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cylon86
2 544 abonnés
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4,0
Publiée le 13 avril 2013
C'était l'époque où les Indiens commençaient à être réhabilités au cinéma. Après Delmer Daves et Anthony Mann, Robert Aldrich donnait à Burt Lancaster le rôle d'un guerrier apache qui refuse la paix de Géronimo et qui continue seul son combat. Si le choix de Lancaster n'est guère convaincant pour jouer un apache, l'acteur le fait oublier en donnant tout dans son jeu, se révélant capable d'une infinie colère intérieure mais aussi d'une tendresse inattendue. Son caractère brusque et machiste est adouci par la présence de Jean Peters, d'une douceur et d'une beauté absolues. Sur un sujet qui n'était pas gagné dès le début, Aldrich sait mettre sa mise en scène au service de son histoire, montrant bien à quel point la guerre entre l'Homme blanc et les Indiens était vraiment cruelle. Le propos est fort et la mise en scène aussi, le réalisateur montrant dès ses débuts qu'il savait appuyer là où ça fait mal.
La révolte des hommes face à l’injustice, sujet intarissable, ici il prend une belle dimension dans ce classique de Robert Aldrich, porté par un Burt Lancaster en grande forme. Mais il ne faut pas surévaluer le traitement classique de ce film, même s’il ne faut pas minimiser l’impact de la prise de position pour les indiens, chose rare à cette époque, Aldrich nous propose un spectacle fort, et dont le message passe et passera à travers le temps.
Aldrich nous a habitué à moins d'héroïsme, à plus de cynisme et de cruauté réalistes dans sa vision des choses en général et de la guerre en particulier. A l'évidence ce n'est pas une des oeuvres les plus personnelles du réalisateur, mais cette histoire de couple de rebelles traqué a sa beauté et rejoint toute une thématique américaine (Bonnie and Clyde...). Et un Aldrich mineur c'est tout de même toujours la classe, surtout quand Burt Lancaster joue dedans.
Alors que la première partie du film était assez prometteuse avec un très bon rythme, la deuxième partie perd considérablement en rythme et en intérêt. La trame devient moins intéressante et seule la prestation de Burt Lancaster nous sort de l'ennui. Le final est quelque peu décevant.
Une année westernienne pour Robert Aldrich que 1954 pendant laquelle il a réalisé "Vera Cruz", véritable pépite du genre qui préfigure avec une décennie d'avance par son cynisme et son amoralisme décontractés les œuvres de Leone et de Peckinpah, et ce "Bronco Apache" qui est bien en-dessous mais qui recèle de qualités indéniables qui en font un western qui mérite d'être vu... Burt Lancaster et Jean Peters dans le rôle d'indiens, il faut vraiment y mettre de la bonne volonté pour y croire, mais le charisme et l'énergie naturelle du premier arrivent sans mal à faire avaler la pilule. Toujours est-il que si en plus, certaines séquences ou rebondissements ne sont pas très fouillés, que s'il manque une touche de lyrisme pour vraiment emporter, quelques instants d'intensité, comme la visite nocturne à Saint-Louis, le souci de complexité que le cinéaste met dans chacun de ses personnages et bien sûr un bel humanisme suffisent pour en faire un western fort et sincère. Voilà pourquoi malgré ses défauts, ce film mérite d'être vu...
1er western pour R. Aldrich et rencontre importante avec la star B. Lancaster pour l'un des films les plus emblématiques de la vague des westerns pro-indiens. Bien évidemment, si le propos va à l'encontre des clichés du genre, ce n'est pas pour autant que les rôles principaux sont d'authentiques amerindiens. Les studios veulent des stars, quelque soit le sujet ou le rôle. Donc, B. Lancaster et ses yeux bleus est un Apache, tout comme J. Peters est une squaw. Par contre, si on arrive à faire abstraction à cette hérésie pour les puristes, on est devant un solide représentant du genre, avec ce découpage sec et nerveux pour l'époque, une brutalité quasi-constante, une évocation de l'Ouest loin des clichés et quelques belles plages d'émotion. Un film intense, bien rythmé et qui se conclut par une séquence grandiose bref, c'est du travail solide, fait avec sérieux et qui participe à la reconstitution de cet Ouest mythique, sauvage et violent. D'autres critiques sur
Un grand Western signé Robert Aldrich qui a la particularité d'avoir un point de vue du coté Indien à l'époque ou les films du genre montraient les Apaches comme les méchants de service !!! Le chef Geronimo est fait prisonnier et transferer dans un autre état. A ces cotés, un guerrier vaillant et rugueux nommé Massai s'évade du train de transfert en découvrant sur son chemin le monde du peuple blanc pour revenir sur ses terres. Voulant rediriger le peuple Apache, le héros doit faire cavalier seul contre l'armée des cowboys et sera accompagné d'une femme Indienne auquel des liens se tissent. Un film captivant avec une bonne histoire trés bien mis en scène. Burt Lancaster est plus que crédible en guerrier Apache et montre un coté animal dans son jeu d'acteur qui séduit. La jolie Jean Peters lui donne la réplique et l'on reconnait dans les seconds roles un certain Charles Bronson. La fin m'a émue et complète la légende de Massai. J'appelle cela un chef d'oeuvre.
Le thème principal de ce film sort du cadre du western. Il oppose la grande violence d’un homme à la douceur extrême d’une femme et il présente en plus un aspect biblique avec la création d’une famille dans un nouvel espace..Les nombreux face à face du couple créaient un déséquilibre un peu gênant que la fin illogique accentue. Les nombreuses séquences montrant Massaï en premiers plans surélevés par rapports aux décors extérieurs sont superbes, Aldrich sait aussi montrer son talent lors de la poursuite du héros dans la ville lorsqu'il disparaît dans la rue sombre après avoir traversé la lumière d’un couloir d’hotel. J’aime particulièrement la rencontre avec le vieil indien cherokee planteur de maïs, ce moment de grand calme est inhabituel chez Aldrich; il a trouvé là l’exemple parfait pour nous donner son point de vue sur le changement des époques et des moeurs. Ce western à une grosse réputation que je trouve un peu injustifiée, il ne s’y passe pas grand chose et le maquillage de Burt Lancaster et de Jean Peters est vraiment trop négligé, il y a trop de différences parfois d’un simple plan à un autre, ce n’est pas acceptable lorsqu'on choisit la couleur.
En 1954 Robert Aldrich tourne deux westerns : Vera Cruz et Bronco Apache. Si le premier est excellent et préfigure le western italien, le deuxième est nettement moins bon, cumulant de nombreux défauts. Pour résumé, Bronco Apache fait partit des ces premiers films pro-indiens, c’est déjà pas mal, mais qui accumule les stéréotypes et qui de surcroit emploi 2 comédiens loin de ressembler à des indiens dans les 2 rôles principaux. La qualité de Burt Lancaster et Jean Peters n’est plus à prouver mais leur faire jouer ces rôles n’était pas une très bonne idée, on y croit jamais vraiment. En plus de cela ils ne sont pas aidés par des dialogues particulièrement peu inspirés et d’un ton parfois tellement définitif qu’il en devient agaçant. Le film peine aussi à trouver son rythme et ne parvient jamais vraiment à captiver. David Raksin signe la musique, pas mauvaise, mais qui ne parvient pas à relever le film et se fige peut-être trop dans la tradition des bande-originales des décennies précédentes. Les points positifs sont les scènes d’actions, assez bien réussies grâce à la mise en scène nerveuse d’Aldrich, et quelques seconds rôles intéressants comme Sieber ou Hondo joué par Charles Bronson qui lui fait bien plus indien tout en étant d’origine lituanienne.
Ce western est l’histoire, probablement bien romancée, d’un personnage réel, Massaï, le dernier « Apache », au sens où il refuse la reddition des siens signée par Geronimo et entend poursuivre, même seul, le combat pour la liberté. Les scènes d’action répondant à l’objectif de spectacle sont bien conventionnelles, et l’intérêt du film réside ailleurs. Dans la rencontre de cultures différentes, comme dans cette scène ou Massaï découvre la ville et la civilisation des blancs. Dans la question posée du choix de l’intégration, plutôt que la révolte, comme l’explique le Cherokee rencontré qui vit en harmonie avec les blancs. Dans le choix d’un genre de vie, face aux évolutions du monde, l’agriculture pouvant remplacer la chasse. Un film plus riche qu’il n’y paraît au premier abord, et qui est aussi un film d’amour.
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4,0
Publiée le 17 mars 2021
Classique du western des annèes 50! Ce film tournè en plein air (donc dans un cadre authentique) marque les quasi dèbuts de Robert Aldrich à la mise en scène en relatant l'histoire d'un Peau-Rouge, interprètè par l'inoubliable Burt Lancaster! Le dernier à combattre dans l'Ouest et le dernier à se rendre! Bref, Massai est un guerrier indien qui refuse de se soumettre aux Blancs même si on sent bien une volontè pour s'intègrer à la civilisation! Le tout est dirigè avec efficacitè et humanitè par un metteur en scène qui maitrise fort bien son sujet! Conclusion belle et optimiste dans un champ de maïs, pas tout à fait prèvue dans le scènario! D'ailleurs les producteurs n'ont pas vraiment apprèciè ce film de Aldrich au point de demander à un autre rèalisateur de refaire la fin du film! Cela n'a pas empêchè à "Apache" de connaitre un grand succès commercial à sa sortie...
Western atypique qui met en scène un héros indien ce qui est tout de même très rare à l'époque. La scène que j'apprécie le plus est celle de la traversée de Saint Louis par Burt Lancaster, un choc des cultures. Mais le film manque de rebondissements c'est un peu dommage.
Sans être un immense western, c'est un film de qualité, avec une bonne mise en scène de Robert Aldrich. Le contexte est intéréssant et bien loin d'être manichéen, ce film pro-indien est intelligent etr assez profond. A noter la belle interprétation de Burt Lancaster.