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    Les Bravados
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    3,6
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    36 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    En 1962 à 62 ans, Henry King entame le tournage de son dernier western et son cinquième film avec Gregory Peck (6 films au total) qui fut avec Tyrone Power (8 films) son acteur fétiche. Toujours fidèle à la Fox avec laquelle il est lié depuis 1930, il s’appuie sur un roman récent de Frank O’Rourke (The Bravados) adapté par Philip Yordan un scénariste expérimenté qui fut un temps soupçonné d’avoir servi de prête-nom pour permettre à des collègues blacklistés de continuer à travailler. Les deux humanistes que sont King et Peck vont vouloir profiter de cette histoire de vengeance aveugle pour dénoncer les procès iniques du maccarthysme qui ont divisé les États-Unis et plus encore le monde du cinéma hollywoodien. L’incipit du film avec son cavalier tout de noir vêtu, chevauchant à travers les vastes plaines du Mexique (la montagne de San José Purùa dans le Michoacan) filmé en nuit américaine rappelle en tout point celui de « la cible humaine » tourné par King huit ans plus tôt avec déjà Peck dans le rôle principal. Le mystérieux cavalier qui préfigure l’homme sans nom qui rendra célèbre quelques années plus tard Clint Eastwood chez Sergio Leone, se rend dans la petite ville pour assister à la pendaison de quatre malfrats ayant tué le caissier d’une banque lors d’un hold-up ayant mal tourné. Le cavalier austère est persuadé que spoiler: ce sont les mêmes hommes qu’il pourchasse depuis plusieurs semaines après qu’ils ont violé puis assassiné son épouse alors qu’il avait quitté son ranch. L’exécution qu’il attend pour assouvir par procuration sa soif de vengeance ne va malheureusement se dérouler comme prévu et ainsi relancer la poursuite avec cette fois-ci les hommes de la petite cité à sa suite.
    L’intrigue admirablement présentée repose dès lors sur une chasse à l’homme qui voit Gregory Peck, l’homme placide et épris de justice par excellence, dans le contre-emploi d’un veuf n’obéissant plus qu’à sa pulsion vengeresse. Le déroulement conduit jusqu’à une conclusion paroxystique qui à vouloir trop « mettre les points sur les i » finira par créer une polémique qui encore aujourd’hui vaut au film d’être jugé ambigu sur ce qu’il entend démontrer. On peut vouloir exprimer une opinion tout en montrant comment les choses sont en réalité ressenties par les protagonistes, même s’il est vrai que l’on a connu Henry King plus inspiré. P spoiler: ar ailleurs « Bravados » contient quelques très jolies scènes notamment celles des face-à-face entre Gregory Peck et les malfrats qu’un à un il a réduit au silence (Lee Van Cleef, Stephen Boyd, Albert Salmi) ou encore celle de la confrontation avec Henry Silva le dernier brigand rejoint pour la révélation d’une vérité réduisant à néant la quête finalement inutile du cavalier
    . Mais en dehors d’un cinémascope magnifiquement maîtrisé par King et son chef opérateur Leon Shamroy, il faut se rendre à l’évidence que le film n’atteint pas la force narrative et psychologique de « La cible humaine » ou du « Brigand bien-aimé ».
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2024
    Le thème n’est pas nouveau et plutôt classique. Le justicier solitaire qui se venge.
    La traque et la chasse à l’homme sont bien menées avec GP excellent.
    Ce qui est original c’est la fin qui surprend avec cette révélation et cette prise de conscience.
    Finalement le cow-boy, le vrai, le héros de nos westerns favoris est toujours un homme droit et honnête. Même dans sa haine.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 508 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2024
    Ce western de H. King est assez classique, bien exécuté, sans surprise ou presque, si ce n'est le dénouement final qui réserve une petit surprise. G. Peck, en vengeur implacable, est l'acteur "actor studio" mais ça fonctionne.
    Labulle56
    Labulle56

    5 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2024
    Un homme poursuit depuis 6 mois quatre hors-la-loi, ceux-ci doivent être pendus dans une ville . Les 4 s' évadent , s'engage une chasse à l'homme et une vengeance terrible. Le pitch final est bien amené et fait réfléchir . Bon western avec Grégory Peck en Vengeur ,avec des seconds couteaux dont on reconnait Lee Van Cleef ,Henri Silva , Albert Salmi et Stephen Boyd en bandits. Les rôles féminins sont peu exploités malgré la présence de Joan Collins . Un petit défaut , Les filtres utilisés pour créer la nuit en plein jour sont trop visibles . On n'est pas loin des grands classiques westerniens des années 50-60.
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2024
    Un film plein de qualités mais qui souffre d’une couleur exécrable et mériterait d’être visionné en noir et blanc, quel dommage.
    Kincaid
    Kincaid

    2 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2024
    Une vengeance déguisée en justice, une erreur humaine qui n’en n’est pas tout à fait une, ce qui forge un beau dilemme moral. Donc, un western psychologique et sensible, joliment interprété par un Gregory Peck impeccable en justicier déterminé et efficace. Mais il est dommage que l’intrigue soit si vite éventée. Le spectateur se retrouve alors en sachant et n’a plus qu’à attendre une fin assez prévisible et bien conventionnelle. La photographie est souvent superbe.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Henry King parvient à surprendre avec cette chasse à l'homme assez particulière, balançant entre justice des hommes et vengeance personnelle avec beaucoup d'intelligence, et des retournements de situation sacrément bien amenés. Gregory Peck est absolument formidable, mais même le reste du casting trouve son terrain d'expression, dans une mise en scène très équilibrée. Le dénouement final, particulièrement surprenant, fait de ces Bravados un western dont on se souvient.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2024
    « Les Bravados » de Henry King est un western de vengeance intense et sous-estimé qui mérite une redécouverte. Gregory Peck y livre une performance remarquable en tant que rancher déterminé à rendre justice aux hommes qu'il croit responsables du viol et du meurtre de sa femme. Le film, magnifiquement scripté par Philip Yordan, est réalisé avec une retenue louable qui intensifie l'impact émotionnel et moral de l'histoire. La distribution comprend des performances solides de Stephen Boyd, Albert Salmi, Henry Silva et Lee Van Cleef, bien que Joan Collins, malgré sa beauté, soit le maillon faible. Ce western pose des questions profondes sur la moralité et la justice, enveloppées dans le suspense et les plaisirs visuels du genre. Personnellement, je trouve que c'est un exemple éclatant des westerns pour adultes des années 50, alliant une histoire captivante et une réalisation soignée à une réflexion morale qui résonne encore aujourd'hui. WHITE FINGERS, votre Marshal de l’Ouest. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    labadens
    labadens

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2024
    Les Bravados est le dernier western signé Henry King, et l'un de ses tout derniers films, quelques années avant une retraite bien méritée. Le réalisateur attitré de la 20th Century Fox y retrouve son acteur fétiche, Gregory Peck, pour la cinquième de leur six collaborations. Sur un scénario signé Philip Yordan (Johnny Guitar, La Charge des tuniques bleues, L'Homme de la plaine ou encore La Chevauchée des bannis), adapté du roman éponyme de Frank O'Rourke sorti l'année précédente, le film narre la quête vengeresse de Jim Douglass, lancé à la poursuite des violeurs et meurtriers de son épouse. On fait la connaissance de ce grand cow-boy taciturne et tourmenté à son arrivée dans la petite ville de Rio Arriba, la veille de la pendaison des quatre bandits qu'il traque depuis six mois, récemment arrêtés par le shérif local suite à un braquage de banque raté. Mais, aidés par un complice, les quatre malfrats s'évadent ...
    Un posse est formé pour les ramener devant la justice, auquel se joint Douglas, vite promu leader.
    Après ce premier tiers d'introduction citadin, au cours duquel on en apprend les motivations de Jim Douglas, le western rejoint les grands espaces - du Mexique en l'occurrence. De hauts plateaux en canyons, ces paysages majestueux sont d'ailleurs magnifiquement mis en valeur par la photographie de Leon Shamroy, et leur beauté austère et sauvage contribue à l'atmosphère tendue, presque inquiétante, du film. Déterminé, froid et sans pitié, le héros - qui préfigure un peu les personnages d'anges de la mort silencieux interprétés plus tard par Clint Eastwood - exerce méthodiquement sa vengeance, les prises successives des fugitifs offrant quelques scènes d'une violence brève, presque instantanée, particulièrement saisissantes.
    A noter : les hors-champ !
    Le dénouement  s' avère inattendu, donnant enfin aux Bravados une dimension morale et spirituelle rarement exploitée par le genre.
    Pas étonnant que Peck, réputé pour ses idées libérales (il n'y a qu'à (re)voir Du Silence et des ombres pour s'en convaincre), ait accepté de tourner dans cette véritable réflexion autour de la justice rendue par soi-même et ses conséquences sur celui qui se pose comme "juge, jury et bourreau". Malgré quelques bémols, comme un premier rôle féminin (Joan Collins) sous-exploité et une bande-son parfois mal adaptée, Les Bravados constitue une belle découverte dans le vaste monde du western, fort éloigné des clichés des cow-boys sûrs d'eux, des shérifs infaillibles, des veuves éplorées, des filles faciles, des bandits vicieux et des Indiens bestiaux.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Western moyen : bonne poursuite bien qu'avec abus des filtres nocturnes, Gregory Peck en grand taciturne, Joan Collins en potiche et 3 bons seconds rôles (Boyd, Silva, Van Cleef). Mais le twist final est grotesque et la fin hollywoodienne nunuche.
    velocio
    velocio

    1 302 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Un western très, très moyen. certes, ça peut se laisser regarder mais, au bout de 10 minutes, on a à peu près deviné ce qui va se passer par la suite et ... c'est à peu près ce qui se passe !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 mai 2024
    A l'époque, ce film a certainement du plaire beaucoup. 65 ans après, je trouve qu'il a beaucoup vieilli, qu'il est souvent gnangnan, et puis que ces bondieuseries sont agaçantes et déplacées de la part d'un meurtrier ! Le final me laisse bien dubitatif car les assassins, avant d'avoir été condamnés à mort, ont du être entendus par le shériff, puis par la justice, ce qui laisse peu de place à une condamnation par erreur ... Ce film n'est pas vraiment mauvais mais c'est bof ...
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2024
    Un très bon western d''Henry King avec le charismatique Gregory Peck en justicier impitoyable (clin d'oeil à Clint Eastwood...), de beaux paysages (le Mexique n'a décidément rien à envier à l'ouest américain), un scénario intéressant et un rebondissement plus ou moins inattendu ( spoiler: la réaction des malfaiteurs à chaque fois que Jim Douglass leur montre la photo de sa femme violée et assassinée est tellement sincère, qu'on s'imagine bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans la quête de ce dernier
    ).
    Tout est donc réuni pour passer un bon moment avec en fond spoiler: un plaidoyer contre la vengeance aveugle et le fait de vouloir faire justice soit même
    .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2020
    Grand western du non moins grand réalisateur Henry King où la vengeance d'un homme suite au meurtre de sa femme est le thème principal du film. Gregory Peck est toujours aussi impressionnant et les autres acteurs également très bons. Le tout filmé en cinémascope, on ne s'ennuie pas une seconde avec une intrigue finale à rebondissement. Un must. 5/5
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2018
    En 1958 le grand cinéaste Henry King réalise « Bravados », un western au scénario particulièrement solide et efficace. On y retrouve Gregory Peck (un de ses acteurs fétiches) dans un émouvant rôle de cowboy vengeur et solitaire. Alors qu'il piste depuis des semaines les assassins présumés de sa chère épouse, il les retrouve, tous les quatre, sur le point d'être pendus au gibet d'une petite ville isolée. Maintenus sous bonne garde, ils parviennent pourtant à s'échapper après avoir blessé le shérif local et pris une jeune femme en otage... Il s'en suit la traditionnelle et périlleuse course poursuite dans les étendues désertiques de l'ouest Américain. Ce western fort divertissant et agréable à suivre possède donc toutes les qualités pour qu'on passe un très bon moment de « cinéma à l'ancienne ». L'histoire n'est certes pas très originale mais les scènes d'action sont nombreuses et suffisamment bien tournées pour qu'on ne s'ennuie pas un instant. L'ensemble a d'ailleurs plutôt bien vieilli, d'autant qu'il véhicule un message intéressant sur la vengeance et la violence aveugle qu'elle engendre. Le retournement de situation final, également très bien amené, apporte le petit plus qui fait de ce film un must que j'ai pris plaisir à découvrir.
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