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4,0
Publiée le 17 novembre 2024
Ah les films de Claude Lelouch, toujours un bonheur de se plonger dedans. Villeret et Denner forment un duo impeccable. Brialy excelle, Régine y est excellente
Une histoire ma foi toute banale de Deux vieux garçons qui vivent respectueusement chez leur maman à fort caractère et qui s'inscrivent dans une agence matrimoniale , ils sont tous les deux plein de tics et de défauts de fabrication l'un (Jacques Villeret) est ultra timide rondelé et fait l'école de police l'autre (Charles Denner) est un juif chauffeur de taxi rempli d'apriori le reste je vous laisse le découvrir si vous avez l'occasion de découvrir cette perle rare qu'est Robert et Robert , la performance d'acteur est incroyable les deux gay-luron habillent leur rôle de manière impeccable . Claude Lelouch après avoir réalisé un homme une femme pouvait avait les mains libres et pouvait s'amuser sur un scénario tel que celui-là et l'histoire tient la route bourré d'humour et de scène cocasse
Sous couvert d’une analyse des sentiments amoureux, Lelouch dresse un portrait de deux âmes seules. Le problème est que les deux personnages sont ennuyeux à mourir et on comprend pourquoi ils restent seuls. Parfois certains dialogues sont intéressants mais le final un peu grotesque ne relève pas le niveau général. Assez décevant.
Le film de Claude Lelouch permet la rencontre entre deux personnages attachants et deux comédiens éminemment sympathiques, formant par ailleurs un duo inattendu. C'est son principal mérite, peut-on dire, en l'absence d'un scénario particulièrement étoffé. "Robert et Robert" est une histoire d'amitié qui commence dans les locaux de l'agence matrimoniale que fréquentent régulièrement Robert Goldman et Robert Villers. Les deux célibataires se lient plus aisément qu'ils ne le feraient avec les clientes du baratineur patron de l'agence qu'interprète Jean-Claude Brialy.
Charles Denner et Jacques Villeret composent un savoureux numéro d'acteurs, le premier sur le mode du vieux garçon maniaque, le second en jeune homme rondouillard et timide. Sans malveillance ni profondeur, Lelouch s'amuse de leur conditions d'hommes seuls, et plus globalement, en tant que décor du film, de l'ambiance particulière des agences matrimoniales. C'est un film léger, lelouchien, c'est-à-dire qu'on se laissera séduire par les personnages et surprendre par la mise en scène, quand bien même c'est au moyen d'artifices ou de grosses ficelles.
Film très pénible… Lourdingue, malaisant, lent, poussif et sans intérêt. Ne pas se laisser piéger par le casting. Brialy, Villeret, Denner dans du Lellouche ça reste un exercice consternant. Vous rajouterez bien un peu de musique pour vous griller les tympans en accompagnant le propos jusqu’à l’écoeurement. C’est ça le Louche
Film sublime, réunissant deux acteurs magistraux aux côtés des rôles secondaires qui le sont tout autant. Les superlatifs ont toute leur place, l'ambiance singulière, un hapax dans le corpus de Lelouch, qui aborde le thème de la solitude, de l'amitié et de l'authenticité des rapports humains. La musique de Francis Lai ponctue à merveille les scènes qui se succèdent, et contribue à l'équilibre de ce film poignant. Mon père m'y avait accompagné à sa sortie et du haut de mes douze ans, tout dans ce chef-d'œuvre m'a touché jusqu'aux décors surannés des appartements parisiens, de cet hôtel blafard de la morne plaine, le voyage de retour sous la pluie, Bref, une madeleine de Proust que je déguste sans lassitude.
« Robert et Robert » (1978) est une petite curiosité dans la filmographie de Claude Lelouch. Robert Goldman, juif et chauffeur de taxi, et Robert Villiers qui essaie d’être agent de la circulation, sont tous les 2 célibataires et vivent chez leur mère. Ils se rencontrent dans une agence matrimoniale dirigée par Jean-Claude Brialy qui travaille avec un ordinateur et qui va leur donner la photo des 2 élues. Malgré des bals le Samedi soir et un voyage à Waterloo, rien n'y fera mais lors du mariage d’un couple qui s’est formé à Waterloo, Robert Goldman aura une idée de génie qui sortira les 2 Robert de leur petite vie misérable ! Au fait, les 2 Robert sont Charles Denner et Jacques Villeret qui obtiendra le César du meilleur second rôle masculin, 2 acteurs que j’adore.
Pour commencer si j'avais pu mettre 0 étoile je ne me serai pas gêné mais bon..... Ensuite, certains le savent peut-être déjà (a part les réalisateurs apparemment) mais ce film est inspiré d'une légende basée sur une poupée du même nom. Pendant une soirée entre amis pendant laquelle on voulait regarder un film EFFRAYANT, on a été bien déçu. On se demande encore si on a regardé un film où les vlogs de Robert sous forme de POV. Si seulement les réalisateurs étaient restés un peu plus fidèle à la légende d'origine. Le film est pas juste mauvais. Il est en plus de cela long, ennuyeux, mal cadré, lent, la caméra reste 3 minutes sur un mur blanc et les scènes d'attaques sont presque hilarantes Bref sauf si vous voulez regardez une bonne comédie, ne perdez pas votre temps avec ce ''film''.
Une comédie attachiante sur la solitude, la timidité et l'amitié, portée par un casting séduisant même si Charles Denner en fait des tonnes, mais desservi par un récit ennuyant et un Lelouch qui a trop tendance à se recycler.
Robert et Robert a tous les ingrédients d’une bonne comédie. C’est un film ou l’on sourit (très souvent) plus que l’on ne rit, hormis deux ou trois scènes comme celle du début du film où Robert (Jacques Villeret) en agent de la circulation fait sa premiere experience de terrain. C’est aussi un film tendre que l’histoire de ces deux vieux garçons affublés de mères abusives et acariâtres qui vont se rencontrer en recourant à la même agence matrimoniale et du coup se distraire de leur existence étriquée et tristounette et se lier d’amitié. Charles Denner et Jacques Villeret forment un duo désopilant et pathétique mais on se régale aussi d’un Jean-Claude Brialy étonnant en directeur cynique et pourtant sympathique d’agence de rencontres , outre d’autres rôles secondaires mais taillés sur mesure (Régine, Francis Perrin). Claude Lelouch retrouvera cet alliage de légèreté et de profondeur seulement sur deux ou trois autres comédies de son abondante et très inégale filmographie.
Un bon sujet traité de façon très originale. C'est d'abord un film d'acteurs, avec un Brialy dans un rôle cynique qui lui sied à merveille, Denner qui en fait sans doute un peu trop et Villeret dont ne s'aperçoit pas de suite qu'il est tout simplement magistral. Mais c'est aussi très bien réalisé (la scène du bal est fabuleuse) L'humour est bien présent avec en morceaux d'anthologiespoiler: Chabadabada chanté en arabe et le numéro de Villeret à la fin du banquet . Dommage que quelques scènes soient un peu poussives voire ratées (comme la séquence de l'horoscope), mais ça reste très bon.
Ce qu'il y a de regrettable chez Lelouch, c'est qu'il y a de très bonnes choses dans ses films mais que malheureusement inexorablement le résultat est raté. Le sujet est très bon et ne peut que parler à beaucoup de monde. Des solitudes qui tentent de trouver désespérément l'âme sœur pour pallier le vide d'une existence solitaire, terne et décevante en ayant recours une agence de rencontre. Le tout pris sous un angle fort à savoir qu'au final l'amitié est plus sûr que l'aventure sentimental. Les comédiens sont vraiment excellents. Jean-Claude Brialy en directeur d'agence de rencontre, c'était le choix idéal, Charles Denner est brillant comme c'était son habitude, et dans un instant de grâce comme le discours comique lors de la cérémonie de mariage, on a vraiment la preuve que Jacques Villeret était un acteur époustouflant. Mais pourquoi le résultat est-il alors aussi ennuyeux et laisse sur une impression plus que mitigée ??? Parce qu'entre dix références agaçantes à "Un Homme et une Femme", son seul film réussi, Claude Lelouch traîne, improvise, triture, fait n'importe quoi avec son histoire au lieu de se concentrer avec rigueur sur celle-ci et en tirer toute sa force. Qu'est que ce serait formidable du Lelouch sans Lelouch, franchement !!!
Film très drole et parfois émouvant sur 2 celibataires timides qui se rencontre dans une agence matrimoniale et qui deviennent amis. Villeret et Brialy sont brillants
Lelouch est doué, Lelouch est créatif, Lelouch est un grand cinéaste ,malheureusement il loupe la plupart de ses films car il veut nous emmener trop loin dans son univers . Ici Denner est vraiment grandiose ainsi que les autres acteurs ...mais la mayonnaise ne prend pas , on attend le moment pour embarquer dans le film ....en vain !!! Décidemment Lelouch est incorrigible malgré son talent !
Avec « Robert et Robert », Lelouch dresse comme un portrait de son acteur principal qui parallèlement et aussi grâce au film est en train de devenir une immense vedette. Lelouch cinéaste à moult facettes dévoile ici sa capacité à dresser un portrait intimiste des petites gens un peu à la façon de Mocky, la poésie et l’empathie en sus. Mais qu’on ne s’y trompe pas c’est bien une vision assez mélancolique de la nature humaine que nous montre le réalisateur à travers la mise à nu de la solitude de la plupart de ceux qui par timidité ne trouvent pas accès à la communication avec autrui. Villeret est l’archétype du timide qui semble s’être fait une raison à devoir renoncer à tous les plaisirs de la vie plutôt que d’affronter le regard de ses congénères. Mais Lelouch qui est un optimiste patenté montre que l’espoir est toujours là et qu’en faisant de ses supposées faiblesses un atout on peut s’ouvrir toutes les voies y compris celle du succès. Si Villeret lui-même a un peu prolongé l’histoire du film par son propre parcours, on sait qu’il n’a jamais pu surmonter complètement son mal être, sombrant dans un alcoolisme qui finira par l’emporter prématurément. Même l’autodérision a ses limites. Souvent drôle le film tire le meilleur parti de ses acteurs avec une mention spéciale pour Jean-Claude Brialy jouant un patron d’agence matrimoniale au grand cœur qui quoique lucide sur sa clientèle fait tout ce qu’il peut pour unir ces pauvres âmes en peine. Juste un petit regret, la tendance de Lelouch à laisser le grand Charles Denner abuser de son jeu enfiévré. Un Lelouch comme on aimerait le voir plus souvent, débarrassé ici de sa fâcheuse tendance à l’emphase, même s’il y cède à deux ou trois reprises,. Sa collaboration avec Francis Lai entamée depuis « Un homme et une femme » le dessert plus souvent qu’à son tour dans cette propension à vouloir faire de chaque moment un transport d’émotion sans pareil. Mais je suppose que les fans absolus du réalisateur penseront exactement le contraire trouvant sans doute qu’il s’agit là de la marque de fabrique de la Lelouch’s touch.