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    L'Homme sauvage
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    2,8
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    Freaks101
    Freaks101

    148 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2010
    Un western particulièrement anxiogène, on ne voit jamais la menace, mais on sent continuellement planer sa présence, mettant constamment en danger cette drôle de famille recomposé autour du personnage de Grégory Peck. Un film qui a probablement eu une grande influence sur Clint Eastwood lorsqu’il tourna « Josey Wales hors la loi ».
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2009
    «The Stalking Moon» (USA, 1968) de Robert Mulligan est un western, réalisé en Panavision Technicolor. Production indépendante, ce film de Mulligan réunit Gregory Peck et Eva Marie Saint au cœur des landes arides du Far West. «The Stalking Moon», comme tout western, confronte la nature des Indiens à la raison des hommes. Mulligan fait prédominer, non pas la raison sur la pulsion comme chez Ford, mais l’homme blanc à l’indien. L’ouverture du film est symptomatique de cette vision. Un groupe d’indiens abandonnés sont retrouvés par une troupe de soldats colons. Parmi les indiens, une femme blonde Sarah Carver, certainement européenne d’origine. Eva Marie Saint, Sainte Marie du Mont Rushmore chez Hitchcock, devient pour Mulligan une femme hybride. Lien entre homme blanc et indien (selon le topo générique défendu par le film), le personnage de Saint est la mère d’un enfant indien. Le père du fils, grand prédateur Apache, se lance à la poursuite du soldat qui a pris sous son aile son épouse et son fils. Mulligan ne consacre aucun gros-plan à l’Apache, le réduisant à une menace informe, lui refusant le statut d’être humain. Tandis que Sam Varner (le personnage de Gregory Peck) disposant d’une véritable écriture, est discernable par son caractère singulier, le personnage de l’indien importe peu, seulement pour incarner la menace de la nature qui pèse sur la rationalité occidentale. L’équation que pose Mulligan, par mégarde ou sciemment peu importe au fond, se résume à Homme blanc > Indiens. Si l’avis de Mulligan sur le sujet ne transparaît pas à travers son film, s’il ne cautionne pas pleinement la lutte de Sam Carver avec l’Apache, son manque de regard critique, sur un sujet de western, à l’orée du Nouvel Hollywood, aurait nécessité davantage de singularités. Les années suivantes, Sidney Pollack, dans «Jeremiah Johnson» réussira à traiter de la lutte de l’homme blanc avec l’indien sous un angle plus riche d’ambigüité.
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