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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 juin 2013
Henry King déçoit rarement et sa collaboration avec Gregory Peck fut fructueuse, pas moins de six films entre 1949 et 1959 qui, s'ils ne sont pas restés dans la légende, n'en furent pas moins de bons films, dont Les bravados en 1958. Peck incarne avec talent un justicier impitoyable désireux de venger le meurtre de sa femme et son fils par une bande de vauriens qui doivent être pendus dans une petite ville de l'ouest. A l'image de l'acteur qu'il a laissé dans de nombreux films, à la fois sobre et un tantinet moraliste, Jim Douglass nous apparait comme un homme impassible mais tourmenté par ce meurtre. Confronté à lui-même, il mettra toute son ardeur dans sa vengeance jusqu'à ce qu'il comprenne la vérité. Hormis Joan Collins dont le personnage est insignifiant, les seconds rôles de la bande des quatre sont campés par des acteurs qui traceront leur chemin par la suite, souvent dans des rôles de méchants, Stephen Boyd, Lee Van Cleef (sans la moustache) et Henry Silva, qui, une fois n'est pas coutume, incarne un bandit à dimension humaine. Sans être un western prestigieux, Les Bravados ne manque pas d'intérêt et est très agréable à regarder.
Henry King était un réalisateur, particulièrement prolifique, impersonnel mais solide et efficace. Et ce western, un de ses nombreuses collaborations avec Gregory Peck, est à son image, impersonnel mais solide et efficace. Rythme impeccable, sans le moindre temps mort, belle photographie, extérieurs très bien utilisés, Gregory Peck qui n'a aucun mal à imposer sa silhouette ultra-charismatique, seconds rôles impeccables, personnages soigneusement composés, enfin celui joué par Joan Collins aurait pu être mieux exploité... pour moi c'est la petite faiblesse de l'ensemble, et une belle sobriété qui n'empêche nullement l'émotion de pointer le bout de nez après un retournement de situation qu'on voit venir mais qui étonne fortement quand même car on ne le devine pas entièrement. Résultat, King a réussi non seulement un western solide et efficace mais aussi une condamnation forte et profonde de la justice et de la vengeance aveugles.
Ce film s'appuie sur une histoire de vengeance, un des thèmes les plus couramment traités en western. Mais ici, le regard est posé avec une plus grande acuité par Henry King et son scénariste Philip Yordan qui renouvelle habilement ce thème traditionnel. Après la Cible humaine réalisé en 1950, King réutilise Gregory Peck qui livre une formidable interprétation d'homme dur, impitoyable, au visage sombre, impassible et inquiétant, c'est le masque de celui qui veut venger la mort de sa femme. Le réalisateur a su profiter au maximum d'une histoire très forte en brossant une fine étude psychologique des différents protagonistes de l'aventure, aussi bien le personnage de Peck que ceux des 4 bandits, où l'on reconnaît Stephen Boyd, Lee Van Cleef et l'excellent Henry Silva, sans rien sacrifier de l'aspect spectaculaire. La scène où Peck scrute chacun des visages des bandits à la prison, est remarquable par son enchaînement de gros plans. Mais au fur et à mesure du déroulement, le spectateur découvre quelque chose de plus complexe, où le personnage de Gregory Peck semble s'être érigé en justicier dans ce Far West où ne règne ni la loi et l'ordre, et aussi en homme assoiffé de haine qui s'est octroyé le droit de tuer. Le retournement de situation final n'en est que plus frappant, et très inhabituel, je ne le révèle donc pas ici. Mais ceci constitue un western à la flamboyante photographie, où l'intrigue reste âpre et surprenante. On peut chercher une faille dans ce film splendide, mais il n'y en a pas ; avec Bravados, on atteint tout simplement l'un des sommets du western, rien de moins.
J'avais vu ce film il y a déjà plus de dix ans, je l'ai revu et j'ai été assez surpris, je ne pensais pas que Les bravados me plairait autant. J'ai beaucoup aimé le dénouement, qui est totalement inattendu, pour un western c'est très rare d'être surpris par le scénario, qui à la base paraissait très classique. Gregory Peck, l'acteur fétiche d'Henry King est très bon, la réalisation est bonne, on ne s'ennuie pas un seul instant, la bande originale est pas mal, bref sans être un western inoubliable, c'est un très bon film qui vaut la peine d'être vu par les fans de ce genre.
Doté d'une histoire toute simple ( un homme part à la recherche des bandits qui ont tué sa femme, après qu'ils se soient évader de prison ) et qui à donc pour thème principal : la vengeance, Henry King nou offre tout de même un western respectable car le tout est réalisé avec une certaine maîtrise - notamment les scènes de meurtres qui sont très bien filmées. Au niveau de l'interprétation, le charismatique Gregory Peck ( qui tournera dans la foulée " Les Grands Espaces " de William Wyler ) nous délivre une très bonne performance tout comme Stephen Boyd et Lee Van Cleef qui campent des bandits bien redoutables. Quand à la charmante Joan Collins, il faut avouer qu'elle ne possède pas forcément un personnage qui est très important dans le récit, ce qui est bien dommage car elle s'en sort honorablement sur pas mal de séquences. Notons aussi une bien agréable partition musicale, composé par Lionel Newman, une belle photographie de Leon Shamroy, ainsi qu'une révélation finale assez étonnante et vous obtenez un western américain somme toute bien sympathique.
Ce western de H. King est assez classique, bien exécuté, sans surprise ou presque, si ce n'est le dénouement final qui réserve une petit surprise. G. Peck, en vengeur implacable, est l'acteur "actor studio" mais ça fonctionne.
Les Bravados (1958) réunit pour la énième fois le réalisateur Henry King et l'acteur Gregory Peck, tous deux ayant eu une collaboration fructueuse depuis de nombreuses années. Ici, c'est au coeur d'un revenge-movie que l'on prend plaisir à retrouver Gregory Peck dans un rôle titre qui lui convient à merveille, celui d'un homme traquant les quatre criminels qui ont violé et assassiné sa femme. Aveuglé par la haine de sa vengeance, la chasse à l'homme ne pourra prendre fin qu'une fois qu'il les aura tous tués. Le twist-ending quant à lui va en surprendre plus d'un, malgré que le film soit des plus conventionnel, il n'en reste pas moins captivant.
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3,0
Publiée le 29 avril 2011
Le cinèaste Henry King, qui a pu s'imposer comme l'un des meilleurs spècialistes du cinèma de l'Ouest, a eu une incroyable longèvitè cinèmatographique, ponctuèe de très grands films! Avec "The Bravados", il signe un western sombre! Même si le film dèmarre de façon assez classique avec cet homme qui arrive dans une ville pour voir pendre quatre bandits qu'il pense avoir assassinè sa femme, il joue intelligemment avec les clichès du genre! Gregory Peck se montre profond et fascinant aux côtès de toute une plèiade d'acteurs de qualitè comme Stephen Boyd, la belle Joan Collins et quelques gueules du cinèma amèricain comme Lee Van Cleef et Henry Silva! Avec son scope qui met de jolis paysages en avant dont l’ètat de Michoacán, King signe un western original et prenant diffusè jadis à "La dernière sèance" d'Eddy...
Un solide western, rien de cinématographiquement génial mais un bon scénario de vengeance (mais avec des questionnements) typique de l'époque. Gregory Peck parfait dans ce rôle, plusieurs scènes prenantes.
Un solide western, ou Henry King montre son savoir-faire incontestable, fruit d'un sérieux travail. Pourtant, il est au final bien difficile d'ajouter grand chose à cela, tant l'ensemble se révèle classique et sans grande surprise que ce soit au niveau de la mise en scène et du scénario (à l'exception sans doute de la fin.) De plus, l'aspect évoquant la rédemption est un peu lourd, et les scènes d'église trop longues. Toutefois, King arrive à donner à son oeuvre un côté crépusculaire plutot bienvenu, renforcé qui plus est par des figures de "Bad guys" un peu plus original qu'à l'accoutumé. Sans être un chef d'oeuvre donc, "Les Bravados" n'en demeure pas moins un bon film.
Les Bravados est un très bon western qui bénéficie d'un scénario simple mais bien écrit ; la mise en scène est belle et sait ne pas perdre de temps en futilité et s'accroche constamment à son histoire de plus l'interprétation est excellente autant les seconds rôles que celui du héros incarnait par un Gregory Peck droit et impassible.
Peck trouve là un rôle de justicier aveugle qu'il considère comme une réaction au maccarthysme qui hantait alors Hollywood. Le scénario distille plusieurs moments où la justice expéditive peut s'avérer une erreur et ce qui semble acquis n'est parfois qu'une illusion due à la haine et à la colère. Un excellent western avec un rôle ambigu pour Peck même s'il reste, bien qu'égaré, un homme au grand coeur. Un western qui semble classique et linéaire mais qui offre réflexion et suspense inattendu. Site : Selenie
Un western très, très moyen. certes, ça peut se laisser regarder mais, au bout de 10 minutes, on a à peu près deviné ce qui va se passer par la suite et ... c'est à peu près ce qui se passe !