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AMCHI
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1,5
Publiée le 14 février 2013
Scénarisé par Jack Nicholson Roger Corman réalise un film sur un homme ayant un trip après avoir essayé du LSD, film un peu dépassé dans son style mais représentatif d'une certaine époque et de son cinéma qui tentait de sortir du cadre du classicisme. Amusant à regarder mais rapidement lassant bien que ce film soit ultra court moins d'un 1h20 mais les 15 dernières minutes sont composées du générique et d'un résumé du film de 10 mn. Certains passages sont pas mal du tout notamment le trip moyenâgeux mais dans l'ensemble The Trip m'a semblé ennuyeux.
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3,0
Publiée le 18 mai 2014
La tête de Peter Fonda carbure au LSD dans "The Trip", un objet culte de Roger Corman qui reste historiquement intèressant en 2014! La chose essentielle pour le spectateur est de faire ici le vide, de se dètendre et de se laisser emporter par le courant! Ne rèsistez surtout pas! Si les mêmes phènomènes se reproduisent, ne craquez pas! Laissez vous aller jusqu'à la mort quoi qu'il arrive! Ça fait parti du « voyage » où les effets psychèdèliques sont garantis! Pendant le premier quart d'heure, on craint ingurgiter un cocktail d'extases qui se serait mal bonifiè avec le temps! Puis l'intrigue avance, et on ne dècroche pas! Ni action vèritable, ni gros rebondissement, ni psychologie: rien qu'un long trip! Peter Fonda travaille ici sans filet! il se joue du vide! Et ce vide fascine! Surtout lorsqu'il est prit d'hallucinations profondèment ancrèes dans son èpoque! Prèsence de Dennis Hopper ("Easy Rider" n'est plus très loin) et rôle très secondaire de la sublime Susan Strasberg! Cette bien nommèe Sally Froves n'est finalement qu'une dèesse mineure dans le panthèon cormanien...
T'en veUX! Avec Dennis Hopper et Peter Fonda à l'écran plus Nicholson à l' écriture on est sûr que le film ne va pas être un comparatif pour agences de voyages. Au départ le film ne m'a pas spécialement emballé finalement après un petit moment avec la musique, les images et un bon Peter Fonda il devient plutôt sympa à suivre, sans être extraordinaire il reste cependant gonflé pour l'époque.
Peu avant le cultissime « Easy rider », le trio Fonda/Hopper/Nicholson était déjà bien imprégné dans le milieu hippie des années soixante et ce n’est pas surprenant de voir Jack Nicholson auteur du scénario de « The trip ». Un p’tit délire visuel qui montre assez bien les effets du LSD sur Peter Fonda qui va halluciner et se promener un peu partout vivre des expériences bizarres avec de bons passages de rock psychédélique. Le tout est particulièrement abstrait, incompréhensible et assez ennuyeux pendant une bonne partie. Les effets visuels sont d’époque et ne justifient plus l’annonce avant le générique avertissant du côté choquant de la réalisation. Dans la représentation de cette drogue, Dennis Hopper a fait nettement mieux avec « Easy rider » et le summum a été atteint avec « Las Vegas Parano »…
Le producteur de l’excellent Death Race 2000 - La Course à la mort de l'an 2000 (1975) réalise ici un film expérimental, sur un type banal qui s’essaie pour la première fois au LSD ! The Trip (1967), comme son titre l’indique est un film totalement space et barré, filmé comme un trip, les images se dévoilent sous forme de kaléidoscopes. Le responsable de cela, c’est Jack Nicholson en personne, qui, en tant que scénariste, s’est inspiré de sa propre expérience de drogué, en nous montrant les effets que le LSD pouvait avoir sur lui. Roger Corman à la réalisation a eu, quant à lui, une idée plutôt étrange et particulière (cela n’arriverait plus de nos jours), afin de préparer au mieux les acteurs et surtout, pour savoir comment réaliser un pareil film, le réalisateur et les acteurs (!!) se sont réunis et ont pris du LSD afin de vivre un bad ou happy trip en groupe. Et au final, le résultat est plutôt déroutant ! Le scénario totalement psychédélique (y a t’il quelque chose à comprendre en voyant ce film ?) nous offre là un très beau duo et de très belles performances d’acteurs, avec dans les rôles titres, les méconnaissables (ils avaient la trentaine) Dennis Hopper & Peter Fonda ! ! ! ! En pleine période « Flower Power », Corman nous offre un voyage halluciné et complètement déjanté !
corman réalise une oeuvre brillante sur le LSD, avec un juste équilibre entre expérimental et narration accessible, sans parler du soin apporté aux images...un petit bijou, pas si kitsch que ça et toujours actuel dans son message.
C'est fou qu'un film sur la drogue soit aussi chiant, en général ils sont sympa voir superbement réalisé, soit drôle soit très grave : (the lost weekend, las vegas parano, requiem for a dream, transpotting, enter the void). Surtout que là contrairement aux autres films on nous promet un gros trip sous LSD, pour ceux comme moi qui n'en ont jamais pris cela aurait du être un spectacle. Or là c'est de l'ennuie que l'on meurt, pas de la drogue. Je n'ai visionné que les 45 premières minutes mais c'est assez pour vous suggérez de changer d'avis avnt qu'il ne soir trop tard
C’est parfaitement daté, avec son imagerie héritée en partie du folklore hippie (peace and love, communautés bizarres et gourou) et surtout dans la croyance aux vertus initiatiques de la drogue, mais ça se regarde tout de même avec beaucoup de plaisir. Les séquences hallucinatoires restent étonnantes, et finalement envoûtantes, faites avec beaucoup d’invention. Un des films dont Corman est le plus fier et c’est réellement ce qu’il a fait de plus singulier. Il réutilise par moment des séquences de ses films d’épouvante dans un sens psychédélique. Les rois du cinéma bis, les Franco, les Rollin, ont continué dans la même voie.
Même s'il n'est jamais aussi "tripant" que l'on espérait, ce film reste une expérience intéressante dans laquelle on est plongé dans le trip de Peter Fonda. Le film souffre d'un mauvais coup de vieux et d'une mise en scène franchement pas originale. De bons moments cependant mais Jack Nicholson reste meilleur acteur que scénariste.
Un film bien halluciné et très gonflé pour l'époque sur la chute d'un homme (Peter Fonda) qui découvre le LSD. Les effets et autres délires sont bien foutus. On rigole par moments mais malheureusement on s'ennuie aussi et ce, malgré la courte durée du film. A découvrir toutefois même si on a fait mieux sur le sujet.
Le titre ne ment pas; ce film est effectivement un sacré trip ! L'expérience se veut plus visuelle que narrative, le spectateur se retrouve dans un univers fait de jeux de lumières, d'effets kaléidoscopiques, de paysages et de corps qui dansent et s'entrelacent. De nos jours, les effets visuels d'un tel film seraient réalisés à grands coups d'images de synthèse et le rendu paraîtrait radicalement différent. L'aspect "artisanal" de la réalisation colle justement bien avec la mentalité des années hippies et confère à ce film une réelle identité, tout comme son ambiance musicale ( vraiment excellente ! ). La manière dont le trip au LSD nous est présenté et la façon dont les protagonistes en parlent durant les scènes lucides ( donc hors-trip ) prouvent bien que les personnes ayant participé à ce film connaissaient leur sujet... Ça fait plaisir de voir une équipe aussi engagée ! :) Il manque pourtant ce petit quelque chose en plus qui aurait pu faire la différence; peut-être qu'il aurait fallu travailler les effets psychédéliques en osant partir plus dans l'abstrait... On se croirait souvent dans un rêve plutôt que dans un délire hallucinogène, et ce sont alors les dialogues qui servent à décrire au mieux le panel de sensations... Le film parvient à nous faire décoller, mais il aurait pu nous emmener plus haut... À voir, au moins pour essayer !
Un objet assez oser pour le cinéma des années 60 (mais les choses allait bougé). Ce film est un trip sous LSD de 1h20, Corman tente de mettre en scène les diverses hallucinations et délires (images et musique psyché, montage frénétique, ...) cela est plutôt bien fait. Bon il est vrai que le scénario tient sur un bout de papier mais le but est atteint montrer les effets et parler d'une "culture".
Trip à la mode de quand ? Exercice de style aussi pop que truculent. On est en 1967, en plein summer of love. On y croise Peter Fonda et un Denis Hopper tout jeunot mais déjà porté sur la substance. Le film raconte le grand délire d’un gars qui fait son premier voyage. On se demandait à quoi ressemble le LSD en images ? C’est dans ce film qu’on trouvera pas mal de réponses. On a là tout ce qu’on imagine de l’esthétique psychédélique. L’effet kaléidoscope est largement utilisé, les filtres de couleurs vives aussi, parfois en même temps. Le tout associé à un montage chaotique, décalé voire frénétique. On ajoute à cela une musique bariolée comme vous avez pu entendre tout à l’heure et des effets sonores irréalistes. The Trip ajoute de très jolies projections sur les corps, nus de préférences. En tout état de cause, on reste dans des effets mécaniques qui ont toujours fait partie du panel cinématographique et photographique. C’est la surenchère qui va donner l’impression de transe et peut-être amener le spectateur à partager le trip. On alterne entre le point de vue subjectif du personnage en transe, forcément étrange et un point de vue externe à lui qui pourrait être la perception de son entourage. De là vient l’effet comique car il y a forcément un décalage et une incompréhension entre ces deux perceptions différentes de la réalité. On pourra certes se lasser de cette fuite en avant multicolore mais tout ça sent bon la liberté, l’expérimentation et le défi et ça fait grand bien.
Oeuvre majeure de l'époque au singulier behaviorisme, un classique qui fera, encore aujourd'hui, l'admiration des justes et l'approbation des sages. A voir et à revoir.