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Samir T
1 abonné
67 critiques
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1,5
Publiée le 20 juillet 2022
Le film commence assez bien mais il ne tarde pas à être si lent qu'on s'ennuie, surtout que le gros du scénario est connu d'avance. La scène finale est aussi intéressante, mais pour moi se pose une question morale dans ce film, qui prouve encore plus la vision des américains de l'époque par rapport aux autochtones :spoiler: certes la femme a blanche était enlevée par l'Indien et le combattre après dix est un est normal, mais il est quand même le père de ce petit Indien dont on ne fait presque aucun cas dans film, le montrant seulement en train d'assister au préparatifs de l'assassinat de son père.
On peut encore être surpris par Un Western aujourd'hui et même à la fin des années 60. Le Charisme presque étouffant spoiler: de G.Peck contre-balance avec l'attitude presque monolithique de La femme et l'enfant. spoiler: R.Mulligan adopte lui de composer son film en deux parties distinctes mais qui se rejoignent. Le début semble indiquer un certain classicisme , les paysages,les cavaliers,la petite tempête de sable....puis bascule dans une sorte de polar à l'ancienne en pleine nature pour se refermer un temps en huis-clos angoissant. Un habile mélange des genres que les critiques précédentes soulignent avec justesse. La question de sauvagerie et de la violence est relative au contexte même si le western-spaghetti a déjà banalisé ce code. Ici on revient un peu à l'essentiel, mais le danger caché dans un buisson,un bruit de bois sec,un roulis de pierre c'est aussi cela la magie de ce western, la nature est aussi actrice au premier plan.C'est tout de même en happy end que se termine ce petit bijou à redécouvrir.
Le film fonctionne sur une tension permanente à partir du moment où ils s'installent dans la maison isolée. Le film démarre vraiment ici en captivant le spectateur par sa lenteur justement et sa menace sourde. L'enfant est l'enjeu des combats et le décor est parfait pour un western exaltant sans aucune chevauchée mais avec une ambiance proche d'un huis-clos et un duel final superbe. Très bon
Même si l'ambiance est assez proche de ce qu'on imagine à l'époque, le film tire en longueur et manque cruellement de panache.Certaines scènes où le dialogue est réduit à quelques phrases plombe le rythme de ce western,dommage car l'histoire est intéressante et les décors sublimes.Malgré cette chasse de ce mystérieux indien,le film manque de punch et c'est bien dommage car il aurait pu être un grand classique.
Gregory Peck n'aura jamais été aussi grand que dans To Kill a Mockinbird. Ici, dans The Stalking Moon, il manque honnêtement de charisme mais cela n'est pas si mal tant la vedette est justement ce personnage invisible, don chacun parle, que chacun craint plus que tout et dont l'absence aux yeux rend la menace encore lus grande. Pour ce climat assez singulier - fleurant bon le fantastique - The Stalking Moon est un western angoissant qu'il faut voir sans attendre. Longtemps avant les Dents de la mer Robert Mulligan avait compris que le monstre n'est jamais aussi effrayant que lorsqu'il demeure une légende, tant qu'on laisse imaginer le spectateur plutôt que de montrer... Un bien beau western au climat horrifique.
un très bon western, avec une idée géniale, un méchant dont on ne voit jamais le visage, et qu'on entend pas arriver. une sorte de némésis qui donne une tension permanente au film. les acteurs sont formidables(mention spéciale à robert foster, méconnaissable)
Dans ce western de Robert Mulligan, Gregory Peck fait une très bonne prestation dans le rôle d'un ancien éclaireur de l'armée qui décide de se retirer en compagnie d'une femme blanche et de son fils métis dans une maison campagnarde, mais malheureusement le père de l'enfant, un Indien, va tout faire pour récupérer son fils et décide d'assiéger les lieux. Si l'histoire est tout de même assez simpliste et manque quelque peu de rebondissements et que le petit indien n'est pas suffisamment attachant, la mise en scène de Robert Mulligan s'avère par contre assez talentueuse, tout comme la prestation d'Eva Marie Saint qui possède un personnage fort intéressant. On notera aussi la présence de très beaux paysages et d'un duel final assez attrayant.
Un western particulier, minéral, extrêmement proche de la nature du grand ouest étasunien tel que nous nous l’imaginons à cette époque (après 1865) et dont le thème principal est la solitude. On peut même le qualifier de très beau western car l’image tient toute la place, les dialogues sont si réduits (la scène du repas est déchirante tant Sam Varner implore la moindre parole) qu’il faut tout deviner, chaque cinéphile s’accapare les détails manquants de cette histoire. Peck et Forster sont excellents et Eva Marie Saint à peine reconnaissable, elle n’a pour ainsi dire aucune possibilité de se mettre en valeur. Mulligan prouve une fois de plus son talent éclectique de réalisateur car ce film n’est que mise en scène tout en respectant parfaitement les codes du genre, c’est assez rare pour être souligné. Ne réussit pas qui veut un western! Pourtant, il n’a pas la place qu’il mérite car si sa seconde partie peut être discutée (on sort un peu du genre classique par l’exagération de l’intensité et de la durée de l’affrontement ) la première est parfaite, il ne se passe presque rien, il suffit d’aimer l’ambiance et de s’y fondre, la solitude des personnages et l'incapacité à communiquer et à s’unir suffissent à captiver alors qu’un danger inconnu plane.. L’homme sauvage est plutôt Sam, Salvaje quel que soient les tords qu’on pu lui faire les colons étant lui une bête sauvage.
Par certain aspect ce western de Robert Mulligan fait songer parfois à Will Penny, le solitaire avec Charlton Heston ici le cow-boy (pour être plus précis un éclaireur) est joué par Gregory Peck habitué à la solitude qui va se retrouver du jour au lendemain avec une femme et un gosse. La meilleure partie de L'Homme sauvage c'est sans doute sa première moitié, une fois arrivée à la ferme Mulligan ne prend pas trop le temps de développer son récit et comme souvent chez lui la mise ne scène est sobre, ce western sans être rugueux ne cherche jamais à romancer les choses comme la bagarre final entre Peck et l'Indien assez réaliste mais qui sait être impressionnante. Contrairement à certaines critiques je n'ai rien de vu de raciste ou de choquant dans L'Homme sauvage.
Un western plutôt singulier. Mulligan fait toujours des films intéressants. Ici sa mise en scène donne la place aux paysages, crée une ambiance anxiogène. Contemplatif. Ce qui gêne, c'est le sens de cette histoire : j'ai du mal à comprendre ce que veut nous dire Mulligan à travers cette histoire d'un homme blanc traqué par un indien qui veut récupérer son fils. L'indien ne sera quasi jamais filmé, ou alors comme silhouette inquiétante, sans visage. J'apprécie la forme, je doute du fond...
Ce film est à la fois plaisant et décevant. La première heure, un peu longue, est très calme et est essentiellement axée sur les rapports entre les personnages. La dernière demi-heure, elle, est un suspense simple mais assez haletant car il est extrèmement bien traité par Robert Mulligan. La grosse déception vient donc de la première heure. En effet, quitte à tout baser sur la psychologie, il aurait été plus intéressant de traiter les raisons pour lesquelles le personnage d'Eva Marie Saint veut retourner vers son peuple d'origine et fuir les indiens quitte à arracher son fils à sa culture (ce qui ne semble pas tant plaire que cela à ce dernier). Au lieu de cela, nous avons le droit à des petits suspenses dont nous connaissons d'avance la fin (Gregory Peck va-t-il laisser partir Eva Marie Saint seule avec la diligence ?). De plus, il aurait été très intéressant de traiter le personnage de Salvaje, car ce dernier est présenter comme une menace invisible alors que ses motivations sont plus que compréhensibles (on lui vole tout de même son fils, personnage hélas sous-traité également). Plus est réussit est le méchant, plus réussit est le film disait Hitchcock : ici, le méchant n'existe pas et c'est dommage. Malgré cela, Mulligan réussit à maintenir un climat assez angoissant, aidé par une musique non mélodique mais parfaitement adaptée de Fred Karlin. Un film qui vaut donc essentiellement pour sa dernière demi-heure alors qu'il aurait pu être passionnant du début à la fin. Dommage.
Western de facture très classique, mais comme épuré. C'est lent, laconique, même assez contemplatif dans sa manière de mettre en valeur de superbes paysages. Le schéma westernien est respecté aussi dans son aspect itinérant, dans la première partie. L'intrigue est resserrée sur un affrontement entre un éclaireur de l'armée qui a décroché et un guerrier indien d'élite cherchant à récupérer son fils. C'est l'un des affrontements de ce type les plus efficacement mis en scène, le coté invisible, insaisissable du guerrier créé un climat d'angoisse presque paranoïaque.
Un film d'une incroyable lenteur, ce qui représente un comble pour un western. Les dialogues sont rares, ce qui déconcerte même Grégory Peck qui a un moment donné dira "si vous voulez que je vous passe le sel, dites le moi, il faut qu'on parle!". Mais là, j'avoue que le dialoguiste n'aurait pas eu l'oscar pour autant... Quand au sujet du film, tuer le méchant indien sauvage qui veut récupérer sa femme et son fils, c'est vraiment une idée détestable, l'homme sauvage pour moi, c'est plutôt Grégory Peck (que j'aime beaucoup par ailleurs), mais ça reste un avis personnel...