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landofshit0
274 abonnés
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2,5
Publiée le 31 janvier 2014
Yves Robert fait un film de copains,si l'envie de faire partager se sent il manque tout de même le coche bien trop souvent pour arriver à nous emporter avec cette joyeuse bande. Ce n'est pas encore la bande d'un éléphant ça trompe énormément,mais tout ça donne un petit film sympathique qui sans être le meilleur de son auteur se regarde facilement.
Les copains d’Yves Robert vaut pour hymne à l'amitié tout comme la célèbre chanson Les copains d’abord écrite pour ce film par Georges Brassens. Cette adaptation du roman éponyme de Jules Romains suinte la bonne humeur et on ressent à l’écran le plaisir que les comédiens ont eu à participer à cette aventure. L’armée, l’Église et l’administration sont les cibles des sept copains dont nous faisons connaissance dans la scène en pré-générique. Par la technique du cadavre exquis, ces amis nous sont présentés dans l’ordre chronologique dans lequel ils se sont connus. Ces personnages sont interprétés par Philippe Noiret, Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Christian Marin, Jacques Balutin et Guy Bedos. Un joli casting complété de rôles secondaires tenus par, entre autres, Claude Piéplu, Jean Lefebvre, Hubert Deschamps et Tsilla Chelton. Profitant de quelques semaines de vacances et après une singulière leçon de géographie, nos joyeux compagnons mettent le cap sur Ambert et Issoire. Ces deux paisibles sous-préfectures puydomoises seront la cible des canulars soigneusement préparés par les sept compères. Le point de ralliement est identifié, ce sera le centre de la façade de la mairie d’Ambert… Filmé dans un noir et blanc non tapageur, Les copains se pare cependant dans son finale d’un rouge vengeur dont la Seine sera la porteuse, dès sa source, ultime étape d’un road movie bucolique et réjouissant. Des sept personnages principaux, nous pouvons juste regretter que celui incarné par Michael Lonsdale soit délaissé.
C'est avant tout une ode à l’amitié et espièglerie chez les anciens qui ont oublié de vieillir. Ici, sont réunis une belle pléiade d'acteurs, pas toujours de premier rôle, mais qui jouent très biens leur rôle de potache. Les dialogues offrent quelques belles réparties, et le sermon vaut à lui tout seul son pesant de cacahouète. A cela ajoutez une visite dans la France profonde des années 60 et vous comprendrez que ce film vaut le coup d'être vu. A voir par les amateurs de comédie à la française
Un drôle de films sur une bande de copains et quel casting ! Que dire de quelques joutes verbales (sermon de P.Noiret dans l’église) et de quelques scènes d’anthologie (le bordel dans la caserne militaire). Cela rappelle avec nostalgie les heures de gloire de la comédie française quand elle était donnée à des génies.
Sept copains, de grands enfants, décident un jour de faire subir à Ambert et Issoire, sous-préfectures endormies et très provinciales, les outrages de leur caractère facétieux. Après une très succinte présentation des personnages, la seconde partie du film relate trois farces pérpétrées dans un esprit collégial et collégien. Gentillement satirique, l'oeuvre de Jules Romains moque la société bourgeoise en prenant pour cibles ses institutions les plus représentatives: les services protocolaires, toujours prompts à encenser la mémoire d'un grand français, et les militaires sont ridiculisés tandis que l'espiègle Benin (Philippe Noiret), le meneur, adresse à l'office un sermon ravageur et particulièrement subversif. Ces blagues de potaches et l'existence toute entière des sept copains suggèrent tout un art de vivre qui n'a jamais été qu'une utopie. L'amitié et la fantaisie, la nature et l'esprit de l'enfance, la spontanéité et la liberté sont autant de vertus pour accéder au bonheur, bien plus sûrement que les critères du modèle bourgeois. Le style et les inventions de la mise en scène épousent parfaitement le caractère et l'action saugrenue des protagonistes. Et on ne s'étonne pas qu'Yves Robert, l'auteur d' "Alexandre le bienheureux" ou de "Un éléphant..." ait pu s'interesser à ce sujet, moins proche du postulat anarchiste ou révolutionnaire que de la fantaisie des surréalistes.
Bonjour Quelle distribution pour cette comédie joyeusement anarchiste Elle rassemble a l écran Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Guy Bedos, Christian Marin, Jacques Balutin et Philippe Noiret, ainsi que Jean Lefrevre et Claude Pieplu Une bande de copain sous la musique de Georges Brassens partent en guerre contre les institutions, à coups de blagues C est un peu long mais a redécouvrir pour le plaisir des acteurs
Pas mal des tous, ce qui me frappe c'est Tsilla Chelton, on est en 1965 et "Tatie Danielle" est presque déjà Tatie Danielle, mais qu'est-ce qu'elle joue bien ! Ça se laisse regarder par la qualité des acteurs, bon enfant mais avec quelques scènes dont on se demande ce qu'elle signifie (ex: quand ils montent la côte à pied au lieu de la faire à velo en pédalant, la réaction des villageois ?).
C'est une comédie vraiment sympathique et proprement rigolote. J’apprécie ce film, on voit qu'il a était réalisé dans la joie et le plaisir de la belle langue.