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landofshit0
275 abonnés
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2,5
Publiée le 31 janvier 2014
Yves Robert fait un film de copains,si l'envie de faire partager se sent il manque tout de même le coche bien trop souvent pour arriver à nous emporter avec cette joyeuse bande. Ce n'est pas encore la bande d'un éléphant ça trompe énormément,mais tout ça donne un petit film sympathique qui sans être le meilleur de son auteur se regarde facilement.
C'est du Yves Robert pur jus c'est-à-dire qu'on a le droit à un casting de gros malade, à une histoire d'amitié véritable et à une ode à l'hédonisme. On peut ajouter à cela un talent pour capter l'air du temps ; comme le fera aussi l'excellent "Alexandre le bienheureux", "Les Copains" annonce Mai 68. En plus, Georges Brassens a composé une de ses meilleures chansons pour l'occasion. Là on se fout de trois institutions qui étaient encore sacro-saintes dans la France gaullienne : l'Armée, l'Eglise et l'Administration. Si quelques éclats de rire viennent parfois à sortir en particulier lors du discours d'une belle pertinence dit par Philippe Noiret dans l'église ou quelques fois grâce à la fâcheuse tendance qu'ont les gradés d’obéir aveuglément aux ordres les plus cons, l'ensemble tourne trop en rond et le rythme est trop inégal pour qu'on ne ressente par des pointes de lassitude qui ressembleraient presque à de l'ennui. De plus, on peut regretter que contrairement à ses six partenaires Michael Lonsdale n'ait pas un personnage qui soit consistant. Donc c'est loin d'être le meilleur film d'Yves Robert, les grandes qualités de son cinéma se sont mieux exprimées ailleurs.
Sept amis veulent faire des farces dans deux sous-préfectures. Déguisés en hautes personnalités, ils vont semer la zizanie. La première moitié du film est trop longue, rien ne se passe. Les farces commencent au bout de 50 minutes. Le scénario est assez faible, il y a peu de gags, et ils sont mal venus. C'est plutôt lourd, prévisible, et filmé sans beaucoup de style. Les acteurs n'y sont pour rien, ils font de leur mieux. Il n'y a aucun rythme, à peine de l'humour. Tout ça est très artificiel. Personnellement, c'est raté. Intérêts : des paysages de la province française des années 60, et le sermon de Noiret en prêtre, un peu long, mais assez réussi, et aussi le défilé des chars dans la ville d'Issoire. (on peut y voir aussi le mépris pour ces c... de provinciaux...) (Heureusement, Yves Robert a fait beaucoup mieux)
Prometteur quand on voit un tel casting dont les noms défilent en plus au son de Brassens. Et pourtant, le film se révèle bien affligeant. Nos héros ont beau être pliés en deux du début à la fin et se taper d'interminables fous-rires, je reste de marbre. Certains passages font sourire, certes, par exemple lorsque la statue de Vercingétorix se met à parler, mais ça ne casse certainement pas trois pattes à un canard. Les longs discours de Noiret finissent même par taper sur le système, d'autant qu'ils sont aussi profonds qu'un pédiluve de piscine municipale en été. Maintenant, il paraît que le rire est communicatif, pourquoi pas ?
Un petit chef d'oeuvre plein d'humour et de drôlerie ! signé Yves Robert, on y retrouve des acteurs,de talent, à leurs débuts, et tels qu'on n'en voit pratiquement plus en ce vingt et unième siècle où le cinéma n'est plus un art, mais comme pour tout : une machine infernale à faire du fric ! à voir absolument si vous le trouvez
13 813 abonnés
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4,0
Publiée le 14 juin 2009
Cette comèdie joyeusement anarchiste et nostalgique rassemble Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Guy Bedos, Christian Marin, Jacques Balutin, sous la houlette de Philippe Noiret, une bande de potaches montès en graine qui partent en guerre contre la bêtise et les institutions, à coups de blagues d'ados attardès! Rèveil en fanfare dans une caserne, inauguration d'une statue animèe figurent parmi les morceaux de bravoure de cette farce inoubliable signèe Yves Robert qui entonne un hymne à la joie de vivre, pour laquelle Georges Brassens crèa la chanson culte "Les copains d'abord"! Un grand classique du cinèma français...
Yves Robert, provocateur "gentillet", offre une œuvre sympathique où la plupart des dialogues - très théâtrales - sont vraiment délicieux, où la bande de potes présentée est touchante et leurs ambitions sont à la fois extravagantes et plaisantes. Mais, malheureusement, on n'arrive pas toujours à être vraiment touché par les divers situations des personnages. Au-delà de ça, les acteurs sont sincèrement magnifiques, enthousiasmants, et la réalisation de Robert est aimable et fraiche pour un film du milieu des années 60.