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Simplicissimus
8 abonnés
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3,0
Publiée le 26 juillet 2024
Si j'étais un poil grincheux, je reprocherais à Jean Becker d'avoir fait un film un peu vieillot et créé un village français sous l'occupation qui sent le carton pâte.. Plus de légèreté que de drame d'ailleurs, Dussolier, Villeret - les deux pieds nickelés apprentis-résistants ; Lhermitte et, dans une moindre mesure, Benoît Magimel tirant le film vers la comédie ; le drame affleurant avec le personnage du soldat-clown allemand. On est loin de la tension dramatique d'un film comme "l'armée des ombres", le film est une gentille comédie dramatique aux dialogues ciselés. Autre gros point noir du film : le jeune comédien qui joue le rôle du fils de Villeret est totalement inexpressif et la grande Suzanne Flon apparaît encore plus âgée sous l'occupation que quinze ans plus tard !
Film un peu long à se mettre en place, mais émouvant sur beaucoup de points : le métier de clown du père, au début ridicule dans les yeux de son fils, et qui change de dimension quand on apprend la chute, spoiler: l'allemand drôle, l'homme se dénonçant, sa femme...
Saisissant marquant l'histoire ne peut guère être rendu aussi attachante de parler personnages que sur les actes héroïques qu'ils ont pu faire je trouve le film super bien réalisé et les acteurs à la hauteur. Bravo
En 2003, Jean Becker signe une adaptation du roman de Michel Quint "Effroyables jardins". Malgré son aspect parfois quelque peu téléfilmesque, cette œuvre située durant l’Occupation s’avère une sincère réussite. Le film recèle en effet de scènes tour à tour drôles, poignantes et marquantes dans leur simplicité. L’autre force du film reste son casting de haut vol, bâti sur plusieurs générations. Un vrai réservoir de talents reposant à la fois sur la bonhomie (Villeret et Dussolier), la fougue (Magimel), l’espièglerie (Lhermitte) ou encore la sagesse (Suzanne Flon). Un vrai cinéma français populaire de qualité.
« Effroyables jardins » de Jean Becker (2003) est l’adaptation du roman éponyme de Michel Quint publié 3 ans plus tôt. Dans les années 50, Jacques (Jacques Villeret), instituteur, se rend comme tous les ans en compagnie de son épouse et de ses enfants (Françoise et Lucien) dans la petite ville où il a vécu durant l'occupation allemande, pour y faire un numéro de clown. André (André Dussolier), industriel et meilleur ami de Jacques, se rend compte que Lucien ne s'amuse pas pendant le spectacle. Il l'emmène dehors pour lui raconter l'histoire qui a provoqué cette vocation de clown. Un histoire très poignante : Jacques, André, Thierry Plaisance (Thierry Lhermitte), agent d'assurance, et Émile Bailleul (Benoît Magimel), un jeune résistant, ont été pris comme otages suite au sabotage d’un poste d’aiguillage. Ils seront « emprisonnés » dans un trou de glaise et sans le courage de Bernd (Bernie Collins), un jeune militaire allemand qui parle le Français car il était clown au cirque Mecano à Paris, ils étaient tous les 4 voués à être fusillés. Un film d’une grande humanité survolée par Suzanne Flon, l’épouse de l’agent de la SNCF mort dans l’attentat, d’une très grande clémence malgré la vérité sur cet attentant qu’elle est la seule à connaître.
Avis personnel. Les 5 étoiles représentent le plaisir ressenti. Oui, c'est vrai: les personnages sont peut-être trop gentils et, sans doute même, trop nombreux à être trop gentils. Ici, cela ne m'a pas gêné le moins du monde. Déjà qu'on voit tant de films aux nombreux personnages très méchants et qui sont souvent très bien notés, pourquoi le contraire ne pourrait-il pas aussi être vrai? J'ai bien aimé l'histoire, son évolution, le climat et la réalisation simples au rythme qui prend son temps mais sans temps mort. Et puis, surtout, il y a les personnages et, plus encore, les relations entre ces personnages: Jacques Villeret et André Dussolier spoiler: grands amis complices dans "l'exploit" autant que dans l'amour de la même femme sans se tirer dans les pattes , Isabelle Candelier spoiler: et ses deux amoureux sans aucun climat scabreux , Villeret/Dussolier/Lhermitte/Magimel spoiler: et la situation dramatique vécue au fond du "trou" , le garde allemand clown spoiler: et son superbe numéro tragi-comique devant ses prisonniers et puis, la vieille dame [Suzanne Flon] pour compléter le tableau. Quelques clins d'œil aussi à d'autres films spoiler: ("le fil rouge sur le bouton rouge..."[La 7e compagnie] ou la scène "cul Fanny" spoiler: [Mon oncle Benjamin] et Brel obligé d'embrasser les fesses à Blier...) ! Le savant mélange incessant drame - comédie - romance - mélo parvient à ne jamais entrechoquer ses séquences et à ne jamais pousser trop loin le bouchon. On sent très fort le film à petit budget mais qu'importe. J'ai adoré. Et Jacques Villeret, quel dommage que son talent n'ait pas souvent été aussi bien exploité ! Avez-vous vu "Malabar Princess", (un an plus tard, avec lui, Claude Brasseur et à nouveau le gamin Damien Jouillerot) ?
Magnifique film de Jean Becker, une histoire incroyable, une chance de dingue, tout se résume en un moment. Jacques Villeret est juste incroyable dans ce film et le duo qu'il forme avec Dussollier est juste magique. On dirait deux enfants prêt a faire de grosses bétises durant la seconde guerre mondiale, et tout cela pour impressionnant une femme. Le film est vraiment bien et je l'ai vu plusieurs fois je m'en lasse pas!
Un drame avec Jacques Villeret , Thierry Lhermitte , André Dusollier , Benoît Magimel qui d'or tous très convaincant dans leur rôle respectif, un bon niveaux d'interprétation pour chacun d'entre eux, un film triste , émouvant, on éprouve de la sympathie pour eux mais également pour certains des personnages secondaires, un peux d'humour par ci par là sont apporter au film . Un fils qui est déçu de voir sont père en clown et qui le méprise, ce voit raconter par un ami de si père leur histoire et comment son père est devenue clown ( il raconte donc ainsi comment lui est sont ami on saboter un poste allemand durant la guerre , et qu'ils furent prisonnier jusqu'à leur libération ) . film avec quelque scène inattendu, même si la fin est un peux prévisible on sent ce qui va vite arriver ( c'est bien dommage ) un film plutôt agréables à regarder.
4 517 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 19 mai 2021
Effroyables jardins est le seul de la récente vague de films français se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale qui utilise le flash-back. Le film se déroule vaguement dans les années 60 et présente un adolescent Damien Jouillero qui s'en prend à son père Jacques Villeret instituteur qui persiste à faire le clown en classe et à la fête annuelle. C'est le meilleur ami de Villeret André Dussolier qui va remettre le gamin à sa place ce qui nous amène à un flash-back sur les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Les trois personnages principaux Villeret, Dussolier et Thierry Lhermiite portent des prénoms qui correspondent aux leurs il serait étonnant que les trois personnages principaux s'appellent Jacques, André et Thierry et pourtant c'est la cas. Néanmoins l'ensemble des acteurs travaillent ensemble de manière splendide notamment les deux femmes Suzanne Flon et Isabelle Candelier. La révélation centrale à savoir que Villeret est fait en fait un garde allemand humain a fait lorsque le trio plus Benoît Magimal était sur le point d'être exécuté allant même jusqu'à utiliser le même nez rouge qui appartenait à l'Allemand qui a lui-même été exécuté par ses camarades pour ne pas avoir exécuté le quatuor est glissée de façon transparente et discrète. Ce sont des jardins bien étranges mais un film très émouvant mais c'est du Jean Becker rien de plus normal...
Un film magnifique que je me passe jamais de regarder et qui me boulverse toujours autant ! des acteurs géniaux ♥️ Une belle histoire ♥️ Je vous le conseille 😊
Les films de Jean Becker reposent souvent sur une histoire naïve et touchante, et des dialogues empreints de philosophie de terroir. En l'espèce, l'histoire pleine de bons sentiments est bien présente, peut être même à l’excès car tout le monde est gentil (y compris les occupants), tout le monde s'aime et tout le monde accepte de se sacrifier pour les autres (spoiler: le gardien-clown allemand pour les otages, le vieux cheminot pour les deux "résistants", André qui s'efface pour laisser Jacques épouser la tenancière du café ). Quand nous atteignons un tel niveau d'angélisme, le manque de crédibilité m'empêche d'entrer dans l'émotion. Quant aux dialogues, ils ne sont pas d'une grande profondeur et pas une phrase ou une pensée ne se démarquent. Finalement "Effroyables Jardins " se laisse regarder pour son fond candide et sa distribution (Dussolier, Villeret, Lhermitte,Magimel) mais il n'atteint pas l'intensité du chef d'oeuvre du cinéma français traitant de résistance, la "7ème compagnie au clair de lune.
Une très belle histoire interprétée par des comédiens lumineux basée sur un flash back de 1958/1943. De l’émotion et du suspense pour un très bon film, qui aurait pu être un très grand film. Quelques faiblesses dans les dialogues et la réalisation ainsi qu’une erreur de casting (le fils du personnage joué par Villeret). Qu’importe, on se laisse emporter par le scénario et le jeu des premiers comme des seconds rôles, tous excellents, avec en tête Jacques Villeret, Andre Dussollier et une Suzanne Flon meilleure que jamais.
Tiré du roman de Michel Quint "Effroyables jardins" se déroule pendant la seconde guerre mondiale dans un village du sud ouest. Tout bascule lorsque deux habitants joués par Jacques Villeret et André Dussollier décide de dynamiter le poste d'aiguillage afin d'empêcher la circulation des trains allemands. 4 villageois sont alors faits prisonniers dont les saboteurs eux-mêmes et ne seront libérés que si les coupables se dénoncent sous peine d'exécution. Les quatre prisonniers se retrouvent alors dans un gouffre au sens propre comme figuré. Voilà une histoire touchante portée par d'excellents acteurs et en particulier le duo Villeret Dussollier. Jean Becker nous touche et nous rappelle l'atrocité de ce moment d'histoire.
Voilà un bon film sur la guerre, pendant la guerre. Le scénario est fantastiquement simple, émouvant et d'une humanité fulgurante. Personne ne peut rester insensible à ses images. Certes, pour certain cela pourra faire un peu trop mélo mais c'est tellement juste, humain que ne peut rester inébranlable. Les acteurs jouent parfaitement. L'ambiance 1944 est parfaitement rendue par les décors. A voir par tous, autant ceux qui aiment les belles histoires, que ceux qui aiment cette période deuxième guerre mondiale.
Merci Monsieur Becker pour ce film humain filmé à hauteur d'hommes.et qui porte un formidable espoir : Quand on est au fond du trou, on ne peut que remonter. Une fraicheur malgré la gravité. Oui Villeret fait le clown, mais quel clown. Oui tout le monde cabotine. Oui tous les personnages principaux ne semblent pas attachants avec leur vilains cotés. Mais ils sont forts et faibles. Ils sont humains comme nous avec nos doutes et nos certitudes. Et dans les moments graves ils se révèlent et se relèvent. Clowns de tous pays, unissez-vous !