Terreur.point.com : les secrets du tournage

C'est un spécialiste du film d'horreur qui est aux commandes de Terreurpointcom. William Malone, qui a débuté dans le métier en sculptant le masque principal du film culte Halloween, La Nuit des masques, s'est ensuite spécialisé dans le cinéma horrifique avec, dans les années 80, Scared to death et Creature, puis en 1999 avec La Maison de l'horreur. L'Américain a également travaillé pour le petit écran, en signant de nombreux épisodes pour des séries fantastiques à succès telles que Les Contes de la crypte ou Les Cauchemars de Freddy.

De nombreux et variés effets spéciaux ont été utilisés afin de donner à Terreurpointcom tout son mystère et plonger le spectateur dans un univers particulier. Le réalisateur William Malone explique : "Tous les effets servent l'histoire. Ils renforcent le mystère, font naître des émotions ou des ambiances. Ces éléments contribuent à jouer sur le psychisme des spectateurs. Ils démultiplient le suspense et le sentiment de malaise. Il faudra longtemps pour que l'on devine pourquoi...".

Dans Terreurpointcom, les nouvelles technologies, et Internet en particulier, sont au coeur de l'intrigue. Jérôme Latour, chef décorateur du film, a particulièrement apprécié le fait d'insérer une histoire traitant des nouvelles technologies dans des lieux à l'architecture industrielle. "La juxtaposition de l'hypertechnologie de l'information contemporaine et d'une ère industrielle révolue crée une atmosphère particulière", explique-t-il. "Combinée à un style visuel urbain dur, acéré, l'histoire de Terreurpointcom confronte de façon critique l'ancien et le nouveau."

L'histoire de Terreurpointcom se déroule de nos jours à New York, mais le réalisateur William Malone, pour satisfaire les besoins de son concept horrifique, souhaitait tourner le film dans des lieux datant de l'ère industrielle des années 30. Ne trouvant pas le cadre voulu à New York même, l'équipe du film a tourné les principales prises de vue... au Luxembourg ! "Nous y avons trouvé une belle lumière, un ciel chargé et menaçant, et nous avons pu avoir accès à des usines abandonnées, en ruines, et à des entrepôts décrépits qui étaient parfaits pour servir de décor à notre vision", explique ainsi le cinéaste.