va l'entrainer pour se confronter aux castagneurs du lycée. Il lui apprend la technique de la cigogne. Elisabeth Shue est craquante dans un de ses premiers rôles. Un bon souvenir qui n'a pas trop vieilli en le revoyant.
Karaté Kid : J’ai regardé le remake avec Jackie Chan et j’avais beaucoup aimée, donc j’ai toujours était curieux de voir ce que donné l’original. Car, il parait qui c’est un classique devenu culte et je comprends pourquoi, ce film est un pur produit des années 80, des meilleurs années en somme. Que ça soit dans sa réalisation, sa BO très typique et surtout son ambiance. Ambiance que j’apprécie énormément et c’est ce qui fait tout le charme et la nostalgie de celui-ci, avec les anciens voitures, la mode dans temps, c’est ce qu’il fait la différence avec le nouveau je trouve, c’est l’ambiance et c’est ce qui nous attache a ce film. Et c’est bien mené par une bonne réalisation, metteur en scène du premier Rocky, ce n’est pas rien, il met bien en valeur les personnages, bon, coté scène de combat, action, ce n’est pas du grand art et ce n’est pas aussi nerveux que le nouveau, mais c’est visible et bien décomposé et c’est encore une fois typique de l’époque. Pour ce qui est du scénario, on retrouve les mêmes rebondissements et philosophie que j’ai apprécié dans le remake, par contre, j’ai trouvé certes plus kitch mais plus sympa la romance entre la fille et le héros, surement grâce a l’ambiance retro années 80. Sinon, les personnages sont attachants et les acteurs les jouent très bien. Bon, la fin est ultra rapide et ça j’ai moins aimée, quel dommage de finir aussi vite. Donc voila, très bon film des bonnes années, il y a de l’humour, des bonnes valeurs, toujours un mystère comme quoi il est devenu culte car on le retrouve dans plein de film qui s’inspire de lui : Kill Bill, et aussi dans les Disney : Hercules… mais c’est ça la magie du cinéma.
Au même titre que Les Goonies, E.T., Gremlins ou la trilogie Retour vers le futur, Karaté Kid premier du nom fait partie des films cultes pour beaucoup de trentenaires. Succès commercial dès sa sortie en 1984, Karaté Kid - Le moment de vérité aura les honneurs de deux suites, d'une déclinaison féminine et plus récemment d'un remake sobrement intitulé Karaté kid. Tout comme ses collègues cités en amont de l'article, le film de John G. Avildsen raconte l'histoire d'un adolescent marginalisé dont les péripéties vont changer radicalement la vie. Obligé de quitter le New-Jersey pour la Californie, Daniel va se heurter à une bande de karatékas locaux, fils à papa à tendance tortionnaires. Il trouvera heureusement sur son chemin un guide originaire d'Okinawa qui lui enseignera le véritable karaté, celui qui vante la maîtrise de soi, l'écoute de son corps et surtout le fait que cet martial sert avant tout à se défendre.
spoiler:
Devenus légendaires, le fameux coup de la cigogne ou la façon dont les tâches ménagères peuvent vous apprendre à parer les coups s'apprécient encore avec le sourire aux lèvres
. Ralph Maccio n'est peut-être pas très crédible physiquement dans les combats mais son interprétation tient largement la route et doit être appréciée comme il se doit puisque l'acteur a eu toutes les peines du monde à trouver des rôles consistants après le troisième et dernier film de la trilogie. En fait, la véritable star du film est Pat Morita, un américain d'origine japonaise dont l'enseignement du karaté, empli d'humour et de pédagogie, est le meilleur argument du film. Le schéma est on ne peut plus classique et suit une linéarité efficace mais sans grande surprise qui n'entache pas le plaisir de suivre les combats de Daniel et notamment les deux derniers où le manichéisme des personnages est à son paroxysme. En dehors d'Elisabeth Shue, les autres acteurs du film auront une carrière en dents de scies. Randee Heller qui joue la mère de Daniel devra se contenter d'apparitions ponctuelles tout comme Franck Zabka dont le rôle du redoutable Johnny Lawrence n'aura pas les retombées espérées même si "How I met your mother" lui a rendu hommage il y a quelques années. En comparant l'original et le remake, on se rend compte que les chorégraphies de scènes de combats ont beaucoup évolué et que celles du long-métrage de John G. Avildsen ont fortement vieilli, perdant avec leur temps leur énergie et le spectaculaire qui en découlait. Alors que le championnat dure environ un quart du film et qu'il est sensé être l'aboutissement, l’événement qu'on attend impatiemment, on en vient petit à petit à regretter l'entraînement laborieux de Daniel et la vie un brin cliché de l'adolescent beaucoup plus jouissives tant elles touchent à des thèmes universels : les premiers émois amoureux, l'amitié, la première voiture et l'acharnement sur les plus faibles. La patine du temps ayant fait son oeuvre, il ne reste au spectateur qu'à puiser au fond de sa nostalgie et à se laisser emporter par cette sympathique histoire aux accents moralistes et conçu comme un parcours initiatique. Que ce soit dans cette trilogie ou dans Rocky, John G. Avildsen a toujours aimé dépeindre des êtres qui n'hésitent pas à se dépasser afin de réaliser l'impossible : vaincre un adversaire que le héros pense intouchable. Revoir Karaté Kid - Le moment de vérité donne en tout cas envie de se replonger dans les deux suivants voire même dans les deux Rocky que le cinéaste a réalisés, histoire de voir si le temps a aussi fait son oeuvre sur les scènes d'action de ces derniers.
. Ralph Maccio n'est peut-être pas très crédible physiquement dans les combats mais son interprétation tient largement la route et doit être appréciée comme il se doit puisque l'acteur a eu toutes les peines du monde à trouver des rôles consistants après le troisième et dernier film de la trilogie. En fait, la véritable star du film est Pat Morita, un américain d'origine japonaise dont l'enseignement du karaté, empli d'humour et de pédagogie, est le meilleur argument du film. Le schéma est on ne peut plus classique et suit une linéarité efficace mais sans grande surprise qui n'entache pas le plaisir de suivre les combats de Daniel et notamment les deux derniers où le manichéisme des personnages est à son paroxysme. En dehors d'Elisabeth Shue, les autres acteurs du film auront une carrière en dents de scies. Randee Heller qui joue la mère de Daniel devra se contenter d'apparitions ponctuelles tout comme Franck Zabka dont le rôle du redoutable Johnny Lawrence n'aura pas les retombées espérées même si "How I met your mother" lui a rendu hommage il y a quelques années. En comparant l'original et le remake, on se rend compte que les chorégraphies de scènes de combats ont beaucoup évolué et que celles du long-métrage de John G. Avildsen ont fortement vieilli, perdant avec leur temps leur énergie et le spectaculaire qui en découlait. Alors que le championnat dure environ un quart du film et qu'il est sensé être l'aboutissement, l’événement qu'on attend impatiemment, on en vient petit à petit à regretter l'entraînement laborieux de Daniel et la vie un brin cliché de l'adolescent beaucoup plus jouissives tant elles touchent à des thèmes universels : les premiers émois amoureux, l'amitié, la première voiture et l'acharnement sur les plus faibles. La patine du temps ayant fait son oeuvre, il ne reste au spectateur qu'à puiser au fond de sa nostalgie et à se laisser emporter par cette sympathique histoire aux accents moralistes et conçu comme un parcours initiatique. Que ce soit dans cette trilogie ou dans Rocky, John G. Avildsen a toujours aimé dépeindre des êtres qui n'hésitent pas à se dépasser afin de réaliser l'impossible : vaincre un adversaire que le héros pense intouchable. Revoir Karaté Kid - Le moment de vérité donne en tout cas envie de se replonger dans les deux suivants voire même dans les deux Rocky que le cinéaste a réalisés, histoire de voir si le temps a aussi fait son oeuvre sur les scènes d'action de ces derniers.
Karaté Kid est le premier volet d'une trilogie qui a animé mon enfance et mes premiers désirs en arts martiaux. Il faut le dire, les combats sont épiques, et Mr Miyagi est complètement mythique (je suis d'ailleurs super triste que Pat Morita, l'acteur qui l'interprète, soit décédé). Il ne perd jamais un combat, il est quand même vraiment stylé et au moins aussi "badass" que Chuck Norris ! Et on se souviendra aussi longtemps de la prise de la Cigogne dans ce film, qu'on s'est tous amusé à imiter mais qui n'a jamais vraiment fonctionnée...
Une antiquité
un gamin en difficulté car souffre douleur dans son école rencontre un homme qui va lui apprendre beaucoup de chose
spoiler: scène favorite: quand il lave la voiture en faisant des cercles excellent quand on apprends pourquoi ça va lui servir en pratique.
un gamin en difficulté car souffre douleur dans son école rencontre un homme qui va lui apprendre beaucoup de chose
spoiler: scène favorite: quand il lave la voiture en faisant des cercles excellent quand on apprends pourquoi ça va lui servir en pratique.
Yetcha
Un film mythique par l'empreinte qu'il a laissé dans la culture populaire et l'influence qu'il a eu sur moi ainsi que ses suites dans ma découverte de quelques aspects du Japon. Des moments inoubliables, une tension palpable, des dialogues qui font mouche. On y voit aussi une borne d'arcade de Namco de 1984 Shoot Away, typiquement US avec de vraies armes. Un film qu'on connait tous et qui aborde les arts martiaux dans leur aspect philosophique avec l'observation de l'environnement et le contrôle de soi. Une leçon de vie grâce à la rencontre de deux hommes et de deux cultures. Un must à voir et revoir. ON peut ajouter que le doublage de Miyagi façon "asiatique du coin" passe ici parfaitement car il est fait avec justesse, respect et il est de ce fait très crédible.
Vénéré par toute une génération, ce film a bercé mon adolescence. Bon d’accord, Ralph Macchio à l’air d’un minet tout juste sorti des jupons de sa maman (alors qu’il fêta ses 22 ans durant le tournage) et Elisabeth Shue a une voix de nunuche insupportable dans sa version française, mais le scénario qui n'est pas si innocent qu'il en à l'air véhicule toutefois de véritables valeurs. Réalisé par John G. Avildsen, sa grande force réside dans la relation qu'entretient le jeune Daniel avec M. Miyagi, ce père de substitution plein de sagesse et d'humour qu'incarne le génial Noriyuki «Pat» Morita. Au-delà de ses suites, de son remake et bien qu'accusant les années, il reste et restera le vrai, le seul, l’unique « Karaté Kid ».
Vu pour la première fois en VHS lors d'une colo, ça ne me rajeunit pas, je garde un excellent souvenir de ce film. Et ce même si en le regardant de nouveau, celui-ci à un peu vieillit, je garde une certaine nostalgie de cette époque; et la scène finale, bien que surréaliste, reste un grand moment de cinéma.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse