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inspecteur morvandieu
37 abonnés
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3,5
Publiée le 3 juin 2024
Sept copains, de grands enfants, décident un jour de faire subir à Ambert et Issoire, sous-préfectures endormies et très provinciales, les outrages de leur caractère facétieux. Après une très succinte présentation des personnages, la seconde partie du film relate trois farces pérpétrées dans un esprit collégial et collégien. Gentillement satirique, l'oeuvre de Jules Romains moque la société bourgeoise en prenant pour cibles ses institutions les plus représentatives: les services protocolaires, toujours prompts à encenser la mémoire d'un grand français, et les militaires sont ridiculisés tandis que l'espiègle Benin (Philippe Noiret), le meneur, adresse à l'office un sermon ravageur et particulièrement subversif. Ces blagues de potaches et l'existence toute entière des sept copains suggèrent tout un art de vivre qui n'a jamais été qu'une utopie. L'amitié et la fantaisie, la nature et l'esprit de l'enfance, la spontanéité et la liberté sont autant de vertus pour accéder au bonheur, bien plus sûrement que les critères du modèle bourgeois. Le style et les inventions de la mise en scène épousent parfaitement le caractère et l'action saugrenue des protagonistes. Et on ne s'étonne pas qu'Yves Robert, l'auteur d' "Alexandre le bienheureux" ou de "Un éléphant..." ait pu s'interesser à ce sujet, moins proche du postulat anarchiste ou révolutionnaire que de la fantaisie des surréalistes.
Bonjour Quelle distribution pour cette comédie joyeusement anarchiste Elle rassemble a l écran Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Guy Bedos, Christian Marin, Jacques Balutin et Philippe Noiret, ainsi que Jean Lefrevre et Claude Pieplu Une bande de copain sous la musique de Georges Brassens partent en guerre contre les institutions, à coups de blagues C est un peu long mais a redécouvrir pour le plaisir des acteurs
Un drôle de films sur une bande de copains et quel casting ! Que dire de quelques joutes verbales (sermon de P.Noiret dans l’église) et de quelques scènes d’anthologie (le bordel dans la caserne militaire). Cela rappelle avec nostalgie les heures de gloire de la comédie française quand elle était donnée à des génies.
Ce film réalisé par Yves Robert en 1965 n'est pas une comédie mais un navet !! Dans le genre sensé ètre drole, je n'ai pas ri une seule seconde. Le cinéaste avait sur le papier des ingrédients qui pouvait nous faire passer un bon moment avec un casting rassemblant "Les copains" avec Philippe Noiret, Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Jacques Marin, Jacques Balutin, Guy Bedos, dans les seconds roles la présence de Jean Lefèbvre ou Claude Piéplu, la célèbre musique "Les copains d'abord" chanté par Georges Brassens qui accompagne ce long métrage plus les villes d'Issoire et Ambert qui se situent pas loin de chez moi dans le Puy De Dome, c'est épouvantable au résultat final. Les comédiens jouent trop en roues libres, on a l'impression qu'ils en avaient rien a foutre de faire le film et faisaient leurs shows les uns les autres. La mise en scène, pour un film ancien, plonge dans l'absurdité. Franchement, j'aime bien quelques films d'Yves Robert mais là, ça fait tache.
C'est avant tout une ode à l’amitié et espièglerie chez les anciens qui ont oublié de vieillir. Ici, sont réunis une belle pléiade d'acteurs, pas toujours de premier rôle, mais qui jouent très biens leur rôle de potache. Les dialogues offrent quelques belles réparties, et le sermon vaut à lui tout seul son pesant de cacahouète. A cela ajoutez une visite dans la France profonde des années 60 et vous comprendrez que ce film vaut le coup d'être vu. A voir par les amateurs de comédie à la française
C'est une comédie vraiment sympathique et proprement rigolote. J’apprécie ce film, on voit qu'il a était réalisé dans la joie et le plaisir de la belle langue.
Pas mal des tous, ce qui me frappe c'est Tsilla Chelton, on est en 1965 et "Tatie Danielle" est presque déjà Tatie Danielle, mais qu'est-ce qu'elle joue bien ! Ça se laisse regarder par la qualité des acteurs, bon enfant mais avec quelques scènes dont on se demande ce qu'elle signifie (ex: quand ils montent la côte à pied au lieu de la faire à velo en pédalant, la réaction des villageois ?).
Les copains d’Yves Robert vaut pour hymne à l'amitié tout comme la célèbre chanson Les copains d’abord écrite pour ce film par Georges Brassens. Cette adaptation du roman éponyme de Jules Romains suinte la bonne humeur et on ressent à l’écran le plaisir que les comédiens ont eu à participer à cette aventure. L’armée, l’Église et l’administration sont les cibles des sept copains dont nous faisons connaissance dans la scène en pré-générique. Par la technique du cadavre exquis, ces amis nous sont présentés dans l’ordre chronologique dans lequel ils se sont connus. Ces personnages sont interprétés par Philippe Noiret, Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Christian Marin, Jacques Balutin et Guy Bedos. Un joli casting complété de rôles secondaires tenus par, entre autres, Claude Piéplu, Jean Lefebvre, Hubert Deschamps et Tsilla Chelton. Profitant de quelques semaines de vacances et après une singulière leçon de géographie, nos joyeux compagnons mettent le cap sur Ambert et Issoire. Ces deux paisibles sous-préfectures puydomoises seront la cible des canulars soigneusement préparés par les sept compères. Le point de ralliement est identifié, ce sera le centre de la façade de la mairie d’Ambert… Filmé dans un noir et blanc non tapageur, Les copains se pare cependant dans son finale d’un rouge vengeur dont la Seine sera la porteuse, dès sa source, ultime étape d’un road movie bucolique et réjouissant. Des sept personnages principaux, nous pouvons juste regretter que celui incarné par Michael Lonsdale soit délaissé.
Le début laisse présager le pire et nous sommes vite éclaircis sur ce point. C'est tout simplement insupportable de niaiserie. C'est tout à fait à rapprocher "d'Alexandre le bienheureux". Un rythme trépidant qui nous ennuie tout le long. Déjà il y a trop de copains. Certains n'ont qu'un rôle de benêt, c'est affligeant et pour ce qui est de l'histoire, c'est navrant. À fuir.
Je cherche toujours un intérêt à ce film. Quel est le message, le but de la démonstration? On suit les vacances de sept amis qui choisissent de jouer un tour à l'armée, à l'église et à la haute administration de deux sous-préfectures auvergnates, le tout dans une humeur joviale (peu communicative envers le spectateur). Cette comédie est tout de même une belle partie de campagne, une invitation à la liberté, à l'authentique, et à briser les conventions. La distribution de qualité est un atout supplémentaire; malgré le pédant Claude Rich, agaçant à souhait avec sa flûte traversière; l'omniprésent Philippe Noiret trop grande gueule et le transparent Michael Lonsdale.
Certes, il a vieilli mais j'aime à revoir les bonne têtes et entendre les bonnes voix de nombre de ces acteurs disparus, ici réuni dans une comédie où l'amitié et l'audace ont une très bonne place. Se faire passer pour un ministre, un prêtre et encore quelque imposture... Cela donne de joyeuses idées et une belle idée d'aventure. Rafraîchissant comme film mais aussi nostalgique d'une époque et d'acteurs disparus.
Ce film recèle beaucoup de qualités: un casting français 4 étoiles avec des acteurs à la brillante carrière(mention spéciale à Philippe Noiret qui est comme toujours énorme),une remarquable mise en scène avec des effets visuels indéniables,des passages cocasses et irrévérencieux envers toutes les autorités(armée,politique,religion).Petit bémol:tous les "copains "ne sont pas bien définis professionnellement et psychologiquement ,quant au phrasé et aux dialogues ,ils ont pris parfois un petit coup de vieux.Malgré tout on ne boude pas son plaisir et Yves Robert apparaît encore une fois comme un humaniste doux mais caustique.
Si le film d'Yves Robert est passée à la postérité,c'est certainement plus pour la chanson de Georges Brassens "Les copains d'abord",que pour son contenu à proprement parler. Il s'agit d'une aimable comédie potache,qui relate les canulars de 7 amis désœuvrés dans des sous-préfectures du Puy de Dôme. Les gags sont irréguliers,allant du bancal(le tout sans fin de la mairie byzantine)au tordant(le faux-ministre en visite dans une caserne)en passant par l'anti-conformisme(le faux-prêtre et son sermon invitant au libertinage!). Philippe Noiret,Guy Bedos,Pierre Mondy,Claude Rich,Michael Lonsdale,Christian Marin et Jacques Balutin constituent cette bande des 7. Tous sont devenus plus ou moins célèbres,et développaient déjà ici leurs truculentes caractéristiques. "Les copains"(1964)manque clairement de rigueur et d'un semblant de scénario au-delà des blagues. D'un autre côté,c'est un hymne à la joie de vivre épicurienne,à la gaieté,à l'amitié. Quelques innovations visuelles aussi,avec cette carte de France qui s'anime,et ce montage parfois accéléré. Bon enfant.
Nous avons là : Noiret, Rich, Mondy, Lonsdale et les autres.... et ils réussissent l'exploit de ne pas faire rire..... Ce n'est vraiment pas le meilleur d'Yves Robert qui plus tard fera l'excellentissime Un éléphant çà trompe énormément. Les copains est un film lent où l'on voit une bande de potaches adultes pas encore sorti de l'enfance faire des blagues à la société.... sûrement un peu anarchiste à l'époque mais à l'heure actuel, juste navrant. L'humour a évolué, ce n'est pas de leur faute.....