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    Juste avant la nuit
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    mickael l.
    mickael l.

    42 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2024
    Un bon Chabrol avec son intrigue, son suspense qui lui vaut surtout à un super Michel Bouquet.. Quelques temps morts déçoit dans ce film. Dommage on a le droit à un très bon jeu d'acteur
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Un homme (M.Bouquet) tue sa maîtresse dont on apprend juste après qu'elle est l'épouse de son meilleur ami (F.Périer). L'intrigue qui suit n'est pas policière, elle est psychologique. Claude Chabrol ne s'intéresse qu'au cas de conscience de Charles, à ses attitudes qui trahissent un sentiment de culpabilité qui pourrait amener le meurtrier à se dénoncer, au moins auprès de son entourage, de sa femme.
    Drame intimiste et feutré, "Juste avant la nuit" est un Chabrol austère que sa lenteur, son récit trop morne et la relative banalité du cas psychologique d'un père de famille a priori exemplaire enferment dans une certaine monotonie. Même le décor bourgeois du sujet, déterminant ici comme dans la plupart des films de Chabrol, n'a pas la même saveur qu'habituellement, moins ironique, moins caustique, à dessein on n'en doute pas, que dans d'autres déclinaisons chabrolienne des turpitudes bourgeoises. Ainsi, les moments-clés de l'intrigue sont-ils assez indifférents quoique judicieux.
    Et puis, sur la forme, celle des années 70, le film est daté. Entre autres choses, les intérieurs bourgeois, la coiffure de Stéphane Audran (la femme du criminel), les chemises de Michel Bouquet -et accessoirement l'accoutrement de Dominique Zardi, dans un vrai second rôle- sont à la limite du risible et sabordent bien involontairement la sobriété et la rigueur de la mise en scène.
    dvd dog
    dvd dog

    4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2023
    L'atmosphère pesant et sinistre qui règne dans le film contribue à mettre en avant le macabre et l'hypocrisie qui règne au sein d'une famille bourgeoise. En cherchant à se dénoncer et se libérer la conscience l'assassin va lui-même devoir lutter contre les normes de cette caste auquel il appartient ce qui lui vaudra de perdre la vie. Le scénario permet au spectateur d'entrer dans un monde macabre où la réputation et l'argent valent plus que la vie.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Réalisé en 1971, pendant une de ses périodes fastes , "juste avant la nuit" est un film dont la réputation prend de l'importance le temps passant. Moins connu que "le boucher" ( selon moi son meilleur film de cette période), c'est un film assez étrange, qui nécessite une introspection du personnage principal ( interprété par Michel Bouquet) afin de tenter de cerner son propos. Un directeur d'une agence de publicité a pour maitresse la femme de son meilleur ami. Il entretien avec cette dernière une relation sadomasochiste. Au cours de jeu sexuel, il l'étrangle et la tue. La police ne parvient pas à ' l'arrêter et il décide d'avouer sa culpabilité à sa femme puis au mari de la victime. Mais ces derniers lui conseillent de ne pas se dénoncer. Il décide de passer outre et veut se dénoncer aux autorités. Film sur le poids de la culpabilité, du remords et la conscience, mais aussi sur le déni et sur la fuite devant le réel et ses conséquences lorsqu'on doit l'affronter, " juste avant la nuit" est une oeuvre riche quand aux thèmes abordés et aux questions qu'ils posent. Stephane Audran est, comme à l'accoutumée très sexy et charismatique. Francois Perrier et Michel Bouquet sont aussi excellents. Si le film souffre d'un défaut, c'est qu'il est un peu trop invraisemblable. Son hésitation sur le ton qu'il emploie et qui met le spectateur dans l'embarras pour adhérer totalement au scénario dans sa seconde partie, m'a laissé un peu dubitatif. Les aficionados de Chabrol ( dont je suis) ne le manqueront surtout pas.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    "Juste avant la nuit" est un chabrol de mauvaise facture. Le rythme est d'une lenteur assommante, c'est complètement soporifique. Le film ne retrace que la culpabilité d'un homme nomme Charles Masson (Michel Bouquet), ses plus profonds regrets et son besoin d'être jugé pour le mal qu'il a fait. Michel Bouquet joue très juste et Stéphane Audran jouant sa femme égale à elle-même en très bonne actrice. Dommage que Chabrol n'est pas su donner plus de dynamisme à cette lente descente aux enfers d'un homme meurtri par le remord.
    Estonius
    Estonius

    3 322 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    J'en un peu marre que chaque film de Chabrol soit systématiquement analysé comme une critique de la bourgeoisie. Le thème est celui de la culpabilité, de son poids et de son partage, le film aurait pu se dérouler dans n'importe quel milieu. Remarquons à ce propos que Dostoïevski l'a traité ans "Crime et Châtiment" et que ce dernier ne se livrait pas à une critique sociale. Le film maintenant : il est lent, certaines scènes sont très sombres et les dialogues deviennent vite gavants. Coté interprétation Audran est fabuleuse, Bouquet déçoit, mais le rôle était difficile, Perrier est transparent. Quant à Henri Attal et Dominique Zardi, n'ayons pas peur des mots, ils sont ridicules.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2019
    malgré toute la sympathie ( à cause de son coté bon vivant ) et le respect qu'il m'inspire car il a quelques très bons films à son actif, j'ai toujours soupçonné Claude Chabrol d'une certaine paresse en ne sortant pas de sa zone de confort qui consiste de manière non imaginative à dénoncer systématiquement l' hypocrisie bourgeoise ( satisfaisant une partie de la critique et de ses spectateurs qui n'attendent que cela)
    Dans le film on voit Michel Bouquet après avoir tué sa maitresse (rien que ça ) sortir en toute quiétude de l'appartement, fréquenter le bar du coin, prendre une double rasade de whisky ( quand même)et rencontrer par hasard dans ledit bar son meilleur ami qui est précisément le mari de la maitresse tuée une heure avant et avec qui il va échanger des banalités.
    Plus loin dans le film, il va sans que l'on sache trop pourquoi ( étant un personnage insondable )éprouver le désir de se confier à sa femme qui sera plus embêtée par le fait d'avoir été trompée que par le crime lui même.
    Sa femme se montrant trop compréhensive , il va se confier au mari de la maitresse tuée qui manque de bol, va se montrer aussi compréhensif .
    Michel Bouquet se montrant toujours insistant, un second crime va être commis pour préserver la quiétude de la vie bourgeoise.
    d'ou un film qui à force de montrer des bourgeois totalement impavides manque totalement de vie et tout en traitant de la mort est mortellement ennuyeux.
    Et quoi de plus convenu dans les années 70 succédant à mai soixante huit de denoncerl'hypocrisie du mode de vie bourgeoise en montrant la froideur confinant à l'opacité des personnages car comme on le sait tous les bourgeois enfermés dans leurs conventions, ne vivent pas vraiment (justifiant du coup le jeu inexpressif des acteurs) .
    Caine78
    Caine78

    6 688 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Inégalement séduit par le cinéma de Claude Chabrol, « Juste avant la nuit » fait partie des titres que je retiendrais. Étude de caractères (et de mœurs) complexe voire troublante, le cinéaste se plaît à nous emmener vers des chemins que l'on n'aurait pas vraiment imaginé, évitant tout spectaculaire sans jamais tomber dans une routine pesante ou ennuyeuse. Ici, ce qui l'intéresse, c'est l'humain et rien d'autre, dans ce qu'il a à la fois de plus sombre surtout, sans pour autant verser dans un cynisme facile. On sent que tout est très réfléchi, contrôlé, maîtrisé, à l'image de nombreuses situations qui, par un mot, un geste, un regard, en disent souvent beaucoup plus qu'une longue explication. Cette intrigue est difficile à croire et pourtant, c'est le cas : le dispositif scénaristique, l'évolution du héros est tel que cette culpabilité débordante dont chacun spoiler: veut l'absoudre
    nous parle étrangement, le rendant presque touchant. Après, c'est du drame bourgeois. L'interprétation du trio, à la diction presque « technique », peut déconcerter. Mais ce sont quand même de sacrés acteurs, avec une présence, une allure dont peu peuvent se targuer aujourd'hui. Et puis bon, pour la gent masculine : Stéphane Audran, quoi. La plus belle femme de France, sans doute. Quelle merveille. Mais je digresse dangereusement. Bref, voilà une œuvre qui aurait pu vite virer au pensum existentiel prétentieux, s'avérant finalement une peinture intelligente et complexe à laquelle il n'est nullement interdit de s'intéresser. Une réussite.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2019
    Chabrol filme l’introspection. La difficulté d’accepter la réalité. L’ambiance est sombre et la parole libératrice.
    Le procédé n’est pas habituel. Ici il y a le regret et les aveux. En vérité la trame se déroule non par une enquête policière mais par une confession.
    Pas mal du tout.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2019
    Ce film, c'est l'histoire d'un homme, M. Bouquet, qui, en tout début de film, tue sa maîtresse lors de jeux sado-masochistes.
    Avec de film, Chabrol nous fait participer à une enquête policière ou presque.
    Car la police y joue un rôle clé, Bouquet ayant affaire au même policier pour différentes affaires.
    C'est donc le calvaire d'un homme qu'on va suivre. Qui va finir par craquer complètement ne pouvant conserver ce secret plus longtemps.
    Pourtant il est soutenu par ces proches, à qui il va finalement tout avoué.
    Sa femme, en premier lieu, jouée par Stephane Audran (on est toujours dans l'ère Stephane Audran).
    Plutôt en retrait, femme de maison, c'est pourtant elle qui va avoir un rôle déterminant.
    Elle va aider son mari et s'aider elle-même. Il faut parfois sauver les apparences.
    Et ensuite, son meilleur ami, joué par F. Perier, qui le soutiendra, lui accordera son pardon, malgré toutes les révélation que Bouquet va lui faire.
    Perier va même le supplier d'oublier tout ça, comme il l'avait d'ailleurs déjà conseillé à la meilleure amie de sa femme qui voulait aller à la police ayant plus que des soupçons sur le rôle de Bouquet dans l'assassinat.
    Bref ce film met en avant le rôle des apparences, car malgré le fait que Bouquet ne soit en rien inquiété, c'est lui-même contre lui-même, et faire la paix avec soi-même est très important.
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Du Chabrol c'est du Chabrol, ä chaque film c'est un chef d'oeuvre, mais bon les comédiennes et les comédiens sont ternes et complètement immobiles. Ils ne bougent pas, ils sont inexpressifs. Le film devient fatiguant à la longue. On attend la fin. L'histoire est intéressante néanmoins, mais le film pouvait être plus vivant.
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2018
    J'attendais beaucoup plus de ce drame, notamment à la vue de son histoire et de sa distribution. Mais pas d'inquiétude il s'agit tout de même d'un film de qualité.
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2017
    Film assez barbant, lent, plutôt bien joué par S Audran et M. Bouquet, plutôt mal par F. Perrier qui ne réagit ni à la mort de son épouse, ni à l' annonce qu' elle le trompait, ni aux révélations de son ami qui lui avoue être le meurtrier. L' ensemble assez invraisemblable et ennuyeux. Tout traîne en longueur pour arriver à un dénouement molasse. Bref, du Chabrol. Intérêt très limité.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Audran-bouquet deux acteurs fétiches de Chabrol. Bouquet assassin par accident se retrouve très mal a l'aise par rapport a son meurtre. Sa conscience le torture et ne se voyant pas inquiéter par l'enquête, il fini par avouer a sa femme et aussi a son ami mari de la victime, son horrible crime. Comme souvent Chabrol traite des petits travers de la bourgeoisie. Un rythme quelque peu "piano-piano" mais néanmoins plaisant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Très grand cru de Chabrol qui clôt presque sa période noire (La femme infidèle, Que la bête meure, Le boucher) tout juste suivi par le non moins sublime Les noces rouges. A croire que l’époque était obsédée par l’idée que les bourgeois ne pouvaient être punis de leurs crimes car comme dans "Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon" (Elio Petri 1970), le pauvre Bouquet - une fois de plus démoniaque de folie – aura beau s’accuser auprès des siens, il ne trouvera personne pour demander réparation de la mort d’un être humain. Comme si dans cette société corsetée de la fin des sixties rien ne devait déranger l’ordre établi et surtout pas des amours saphiques bourgeoises qui dégénèrent. L’ambiance est étouffante au possible, accentuée par ces maisons avant-gardistes conçues par l'architecte François Tellier (François Périer) qui donnent une tonalité glaciale à l’ensemble. spoiler: On souffre avec Bouquet qui n’aura d’autre solution que la mort donnée par sa femme pour enfin trouver la paix. Deux morts au final mais les choses seront restées en l’état et l’image de chacun sera sauve
    . Quand on voit la charge érotique que dégageait Stéphane Audran à cette époque ,on comprend mal qu’elle n’ait pas pu assouvir les fantasmes du pauvre petit Charles (Michel Bouquet) était peut-être tout simplement rempli de panique devant l’ampleur de la tâche. Enfin, ne nous égarons pas.
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