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septembergirl
603 abonnés
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3,5
Publiée le 7 juin 2014
Une comédie romantique de Woody Allen qui nous propose de suivre les tribulations amoureuses d’un jeune New-Yorkais. Un film dans lequel le réalisateur reste fidèle à ses valeurs, posant un regard acerbe, incisif, blasé, et proposant des répliques fines, subtiles et caustiques. La qualité des interprétations, la musique jazzy, et le cadre idyllique de New-York et de Central Park, sont des points positifs qui nous permettent de faire abstraction des quelques longueurs ou errances de l'histoire. Assez drôle et amusant !
Je suis un peu resté sur ma faim… peut-être car Woody Allen essaye ici de passer le relais… il reste en retrait. Le film est un peu vide lorsque Woody n'est pas à l'écran. Reste Ricci qui est excellente, et des dialogues parfois savoureux.
"Anything Else" est un de ces films-témoins de la faiblesse relative des derniers Woody Allen tournés sur le sol américain.En patine d'idées neuves et doté de dialogues paresseux,le film ne surprend guère et déroule un schéma trop connu.Un jeune écrivain se noie dans ses angoisses existentielles,l'empêchant d'avançer dans la vie d'un pas conquérant,tout en étant pollué par un entourage opportuniste.Seul salut à son mal-être:ses après-midi à Central Park avec un éducateur ayant un avis sur tout(judaïsme,port des armes,sexe...),et une influence radicale sur ses actes.Ce dernier est incarné par un Allen rare,donc attendu.Jason Biggs,lui,est un ersatz jeune de Allen plutôt crédible,surtout en sortant de la trilogie "American Pie"!Sa compagne du film,Christina Ricci,appétissante,lui en fait voir de toutes les couleurs,et témoigne du caractère lunatique,donc irrésistible des femmes.Des figures typiquement alleniennes,bien que jeunes et branchées.Un décalage désopilant.Cependant,on s'englue dans des enjeux insignifiants,déclinant le vaudeville et la comédie de boulevard en mode mineur.Largement dispensable.
Il y a des bons Woody Allen et des Excellents Woody Allen. Ce cru frise le chef d'œuvre. Une ambiance unique, Des dialogues savoureux. Des acteurs impliqués et inspirés, une direction d'acteur géniale. Un charme incroyable.
Un bien petit Woody Allen. Du verbiage, des gesticulations, aucune subtilité, peu ou pas d'humour, des acteurs sans grand talent : on attend la fin avec impatience. Il était temps que Woody Allen quitte Manhattan ! Chers fans, rassurez-vous, il est à nouveau en pleine forme et coule des journées créatives à Londres, Barcelone et Paris. Ouf !
Un film où Woody Allen se parodie lui-même en nous livrant une histoire qui laisse une impression très nette de déjà vu et déjà entendu. Un jeune homme (le rôle aurait été joué quelques années plus tôt par Woody Allen mais il est à présent trop vieux pour cela et c’est Jason Biggs qui le représente ici, sans trop de bonheur, il faut le préciser), conseillé par son mentor (Woody Allen lui-même qui se dédouble donc pour la circonstance) nous conte ses amours et ses ambitions de carrière dans un Manhattan toujours aussi bien filmé (plus précisément Greenwich Village et Central Park). Le pauvre garçon, outre son maître à penser, est pris entre une petite amie complètement névrosée (Christina Ricci assez insignifiante), la mère de celle-ci, fofolle et crispante, son imprésario (Dany DeVito qui semble désemparé devant un rôle aussi pauvre) et son psychanalyste qui réunit tous les clichés de la profession. Malgré quelques bonnes séquences, le film ne décolle jamais car la mayonnaise ne prend pas et la fin arrive comme une délivrance avec l’impression que Woody n’a vraiment plus rien à dire. Il devra quitter Manhattan pour aller tourner trois films en Angleterre et s’y ressourcer…
Pas le meilleur de Woody mais on est toujours amuser par la récurrence des ses thèmes (les relations, les juifs, la psychanalyse, la vie, la mort, etc.) et la façon dont il sait les mettre en relief avec autant d'humour que d'esprit.
Pas un grand cru que cet Allen la ,on retrouve toujours les themes chers au realisateur : les femmes,la psychologie , les amis , le sexe .... dans une histoire a tiroir servit par de bons comediens (Biggs s'en tire honorablement apres ses 3 American Pie ) mais l'ensemble laisse une impression floue ou les bons mots "alleniens" amusants viennent rehausser des dialogues souvent fades et lineairs ne permettant jamais d'accrocher reellement au scenario.
Du pur Woody Allen, c'est long et chiant à mourir. Pas d'originalité, il reprend ce qu'il à fait précédemment. Et son jeu m'a encore ennuyé. J'ai quand même apprécié quelques bonnes blagues et situations.
Film qui ne restera pas dans les mémoires... J'ai été profondément déçue, c'est ennuyeux, surjoué, inintéressant, farfelu sans être comique... Woody Allen n'est pas à la hauteur de sa réputation et c'est bien dommage.
Woody Allen est ici en mode recyclage quasi intégral de son propre cinéma. L’affiche l'annonçait, tous les thèmes préférés du réalisateur new-yorkais allaient se concentrer dans ce film, et effectivement il nous gratifie d'une variation de tout ce qui nourrit son imaginaire depuis au moins Annie Hall. Le plus difficile, au-delà du renouvellement dans l'écriture (quelques bons mots font mouche comme souvent avec lui) est de trouver les interprètes adéquats. Christina Ricci est plutôt à l'aise dans l'univers allenien, tandis que Jason Biggs se voit affubler la lourde tâche de donner corps à l’Éternel Avatar de Woody Allen, ce qu'il fait avec sérieux mais sans vraiment convaincre outre mesure, tellement l'on a l'impression de le voir singer son modèle en se retenant d'en faire trop. Le film donne le sentiment que Woody Allen dresse un peu le bilan de sa propre existence, à travers ce personnage de jeune auteur comique en devenir aux prises avec une relation privée difficile à gérer et des déboires professionnels. Pas forcément inintéressant mais on l'a connu plus inspiré et plus incisif, le canevas global de l'histoire étant assez convenu.
Non, Woody Allen ne radote pas. Certes, il reprend des thèmes déjà évoqués mais avec un angle assez différente cette fois-ci sur certains. On est dans un regard plus acerbe, plus incisif et aussi plus blasé. Et puis Anything else ce n'est pas que ça. On y retrouve avec plaisir l'humour pince sans rire d'un Woody Allen (certes, ce n'est pas son film le plus drôle) et surtout la qualité des dialogues du réalisateur. Combien de scénaristes peuvent prétendre écrire aussi bien que lui maintenant ? Bref, sans être mon préféré du réalisateur, autant dire que ce Anything Else reste tout de même un bon film.