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Gonnard
241 abonnés
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0,5
Publiée le 21 juin 2010
Prometteur quand on voit un tel casting dont les noms défilent en plus au son de Brassens. Et pourtant, le film se révèle bien affligeant. Nos héros ont beau être pliés en deux du début à la fin et se taper d'interminables fous-rires, je reste de marbre. Certains passages font sourire, certes, par exemple lorsque la statue de Vercingétorix se met à parler, mais ça ne casse certainement pas trois pattes à un canard. Les longs discours de Noiret finissent même par taper sur le système, d'autant qu'ils sont aussi profonds qu'un pédiluve de piscine municipale en été. Maintenant, il paraît que le rire est communicatif, pourquoi pas ?
Ce film réalisé par Yves Robert en 1965 n'est pas une comédie mais un navet !! Dans le genre sensé ètre drole, je n'ai pas ri une seule seconde. Le cinéaste avait sur le papier des ingrédients qui pouvait nous faire passer un bon moment avec un casting rassemblant "Les copains" avec Philippe Noiret, Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Jacques Marin, Jacques Balutin, Guy Bedos, dans les seconds roles la présence de Jean Lefèbvre ou Claude Piéplu, la célèbre musique "Les copains d'abord" chanté par Georges Brassens qui accompagne ce long métrage plus les villes d'Issoire et Ambert qui se situent pas loin de chez moi dans le Puy De Dome, c'est épouvantable au résultat final. Les comédiens jouent trop en roues libres, on a l'impression qu'ils en avaient rien a foutre de faire le film et faisaient leurs shows les uns les autres. La mise en scène, pour un film ancien, plonge dans l'absurdité. Franchement, j'aime bien quelques films d'Yves Robert mais là, ça fait tache.
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4,0
Publiée le 14 juin 2009
Cette comèdie joyeusement anarchiste et nostalgique rassemble Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Guy Bedos, Christian Marin, Jacques Balutin, sous la houlette de Philippe Noiret, une bande de potaches montès en graine qui partent en guerre contre la bêtise et les institutions, à coups de blagues d'ados attardès! Rèveil en fanfare dans une caserne, inauguration d'une statue animèe figurent parmi les morceaux de bravoure de cette farce inoubliable signèe Yves Robert qui entonne un hymne à la joie de vivre, pour laquelle Georges Brassens crèa la chanson culte "Les copains d'abord"! Un grand classique du cinèma français...
Nous avons là : Noiret, Rich, Mondy, Lonsdale et les autres.... et ils réussissent l'exploit de ne pas faire rire..... Ce n'est vraiment pas le meilleur d'Yves Robert qui plus tard fera l'excellentissime Un éléphant çà trompe énormément. Les copains est un film lent où l'on voit une bande de potaches adultes pas encore sorti de l'enfance faire des blagues à la société.... sûrement un peu anarchiste à l'époque mais à l'heure actuel, juste navrant. L'humour a évolué, ce n'est pas de leur faute.....
Si le film d'Yves Robert est passée à la postérité,c'est certainement plus pour la chanson de Georges Brassens "Les copains d'abord",que pour son contenu à proprement parler. Il s'agit d'une aimable comédie potache,qui relate les canulars de 7 amis désœuvrés dans des sous-préfectures du Puy de Dôme. Les gags sont irréguliers,allant du bancal(le tout sans fin de la mairie byzantine)au tordant(le faux-ministre en visite dans une caserne)en passant par l'anti-conformisme(le faux-prêtre et son sermon invitant au libertinage!). Philippe Noiret,Guy Bedos,Pierre Mondy,Claude Rich,Michael Lonsdale,Christian Marin et Jacques Balutin constituent cette bande des 7. Tous sont devenus plus ou moins célèbres,et développaient déjà ici leurs truculentes caractéristiques. "Les copains"(1964)manque clairement de rigueur et d'un semblant de scénario au-delà des blagues. D'un autre côté,c'est un hymne à la joie de vivre épicurienne,à la gaieté,à l'amitié. Quelques innovations visuelles aussi,avec cette carte de France qui s'anime,et ce montage parfois accéléré. Bon enfant.
Certes, il a vieilli mais j'aime à revoir les bonne têtes et entendre les bonnes voix de nombre de ces acteurs disparus, ici réuni dans une comédie où l'amitié et l'audace ont une très bonne place. Se faire passer pour un ministre, un prêtre et encore quelque imposture... Cela donne de joyeuses idées et une belle idée d'aventure. Rafraîchissant comme film mais aussi nostalgique d'une époque et d'acteurs disparus.
Le début laisse présager le pire et nous sommes vite éclaircis sur ce point. C'est tout simplement insupportable de niaiserie. C'est tout à fait à rapprocher "d'Alexandre le bienheureux". Un rythme trépidant qui nous ennuie tout le long. Déjà il y a trop de copains. Certains n'ont qu'un rôle de benêt, c'est affligeant et pour ce qui est de l'histoire, c'est navrant. À fuir.
Je cherche toujours un intérêt à ce film. Quel est le message, le but de la démonstration? On suit les vacances de sept amis qui choisissent de jouer un tour à l'armée, à l'église et à la haute administration de deux sous-préfectures auvergnates, le tout dans une humeur joviale (peu communicative envers le spectateur). Cette comédie est tout de même une belle partie de campagne, une invitation à la liberté, à l'authentique, et à briser les conventions. La distribution de qualité est un atout supplémentaire; malgré le pédant Claude Rich, agaçant à souhait avec sa flûte traversière; l'omniprésent Philippe Noiret trop grande gueule et le transparent Michael Lonsdale.
Sept amis veulent faire des farces dans deux sous-préfectures. Déguisés en hautes personnalités, ils vont semer la zizanie. La première moitié du film est trop longue, rien ne se passe. Les farces commencent au bout de 50 minutes. Le scénario est assez faible, il y a peu de gags, et ils sont mal venus. C'est plutôt lourd, prévisible, et filmé sans beaucoup de style. Les acteurs n'y sont pour rien, ils font de leur mieux. Il n'y a aucun rythme, à peine de l'humour. Tout ça est très artificiel. Personnellement, c'est raté. Intérêts : des paysages de la province française des années 60, et le sermon de Noiret en prêtre, un peu long, mais assez réussi, et aussi le défilé des chars dans la ville d'Issoire. (on peut y voir aussi le mépris pour ces c... de provinciaux...) (Heureusement, Yves Robert a fait beaucoup mieux)
C'est du Yves Robert pur jus c'est-à-dire qu'on a le droit à un casting de gros malade, à une histoire d'amitié véritable et à une ode à l'hédonisme. On peut ajouter à cela un talent pour capter l'air du temps ; comme le fera aussi l'excellent "Alexandre le bienheureux", "Les Copains" annonce Mai 68. En plus, Georges Brassens a composé une de ses meilleures chansons pour l'occasion. Là on se fout de trois institutions qui étaient encore sacro-saintes dans la France gaullienne : l'Armée, l'Eglise et l'Administration. Si quelques éclats de rire viennent parfois à sortir en particulier lors du discours d'une belle pertinence dit par Philippe Noiret dans l'église ou quelques fois grâce à la fâcheuse tendance qu'ont les gradés d’obéir aveuglément aux ordres les plus cons, l'ensemble tourne trop en rond et le rythme est trop inégal pour qu'on ne ressente par des pointes de lassitude qui ressembleraient presque à de l'ennui. De plus, on peut regretter que contrairement à ses six partenaires Michael Lonsdale n'ait pas un personnage qui soit consistant. Donc c'est loin d'être le meilleur film d'Yves Robert, les grandes qualités de son cinéma se sont mieux exprimées ailleurs.
Un petit chef d'oeuvre plein d'humour et de drôlerie ! signé Yves Robert, on y retrouve des acteurs,de talent, à leurs débuts, et tels qu'on n'en voit pratiquement plus en ce vingt et unième siècle où le cinéma n'est plus un art, mais comme pour tout : une machine infernale à faire du fric ! à voir absolument si vous le trouvez
Ce film recèle beaucoup de qualités: un casting français 4 étoiles avec des acteurs à la brillante carrière(mention spéciale à Philippe Noiret qui est comme toujours énorme),une remarquable mise en scène avec des effets visuels indéniables,des passages cocasses et irrévérencieux envers toutes les autorités(armée,politique,religion).Petit bémol:tous les "copains "ne sont pas bien définis professionnellement et psychologiquement ,quant au phrasé et aux dialogues ,ils ont pris parfois un petit coup de vieux.Malgré tout on ne boude pas son plaisir et Yves Robert apparaît encore une fois comme un humaniste doux mais caustique.
Yves Robert, provocateur "gentillet", offre une œuvre sympathique où la plupart des dialogues - très théâtrales - sont vraiment délicieux, où la bande de potes présentée est touchante et leurs ambitions sont à la fois extravagantes et plaisantes. Mais, malheureusement, on n'arrive pas toujours à être vraiment touché par les divers situations des personnages. Au-delà de ça, les acteurs sont sincèrement magnifiques, enthousiasmants, et la réalisation de Robert est aimable et fraiche pour un film du milieu des années 60.