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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 septembre 2012
Il y avait une bonne base et des bons points de passages malheureusement le reste ressemble plutôt à du remplissage assez décevant et parfois saoulant, il y avait matière à faire mieux.
Encore du grand cru, du grand Allen, on retrouve les classiques : New-York, le son Jazzy et le vieux Allen toujours aussi loufoque en mentor de Jason Biggs. Cela reste du Allen basique (des riches abandonnés à leurs problèmes de riches) mais bien retravaillé aux discours simples mais touchants. Avec une mention spéciale à J.Biggs à son avantage.
Pour un petit woody allen celui ci est vraiment réussi car celui ci est jeunes de part son casting mais aussi part son histoire il a su mélanger modernité et à la fois son style à lui. Meme si on retrouve le clichés de l'écrivain, le fait de voir Woody allen dans un rôles différent fait vraiment plaisirs. L'histoire est sympathique malgré le manque de situation drôle on a plus l'évolution d'un personnage. new York est plutot secondaire pour ce concentrer sur les personnages la fin est assez surprenante mais attendue. le film est plaisant dans sa continuité on a une réalisation bonne des personnages secondaires pas trop envahissant, de bon acteurs. Le rapport mentor élève marche bien. Un bon film
Un très bon Woody Allen abracadabrantesque comme d'habitude. Beaucoup de scènes sont hilarantes basées sur des quiproquos, des situations embarrassantes. Les relations amoureuses sont, comme toujours, très compliquées pour l'homme à lunettes. On change tout le temps d'avis, on s'aime puis on ne s'aime plus, on trompe mais ce n'est pas grave, c'est justement pour Christina Ricci une façon de retrouver sa libido qu'elle a perdu avec son amoureux! Drôle de façon de voir les choses mais c'est drôle et bien ficelé. Encore une fois, Woody tourne en dérision la psychanalyse qui n'apporte pas de solutions véritables mais sert juste de confident. Woody Allen se moque toujours de lui, de sa propre personne, j'ai beaucoup aimé comme d'habitude.
Un Woody Allen n'est jamais plus excitant visuellement et verbalement que quand il y a un Woody Allen sur l'écran. Cela peut paraître redondant, limite schizophrène comme phrase mais elle prend tout son sens dans Anything Else qui date de 2002. L'homme au débit mitraillette, au phrasé Parkinsonien, au pantalon trop court ou trop haut, aux lunettes en écaille est la raison d'être de cette fable filmé sur la vie en général, sur l'amour, le sexe, le travail en particulier. Bien que centré sur le personnage de Jason Biggs, transfuge d'American Pie et sorte d'alter ego juvénile Allenien ici, et ses mésaventures, chacune des apparitions de Dobel (Woody himself) en écrivain parano est un océan de friandise pour nos papilles cinéphiles. Les vannes fusent sous couvert de réflexion philosophique sur notre destinée et le maître des mots New-Yorkais n'est jamais loin du sommet de sa forme que dans de telles joutes verbales. On adore aussi le personnage faussement candide de Christina Ricci. Un Allen en apparence mineur, mais d'une telle force narrative qu'il se place parmi les incontestables réussites de son auteur prolixe.
Ce film est le pendant de "Manhattan". C'est donc un grand film de Woody Allen. Dans "Manhattan" une adolescente faisait prendre conscience à un adulte des choses importantes de la vie, dans "anything else" c'est cet adulte devenu vieux qui à son tour transmet son savoir dans ce qu'il a de plus essentiel à un homme jeune. Ainsi d'un film à l'autre la boucle est bouclée. Excellent film, avec un bon humour et un bon casting. Du grand Woody Allen.
Un casting sympathique (Danny DeVito aurait mérité plus que 3 minutes à l'écran mais bon) et une réalisation impeccable mais sans plus. On est devant un petit Woody Allen qui brasse encore et toujours les mêmes thèmes avec beaucoup moins d'envie et vraiment pas d'originalité. On ne ressent rien pour les personnages et le personnage de Woody Allen est vraiment insupportable. J'avoue, je l'ai vu juste pour Christina Ricci, pour ça au moins je ne regrette pas! Pour le reste... vous pouvez zapper.
"Anything else" permet de voir Woody Allen se répéter avec intelligence, et peut-être un brin de caricature : New York, un gagman voulant devenir plus sérieux, une jeune femme mi-nymphomane mi-frigide, un vieux professeur juif un peu cinglé, un psy inutile, des réflexions en tas sur la vie, la mort, le couple, la famille, la judéité, etc... Devant de nombreuses scènes, on a l'impression d'avoir déjà vu ça dans des films antérieurs d'Allen, et pourtant cela fonctionne assez bien, sans doute grâce à une salvatrice ironie sous-jacente (spoiler: le personnage principal s'exilera en Californie pour refaire sa vie, ce qui est à mettre en relation avec le dégoût célèbre que provoque cet Etat chez Allen ). Moins dramatique que certains de ses films les plus névrosés, "Anything Else" n'est pas totalement comique non plus, bien qu'il comporte quelques scènes assez drôles (à noter, dans l'une d'entre elles, une utilisation assez surprenante et audacieuse d'un split-screen). Au niveau du casting, c'est certes Allen lui-même, dans un excellent second rôle, qui est le plus agréable à regarder et écouter, mais il est à noter la bonne performance de Jason Biggs (il fallait oser faire ce pari). A l'inverse, Christina Ricci surjoue un peu trop et Danny De Vito est sous-exploité. Sans être extraordinaire, "Anything else" est un film un peu moins mineur qu'il n'a été dit.
A force de m’intéresser la filmographie de Woody Allen, ses films ci peuvent être classés en trois catégories : ceux basés uniquement sur les relations entre ses personnages où il développe ses thèmes favoris (le sexe, l'amour compliqué, la psychanalyse, l'antisémistisme...) où figurent des films comme Annie Hall, Manhattan, Comédie romantique d'une nuit d'été, Crimes et Délits, Wathever Works... ; ses comédies décalés (Woody et les Robots, Guerre et Amour, Bananas, Prend l'oseille et tire toi...) ou ses comédies où il se permet des scénarios plus élaborées (Scoop, La malédiction du scorpion de Jade, Accords et Désaccords, La rose pourpre du Caire.... Les films de la première catégorie catégorie sont ceux que j'aiment le moins car le réalisateur a la facheuse tendance à trop se répéter et hormis quelques réussites comme l'excellent Match Point, ceux sus-cités ne m'ont peu voir pas du tout convaincus. Et ce Anything Else est l'exemple parfait de cette impression de répétition; rien de neuf ne ressort au visionnage du film. Si les dialogues sont toujours bien écrits et l'interprétation toujours bonne, la réalisation et le rythme assez mous ne permettent pas de retenir l'attention. Les thèmes habituels sont ressassés et hormis quelques nouveautés comme le brisage de quatrième mur (qu'il réutilisera plus tard dans Wathever works par exemple, oui Woody Allen aime recycler ses idées !), ce Anything Else ne surprend quasiment jamais et ne laisse au final qu'une impression de déjà vu. Moyen !
Allen vs Biggs = jouissif. 2 générations d'acteurs, et pourtant une telle osmose de jeu. Biggs est d'autant plus surprenant qu'il n'était pas évident de se sortir de la belle daube que fut American Pie 3. Ici, subtilité, finesse, esprit et dialogues incisifs font de ce film un délice perpétuel. A mi chemin entre la comédie et le drame, Woody Allen montre, une fois de plus, un savoir faire inégalable.
La Vie Et Tout Le Reste nous plonge dans une intrigue sans grands intérêts mais agrémentés de bonnes choses qui font que c'est un film plaisant. En effet l'histoire en elle même n'est pas très prenante mais la bonne réalisation, le jeu des acteurs et surtout les dialogues font que j'ai passé un moment agréable. Les acteurs justement sont tous bons notamment Jason Biggs que je craignais de voir dans ce rôle mais mes doutes se sont vite dissipés. Notons surtout un Woody Allen très en forme et j'en vient donc aux dialogues qui sont vraiment croustillant par leur cynisme. Ils se sont lâchés et ça ma fait beaucoup rire. A noté aussi la b.o. qui est de qualité et on obtient la un Woody Allen assez bon si on fait abstraction du scénario qui malheureusement est le plus gros point noir.
Autant, dans Hollywood ending, son film précédent, Woody Allen était de toutes les scènes, laissant peu de place à ses partenaires, autant il est en retrait dans Anything else, une comédie de moeurs axée sur les conflits vécus par un jeune couple, par ailleurs très allenien dans son essence. En effet, la protagoniste fait penser à la Diane Keaton d'Annie Hall, mais en plus menteuse et sexy, tandis que le jeune auteur est clairement un double du cinéaste: new-yorkais, névrosé et fasciné par les questions existentielles. En plus de passer le flambeau à la nouvelle génération, Allen innove en incarnant un paranoïaque qui, d'abord amusant, en vient ensuite à poser des gestes violents et carrément inquiétants. Or, paradoxalement, ce personnage fêlé a une influence salutaire sur le héros, qui parviendra enfin à s'affirmer. Il en résulte un film caustique aux développements souvent surprenants, porté par des dialogues spirituels. La réalisation fait montre d'une belle souplesse, bénéficiant d'images soignées et subtilement composées. Toutefois, le rythme n'est guère soutenu, ce qui rend le film moins engageant que souhaité. À côté d'un Woody égal à lui-même, Jason Biggs se débrouille bien pour reproduire les tics et les postures du cinéaste, tandis que Christina Ricci parvient à rendre attachant un personnage pourtant odieux.
Un bon Woody Allen pas exceptionnel mais trés agréable, on retrouve quasiment le même personnage qui est presque présent dans tout ses films, un auteur comique qui a des problèmes avec son amie et qui va voir un psychologue, pas l'un des meilleurs mais un film tout a fait "Allenien" comme d'habitude trés plaisant.
C'est sur que Woody Allen ne fait pas preuve d'originalité. Il parle toujours des mêmes choses mais ce n'est pas désagréable. Son humour est vraiment plaisant. De plus je trouve que Jason Biggs colle très bien au personnage qu'incarne généralement Allen Himself. J'ai pu a de nombreuses reprises constater son jeu comme étant presque équivalent. Et cette relève n'est pas désagréable.