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Manuel R
141 abonnés
199 critiques
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0,5
Publiée le 28 octobre 2009
Le mutant se pointe une demie heure avant la fin. Rassurons le, il n'a rien manqué d'extraordinaire, tant on s'ennuie. C'est long, lent, chiant... vraiment à éviter.
Passé inaperçu à sa sortie en raison de son titre trop série B et de la concurence, film oublié sauf pour quelques cinéphiles avertis amoureux des années 80, M.A.L. n'est pas un mauvais film mais pas assez anxiogéne. Et ce en dépit d'acteurs plutôt à l'aise dans leurs rôles et d'une ambiance assez sympathique. On est dedans, mais le manque de proximité avec la créature rend le parti prit du réal, à savoir : faire un Alien croisé avec Abyss, un peu mollasson... La faute en revient certainement au réalisateur qui n'aura jamais su, de toute sa carriére, avoir une idée originale, repompant sans cesse sur les autres. C'est toute l'histoire du cinéma diront certains, mais il faut savoir prendre ses marques et ce qui aura toujours manqué à Cunningham... Reste un film sympathique, pur produit du cinéma de genre de ces années là. Pas mauvais, mais pas non plus excellent. Un honnête divertissement, en somme.
Un Alien aquatique très bien menée avec beaucoup d'actions et de péripéties. Les acteurs peu connus sont crédibles et les effets spéciaux sont bien pour l'époque, un peu comme pour abîmes dont le film partage beaucoup de ressemblances, en particulier sur la typologie des personnages. On est aggrippé au fauteuil et happé par le suspens qui met en danger le sort des personnages. Seule la scène finale déçoit, mais on a passé un très bon moment de cinéma .
13 955 abonnés
12 478 critiques
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3,0
Publiée le 10 novembre 2023
Bienvenue à bord [...] C'est ce qu'à fait de mieux Sean S. Cunningham hors "Friday the 13th" (1980), son film culte! Un rèalisateur capable du meilleur comme du pire! Au dèpart, on s'inquiète un peu, on pense voir un mauvais ersatz de "Alien" (1979), et puis l'intrigue (certes classique) se dèveloppe et on n'arrive plus à dècrocher lorsque la crèature montre le bout de son nez! C'est efficace, plutôt bien fait et jamais ennuyeux avec un metteur en scène qui mise tout dans la dernière demie-heure! Edition DVD non remasterisèe, pour ne pas dire de piètre qualitè! Cela n'empêche pas de passer un bon moment à 10 000 mètres de fond avec ce monstre aquatique en libertè! Greg Evigan et Nancy Everhard ouvrent pour ainsi dire la porte à « Bud » et Lindsey Brigman! Attention tout de même à la dècompression...
Ce film se situe au-delà du bien et du mal, et de tout ce qui est humainement imaginable ! Une intrigue plus que classique : des gens coincés sous l'eau et qui ont des problèmes, mais certains refusent de voir la vérité en face et de prendre conscience de ces problèmes. Du coup, il faut que des gens meurent pour qu'ils réagissent. Le problème ? Un monstre de la taille d'une baleine ou d'un sous-marin sur les écrans radar, mais qui peut très bien passer par de toutes petites portes ou tenir dans un mètre d'eau sans qu'on le voie, mais quand il sort il mesure de nouveau quinze mètres de haut. spoiler: En plus, il survit à tous les tirs de balles et mange tout le monde, il survit aussi à une électrocution et à une gigantesque explosion pour venir embêter les deux héros qui pensaient fonder leur famille tranquillement. Heureusement, le gentil parvient à le faire brûler au péril de sa vie, et on croit qu'il meurt aussi, mais ouf, il sort de l'eau… Bref, ce serait trop gentil de dire que c'est lamentable, mais qu'est-ce que j'ai ri !
Vu pour la première fois quand j'avais une dizaine d'années, ce filme n'a pas vieilli depuis (il était déjà vieux à sa sortie, en fait). Ce n'est pas forcément bien filmé, pas original, trop dialogué... mais c'est une bonne série B qui fleure bon les 80's. On est dans la veine des déclinaisons mutantes entre Alien et Jaws. Ceci dit, il est intéressant de voir que, presque deux ans avant Abyss, on retrouve certaines scènes que Cameron reprendra à son compte (le sous-marin en panne et inondé près de la falaise). Deepstar Six (on se demande encore pourquoi le titre a été traduit) a peut-être inventé quelque chose, finalement (sans doute grâce aux producteurs de Terminator, alors en contact avec le futur réalisateur d'Abyss. Bref, pas mauvais, pas bon non plus. A réserver aux amateurs du genre, avec le Monstre Evadé de l'Espace et autres séries B, pour une soirée sympa.
Sean S Cunnigham est un petit malin à défaut d’être un bon réalisateur. Quelques années après avoir surfé sur le succès d’Halloween pour créer vendredi 13, il pompe sans vergogne avec M.A.L Abyss et Alien. Bien sûr en beaucoup moins bien. Le gros problème étant ses personnages ils sont tous inintéressants donc on se fiche de ce qu’il va leur arriver. Si encore ils étaient antipathiques on pourrait s’amuser de les voir se faire trucider mais ce n’est pas le cas. Autre problème et non des moindres son monstre ne ressemble absolument à rien et ne suscite ni peur, ni dégoût, ni même amusement. Seul quelques effets spéciaux mécaniques plutôt gores relèvent le niveau mais vraiment pas de quoi rendre honnête une série b décevante.
Tous les Monstres ne viennent pas de l'espace indique fièrement la jaquette de la VHS. L'analogie avec Alien est d'autant plus évidente que le réalisteur Sean S. Cunningham (l'initiateur de la saga Vendredi 13 !) voulait recréer le climat d'angoisse du Nostromo mais sous dix mille mètres de profondeur ! Moralité, n'est pas Ridley Scott qui veut ! Composé d'un casting de têtes peu connues (à l'exception de Miguel Ferrer) mais plutôt convaincant et d'un budget relativemment maigre, ce survival aquatique se situe quelques crans en dessous des classiques du genre. Si le rythme fait souvent défaut et pour cause, le Mutant n'apparaît qu'à quatre reprises lors de la dernière demi-heure ! C'est assez inattendu que Cunningham n'ait pas pris la peine de créer un supsense oppressant durant la première heure du film. Au lieu de ça, il préfère nous exposer le quotidien de l'équipe, un parti pris pas toujours justifié et finalement dispensable. Heureusement, le tempo s'accélère lorsque le Monstre s'incruste dans la base sous-marine et qu'il se met à décimer l'équipage. Fait plutôt original, les protagonistes disparaissent selon un ordre très aléatoire et les morts ne sont pas causées uniquement par le Mutant préhistorique. Ce dernier est par ailleurs très bien fait et si ses apparitions se font courtes elles n'en demeurent pas moins toujours impressionantes à l'heure actuelle. DeepStar Six (un titre VO qui sonne moins Série B) vaut surtout pour son Mutant tentaculaire et sa BO toute en atmosphère orchestrée par le fidèle Harry Manfredini.
"M.A.L.: Mutant Aquatique en Liberté" sortit dans les années 80 (A la même époque que "Simetièrre") est une série B de Science-Fiction/Horreur réalisé par "Sean S. Cunningham" surtout connu pour avoir réalisé le film culte "Vendredi 13". Dans "M.A.L.", l'équipage d'une plate-forme nucléaire aquatique expérimentale est menacé par une créature sous-marine inconnue suite à l'explosion d'une grotte souterraine. Pas de surprise donc, on entre dans une série B classique entre film Catastrophe et Horreur malheureusement sans réel grand intérêt. La créature est quasi inexistante (3 fois en tout et pour tout) et son "Design" assez brouillon n'apporte rien de saisissant. Reste l'aspect survie en milieu hostile des protagonistes principaux qui s'avère plutôt sympathique, mais qui jure avec le propos de base. En effet dans ce genre de programme, ce que l'on veut par dessus tout c'est bien entendu voir la créature confronté aux héros avec quelques effets bien sentis. Hélas ce n'est pas le cas et "M.A.L.: Mutant Aquatique en Liberté" soufre aussi de son ancienneté que ce soit au niveau des effets spéciaux, de l'intrigue et du Suspens. En gros, le film se réserve uniquement aux "Fans" inconditionnels des séries B des années 80 !
Régulièrement, des studios sortent des films similaires la même année et se mettent en concurrence directe : Armageddon / Deep Impact, E.T. / The Thing, Mars Attacks / Independence Day. Tout y est question de traitement. Et donc Leviathan / M.A.L. . Pour le coup, c’est kif-kif : de la série B bas du front qui a trop vu Alien et les Dents de la Mer pour se permettre un gramme d’originalité. Du Cunningham, premier réal de la saga Vendredi 13, il n’y a malheureusement rien à sauver. Le film est une piètre transposition sous-marine du monument de Ridley Scott : l’espace, les fonds sous-marins, même combat. Intéressant cela dit, sauf si les SFX font pitié et se contentent de vulgaires maquettes et de toiles peintes. Pas le même budget certes, mais dans la catégorie, Abyss a démontré une inventivité tout autre. Et même si M.A.L. garde un rythme qui va crescendo, on ne peut s’empêcher après 40 mn de trouver le temps long, avec des personnages peu attachants ou charismatiques, et des situations dont le manque de moyens n’est clairement pas compensé par le sens de la débrouillardise. Le calque est visible, Alien suppure de chaque plan, de chaque séquence, mais rien ne fonctionne. Heureusement, au bout d’une heure (une heure !!!) le mutant en question apparaît : un peu de sang, un peu de gore, mais alors qu’on nous avait promis un monstre gigantesque, le truc tient dans le cagibi. A l’image du film : problème de proportion, le film est une grenouille voulant être bœuf. Rassurez-vous, tout finit bien dans un dernier plan spoiler: où les survivants, au milieu de l’océan, sans eau ni nourriture sur un canot pneumatique, rament sur une musique libératoire . M’est avis que s’ils ne rencontrent pas vite un bateau, il aurait été préférable d’être bouffés par le M.A.L.
Bon j’étais plutôt parti pour mettre la moyenne à ce film, mais le final, particulièrement loupé m’amène malheureusement à reconsidérer les choses. Niveau acteurs on est plutôt gâté, avec quelques interprètes solides, dont la plupart firent carrière dans la série télé après, mais qui sont bons. On reconnaitra notamment Miguel Ferrer, convaincant, Taurean Blacque dans un second rôle bien à l’aise, ou encore Nia Peeples, efficaces elle aussi. Le duo principal est constitué néanmoins de Nancy Everhard et Greg Evigan. Ils assurent bien, même si leurs personnages ne sont pas du tout originaux, et n’apportent de fait pas de grandes surprises. Pour ma part j’ai été assez séduit par cet équipage, fait d’acteurs pertinents et investis, et ne manquant pas de charisme non plus. Le scénario est pauvre. L’histoire en elle-même est tout à fait basique et attendue, offrant les rebondissements auxquels on pouvait légitimement s’attendre. Le film compense heureusement par un certain dynamisme, évacuant néanmoins le point pourtant essentiel du métrage, au point d’en avoir fait le titre : le monstre. Il n’apparait presque pas et de façon ultra-subreptice, et finalement l’essentiel des rebondissements pendant les 2/3 du film ne lui sont pas imputables ! Du coup il y a quand même un peu une impression d’arnaque, que la conclusion révèle encore. Le final est expédié en deux temps trois mouvements, et ne ressemble vraiment à rien ! Certes le budget devait être épuisé, mais quand même, c’est l’épilogue, on ne peut pas faire n’importe quoi ! La réalisation est clairement limitée par le manque de budget du film. Le réalisateur essaye bien de donner de l’ampleur et de la densité à l’action, mais malheureusement les séquences sont globalement faibles et sans force. Je pense notamment à la première apparition de la créature, qui fait pschitt, et ce ne sont pas les quelques effets sanglants, bien maigrelets et pas très bien faits qui vont donner du piquant. A côté de cela le film dispose de décors limités mais à peu près crédibles, et d’une photographie en revanche pas top du tout. Esthétiquement MAL ressemble à une petite série B sans grand moyen, et cela l’affaibli car le film ne parvient jamais à le faire oublier, et cela en dépit d’une créature plutôt sympa, mais qui n’avait visiblement pas envie de faire des heures sup sur le plateau de tournage. La bande son est médiocre par ailleurs, ce qui n’arrange pas les choses. En clair MAL est une série B qui ne remplit pas vraiment le contrat. Certes ca a vieilli, mais à la limite ce serait acceptable si la mise en scène avait été plus percutante, si l’histoire s’était davantage concentré sur sa créature, quitte à offrir un peu plus d’effets sanglants, et un monstre plus maniable que cette créature gigantesque mais à l’interaction laborieuse avec les personnages. Il aurait fallu soigner la bande son aussi, et si les acteurs, les décors, quelques séquences réussis avec des rebondissements qui donne au film un rythme corrects compensent un peu les faiblesses, l’équilibre n’est pas parfait. 2.
Quand "Alien" rencontre fortuitement "Abyss" sous la caméra du maître tacheron Sean S.Cunningham, vous pouvez être certain de vous taper sur les cuisses au moins deux ou trois fois durant la projection. Chose promise, chose dûe, on a le droit à quelques grands moments d'océanographie nanarde, surtout quand le monstre fait son apparition et plus encore quand il s'eclipse car il semble pouvoir modifier son volume à l'envie, allant de la carpe au porte-avions nucléaire. Le reste est simplement s'une médiocrité affligeante. Ils auraient dû faire intervenir Jason pour pimenter l'histoire. Mais il devait déjà être dans l'espace, en enfer ou à New York à ce moment-là.
Film très moyen, surfant sur la vague "Abyss" mais ne parvenant pas à capter l'attention, la faute à trop de bla bla. La première heure se contente de nous faire vivre les déboires de l'équipe, le monstre étant très secondaire. Puis il apparait enfin, trop tard et pour peu de temps. On y croyait plus et on avait raison.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 avril 2021
Malgré un casting très solide et des valeurs de production assez bonnes M.A.L.: Mutant Aquatique en Liberté sombre sous le poids de sa propre inertie. Il s'agit d'un film extrêmement insipide et bien qu'il s'agisse ostensiblement d'un film de monstres il n'y a pratiquement aucun monstres avant les vingt dernières minutes environ et même alors ce que nous obtenons est extrêmement terne à cause des effets spéciaux très pauvres. Le scénario vise vraisemblablement à faire monter la tension progressivement et passe beaucoup de temps à se concentrer sur l'ensemble du casting mais si cela peut sembler une bonne idée en théorie en pratique c'est un échec total car même une histoire axée sur les personnages a besoin d'une certaine dose de drame et de tension ce dont il est totalement dépourvu. Certaines performances de qualité d'un casting respectable qui fait des efforts sont malheureusement gâchées et si Everhard fait un bon travail dans le rôle de notre héroïne sympathique la meilleure performance vient probablement de Miguel Ferrer dans le rôle d'une victime dont la santé mentale lui échappe peu à peu après six mois de travail de sous-marin ardu. Il n'aurait pas fallu grand-chose pour qu'il soit un bon film de série B si seulement le scénario et la réalisation avaient accordé plus d'importance à l'action et développé un peu mieux certains personnages clés. Mais en l'état il est tout simplement monotone et décevant à l'extrême...