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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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3,5
Publiée le 28 octobre 2024
Jerry Falk est un auteur comique en devenir. mais il est très mal entouré par un imprésario ringard (Danny de Vito dans un rôle épisodique), un conseilleur foncièrement pessimiste et parano (Woody Allen évidemment) et une épouse névrosée. C'est, d'ailleurs, pour Christina Ricci, au physique atypique et sensuel, un joli rôle, et on a rarement vu chez Woody Allen un personnage féminin aussi compliqué, voire exaspérant, au point que je serais tenté d'y voir, de la part du cinéaste, comme de la rancoeur et de la misogynie. Pour ce qui est de Jerry Falk, il est le double rajeuni de Woody Allen et, d'autant que ce dernier joue les mentors de Jerry, c'est comme à un passage de témoin que l'on assiste. Le réalisateur s'octroie dans le film une façon double emploi, le sien en propre et celui de Jerry, son duplicata. Allen réalise une comédie légère, sans réelle profondeur, mais qui contient presque tout Allen et, surtout, à défaut d'être passionnante, amuse constamment par son florilège de formules, sa dérision et sa dialectique nihiliste typique.
Woody Allen joue au mentor vieillissant de son alter ego jeune dans cette comédie névrosée réjouissante, portée par des dialogues truculents malgré quelques longueurs, et par l’excellent duo Jason Biggs et la délicieusement insupportable Christina Ricci, avec également un sublime guest Danny De Vito.
Il y a des bons Woody Allen et des Excellents Woody Allen. Ce cru frise le chef d'œuvre. Une ambiance unique, Des dialogues savoureux. Des acteurs impliqués et inspirés, une direction d'acteur géniale. Un charme incroyable.
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 octobre 2020
Jason Biggs a le travail plutôt malheureux de dépeindre le rôle de Woody et il le fait en mettant un manteau et avec une voix grave. L'effet est comme regarder votre enfant enfiler vos chaussures et votre manteau et se promener en faisant semblant d'être mature. Christina Ricci regarde et pose pour un meilleur effet mais il faudrait tout de même suspendre toute incrédulité pour l'imaginer avoir une pensée profonde dans la tête. Entièrement mal interprété Woody joue le rôle pour lequel Danny DeVito serai parfait. Danny DeVito joue le rôle pour lequel Woody serai parfait et il y a plusieurs jolies jeunes filles qui ont une ou deux répliques ici ou là. Difficile de faire plus mauvais que Anything else, la vie et tout le reste. Cependant Woody Allen y parviendra dans le futur...
Écrite et dirigée par Woody Allen, "Anything else ..." est certes une comédie, mais pas si romantique que cela. Une relation amoureuse peut-elle durer plus de six mois ? Tel est le thème proposé par le réalisateur New-yorkais. Son scénario de qualité met en scène Jerry, jeune écrivain débordé par ses relations problématiques : un psy bidon, un agent artistique douteux et une petite amie Amanda névrosée plus que perturbante. Les dialogues entre Dobel et son ami et collègue Jerry, sont croustillants. Cette comédie à l'humour corrosif écorche passablement psys et agents, démontrant la crédulité et la faiblesse des hommes. Pour la musique, Woody nous offre de délicieuses introductions de Billie Holiday. Coté casting, il faut redire que Woody Allen himself, avec son style très personnel, joue parfaitement un personnage de second plan, un rôle de doux dingue paranoïaque. Jason Biggs se révèle excellent dans le rôle principal du jeune écrivain Jerry Falk. Pour notre plus grand plaisir, Woody Allen invite aussi de nombreux guests comme l'incontournable Danny DeVito ou Diana Krall dans son propre rôle de chanteuse pianiste.
Bien filmé, superbe photo. Et sinon c'est insignifiant. Les dialogues des bobos friqués de Woody sont soporifiques et tournent à vide. Pas d'intrigue, pas d'enjeux, pas de réel film. Un désert conceptuel, malgré quelques rares bons moments.
Woody Allen est ici en mode recyclage quasi intégral de son propre cinéma. L’affiche l'annonçait, tous les thèmes préférés du réalisateur new-yorkais allaient se concentrer dans ce film, et effectivement il nous gratifie d'une variation de tout ce qui nourrit son imaginaire depuis au moins Annie Hall. Le plus difficile, au-delà du renouvellement dans l'écriture (quelques bons mots font mouche comme souvent avec lui) est de trouver les interprètes adéquats. Christina Ricci est plutôt à l'aise dans l'univers allenien, tandis que Jason Biggs se voit affubler la lourde tâche de donner corps à l’Éternel Avatar de Woody Allen, ce qu'il fait avec sérieux mais sans vraiment convaincre outre mesure, tellement l'on a l'impression de le voir singer son modèle en se retenant d'en faire trop. Le film donne le sentiment que Woody Allen dresse un peu le bilan de sa propre existence, à travers ce personnage de jeune auteur comique en devenir aux prises avec une relation privée difficile à gérer et des déboires professionnels. Pas forcément inintéressant mais on l'a connu plus inspiré et plus incisif, le canevas global de l'histoire étant assez convenu.
Du pur Woody Allen : aborder des petits travers des classes privilégiées et intellectualiser avec humour dessus. Le thème en question est la difficulté à trancher dans des relations stériles et les dialogues à référence philosophique et littéraire tournent en dérision les prétentions grotesques de nombreux "aspirants cultivés" guidés en fait par leur égoïsme profond (Christina Ricci) ou leur médiocrité professionnelle non assumée (D. de Vito). Bref, une combinaison de légèreté et de profondeur qui font tout le charme de ce réalisateur.
Un drame marrant. Un Woody Allen des deux côtés de la caméra pour ce court film sur les couples et la philosophie. L’œuvre donne un sentiment de paranoïa et prend aux tripes les spectateurs. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
un film intéressant woody allen nous délivre une comédie au rythme soigne et aux personnages rocambolesques un casting juste qui donne a ce film une lecture imaginative des dialogues a la foie drôle et sérieux par moment une petite comédie fort sympathique qui pour ma part reste au dessus du lot de certaines de ses réalisation a venir
A force de m’intéresser la filmographie de Woody Allen, ses films ci peuvent être classés en trois catégories : ceux basés uniquement sur les relations entre ses personnages où il développe ses thèmes favoris (le sexe, l'amour compliqué, la psychanalyse, l'antisémistisme...) où figurent des films comme Annie Hall, Manhattan, Comédie romantique d'une nuit d'été, Crimes et Délits, Wathever Works... ; ses comédies décalés (Woody et les Robots, Guerre et Amour, Bananas, Prend l'oseille et tire toi...) ou ses comédies où il se permet des scénarios plus élaborées (Scoop, La malédiction du scorpion de Jade, Accords et Désaccords, La rose pourpre du Caire.... Les films de la première catégorie catégorie sont ceux que j'aiment le moins car le réalisateur a la facheuse tendance à trop se répéter et hormis quelques réussites comme l'excellent Match Point, ceux sus-cités ne m'ont peu voir pas du tout convaincus. Et ce Anything Else est l'exemple parfait de cette impression de répétition; rien de neuf ne ressort au visionnage du film. Si les dialogues sont toujours bien écrits et l'interprétation toujours bonne, la réalisation et le rythme assez mous ne permettent pas de retenir l'attention. Les thèmes habituels sont ressassés et hormis quelques nouveautés comme le brisage de quatrième mur (qu'il réutilisera plus tard dans Wathever works par exemple, oui Woody Allen aime recycler ses idées !), ce Anything Else ne surprend quasiment jamais et ne laisse au final qu'une impression de déjà vu. Moyen !
comédie romantique imprégné de psychologie et d'humour décalé sur la jeunesse de la Generatin Y en quête de la découverte du monde avec des dialogues savoureux
Cette comédie psycho-satirique à la sauce Woody Allen est majoritairement réussie, comportant comme dans certains de ses films de nombreuses scènes savoureuses. C'est malheureusement regrettable que le couple Biggs-Ricci soit physiquement trop juvénile pour leur rôle et que certains personnages soient surlignés.
En voyant ce film j'ai ressenti un peu l'effet canada dry. Tout ce qui caractérise le cinéma de Woody Allen et fait habituellement son intérêt et sa richesse est présent dans le film mais un peu comme ce qu'est le canada dry à l'alcool, on a l'impression de consommer un pâle substitut . la faute en est surtout au casting car les principaux acteurs incarnant le couple sont par leur absence de charisme des pâles figures en comparaison ce de ce qu'était le couple Woody Allen et Diane Keaton plus jeunes et du coup l'effet comique des situations en est très amoindri. Seul parfois la qualité des dialogues et les deux personnages secondaires avec leurs caractères obsessionnels incarnés par les vieux de la vieille que sont Woody Allen itself et Danny DE Vito permettent de manière parcellaire de donner un peu de substance au film et de le sortir de l'insignifiance.