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AMCHI
5 788 abonnés
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3,0
Publiée le 23 juillet 2010
1er volet des aventures de cet héros manchot maniant avec maîtrise son sabre malgré son handicap. Vu le cas du héros (Jimmy Wang Yu très imposant dans le rôle) le ton du film est parfois dramatique mais n'évite pas le grotesque non plus parfois avec les mimiques des acteurs lorsqu'ils meurent (ou le rire sensé être diabolique du méchant) ; on s'attache facilement à l'héros et les combats du film sont très beaux mais l'histoire est un peu faible et la mise en scène manque d'ampleur. La 1ère demi-heure est très bonne après le reste varie selon les moments. Mais l'ensemble d'Un seul bras les tua tous forme un bon film.
le meilleur film de la trilogie du sabreur manchot, a la fois proche du film de sabre japonais tout en gardant le charme des films de la shaw. un petit bijou.
Premier film de la trilogie du sabreur manchot, ce film fait partie des excellentes réalisations de Chang Cheh, l'un des meilleurs cinéastes de la Shaw Brothers, dans les années 60-70-80. Metteur en scène prolifique, il a choisi des acteurs connus dans le monde du kung-fu. D'abord, Jimmy Wang Yu (Fang Kang), qui a imposé un style de justicier implacable dans le cinéma hongkongais. Ensuite, Tien Feng, le maître qui adopte Fang Kang et qu'on retrouve dans de nombreuses productions de l'époque, dans des rôles de méchants ou de dirigeant d'école d'arts martiaux. On retrouve aussi d'autres acteurs qui auront leur heure de gloire ultérieurement tels Lau Kar Leung, d'ailleurs chorégraphe du film, ou bien Fan Mei Sheng, le spécialiste des rôles un peu fous ou de brutes violentes. One-armed Swordsman est à mettre au panthéon des films du genre où Jimmy Wang Yu fait preuve d'un courage et d'une détermination exceptionnelle. Les combats manquent de réalisme et sont trop escamotés.
Chang Cheh et la trilogie du sabreur manchot. Un seul bras les tuas tous est le premier volet, il me plait moins que La Rage du tigre par exemple. A part ça, cette saga est à découvrir pour en savoir un peu plus sur ce qui fait le culte de la maison Shaw Brothers, même si avec le temps le tout est de plus en plus kitsch comme pour faire apparaitre le sang sous une espèce de peinture épaisse bien rouge. Mais le culte est là, car il y réside une forme de violence soutenu dont Tarantino ou bien Gans s'en inspira et on sont fan de chez fan.
Voici un film qui m'est de prime abord éminemment sympathique, un mec qui se fait couper un bras par traitrise qui va venir en foutre sur la gueule à des méchants, le tout dans la Chine médiévale, sur le papier ça a l'air d'envoyer, le pitch rappelle un peu celui de The Blade, et un Wu Xia Pian ça ne se refuse pas. Alors le film accuse un peu de son âge : 1967, du coup les chorégraphies de combats ne sont pas forcément ultra impressionnantes et les combats ultra dynamique, même si ça reste tout à fait honnête. En fait tout le film est sympathique, plutôt de bonne facture, avec un héros plutôt classe, des scènes d'actions pas mauvaises du tout (je n'irai pas jusqu'à dire jouissive), mais efficaces pour la plupart. Seulement ça cause beaucoup, et le film n'est pas des plus rapides, bon après c'est pas très gênant, mais bon quand même, c'est son défaut je dirai. C'est une saga dont je verrai les autres films, en espérant qu'ils soient un peu plus rapides et spectaculaire, sinon tant pis, s'ils sont aussi bon que celui là, ça m'ira aussi.
Un film d’art martiaux issu de la fameuse firme « Shaw Brothers » qui va montrer pour la première fois à l’écran la figure du sabreur manchot. C’est un film que j’ai découvert avec un grand plaisir. C’est une succession de tableaux pour certains d’une grande beauté et de scènes de combat où la vitesse et l’agilité sont les maîtres mots. L’iconisation de son personnage principal est réussie et fait beaucoup pour la réussite du film. Dommage à ce titre que la mise en scène et surtout le montage ne fassent vraiment datés et ne rendent pas honneur aux efforts des différents protagonistes. Dommage aussi que certains personnages et réactions de ces derniers ne soient trop caricaturaux, mais la plupart de ces défauts sont aussi liés il faut le reconnaître à son âge et on lui pardonne aisément eu égard de ses nombreuses qualités.
Un classique du cinéma kung fu qui marque l'apogée de Chang Chieh , avec une mise en scène remarquable et un scénario signé Ni Kuang , un romancier qui a signé quelques uns des plus beaux scénario de la Shaw Brtohers , notamment la Fureur de Vaincre .
La plupart des films de la Shaw Brothers ont mal vieilli. Bruitages poussifs, personnages caricaturaux, mouvements de caméra ridicules (avec ces fameux zoom que l'on ne présente plus), décors en carton pâte... Même si certains comme la 36e chambre de Shaolin ont marqué les esprits, ce n'est pas le cas de ce "Un seul bras les tua tous" (rien que le titre fait frémir). Le film regroupe tous les défauts habituels du genre, sauf qu'en plus, les chorégraphies sont molles et sans imagination. C'est dommage car l'histoire, même si elle n'est pas géniale, recèle tout de même quelques idées agréables. Les péripéties du sabreur manchot auraient pu être bien plus attractives... mais ça ne prend pas.
J'ai vu un film... Du moins, j'ai revu ce film...Je ne sais pas pourquoi, un trou de mémoire sans doute... Et j'ai trouvé ça GENIAL... Alors comment passer de 0.5 étoile à 4.5 ? Eh bien, je dirai que j'ai pas mal mûri :)... Non, en fait, je me suis astreint à "supporter" les premières longues minutes du film, en faisant fi de mes répulsions décrites ci-dessous... Et en oubliant les effets spéciaux, ou le jeux parfois trop démonstratifs des comédiens... pour ne garder que le meilleur... L'histoire, riche, pleine de rebondissements, avec des personnages marquants -bien qu'un peu exagérés-, et au final, j'ai trouvé le rythme haletant, le suspens intense, et au final, la chorégraphie des combats, somme toute, réaliste... Et ce fut une excellente surprise que de se retrouver surpris par une critique passée, qui ne rend pas hommage à ce film...Donc, ce film peut être intéressant à condition de supporter les sauts dans le temps...
Cette critique date du 21/08/2012 : J'ai vu un film... sur la base des notes données, en essayant de parfaire ma connaissance de ce cinéma qui vient de loin... Et là, plus que géographie, je parlerai du temps... Ce film est d'une autre époque, et les codes pour le comprendre m'ont été retirés... Autant j'adore le cinéma asiatique (plutôt tendance coréen noir), autant le cinéma chinois ne me passionne pas, et ce n'est pas ce film qui va me réconcilier... tout fait daté, le jeu des comédiens, les scènes de combat, les dialogues... je n'ai pas pu aller jusqu'au bout... 0.5/5
Le premier opus de la trilogie est passionnant, tout comme les arts martiaux, rapidité souplesse et force puissante pendant les combats intenses qui surchauffent et se surchargent de manière imprévisible. Perdre un bras pour des broutilles est amèrement déconcertant, d’autres ressources se révéleront, le livre de femme est sagement instructif pour ne pas perdre le sens de l’orientation dans le handicap. Le long sabre cassé au manchot est constant devant l’ennemi mobile, son arme bloque et porte le coup de poignard furtif. La fourberie fait craindre seulement l’adversaire pas de taille face à la surprise sauf pour le héros amputé folklorique très habile et futé.
Film étendard de l'âge d'or de la Shaw Brothers, cette version du sabreur manchot vu à travers le regard du légendaire C. Cheh est un bijou du genre. Bon alors oui les décors est kitch, les lumières trop présentes et les acteurs monolithiques et on ne coupe pas un bras aussi facilement mais bon, le découpage du maître, les combats sauvages et violents ainsi que la maestria physique des acteurs nous permet de passer un excellent moment. On peut parfois s'ennuyer mais la bluette entre le héros et la paysanne a quelque chose de plus, dans cette retenue, ces non-dits qui en disent plus que n'importe quelle tirade et cette naïveté réjouissante dans ce monde sauvage et barbare. C'est beau, c'est impressionnant et ça marque la rétine. Les puristes préféreront cette version plus fantasmagorique à la version réaliste et bordélique de T. Hark. Moi, je n'arrive pas à faire mon choix. D'autres critiques sur
Premier volet de la trilogie du Sabreur Manchot, un wu xia pian classique mais efficace, compensant ses longueurs par des décors magnifiques et un charme certain.
"Un seul bras les tua tous", ou "The one-armed swordsman" en version originale est le premier opus de la célèbre trilogie du sabreur manchot, qui propulsa Chang Cheh, son réalisateur, au sommet du box office. Conçu comme une réponse chinoise au films "Zaitoichi" japonais, "The one-armed-swordsman" impose le style violent et sexiste de Chang Cheh, ou seul les femmes avaient le rôle principal à l'époque. Ecrit par le réalisateur lui même, c'est un véritable western qui nous est proposé. Le fameux sabreur manchot, incarné par Jimmy Wang Yu, est confronté à un dilemme ou il devra choisir l'amour d'une paysanne et renoncer au arts martiaux ou honorer son maître qui l'a élevé comme un fils. Un scénario etdes personnages profonds ( surtout les hommes ), bénéficiant d'une superbe photo, la mise en scène de Chang Cheh offre un sens du découpage des chorégraphies qui sont devenus une référence pour toute une génération de cinéaste.
Suite à l'immense succès de L'Hirondelle d'Or, la firme hong-kongaise Shaw Brothers continue de miser sur le style Wu xia pian et confie à Chang Cheh le soin de mettre en scène Un seul bras les tua tous.
Il est ici question de l'honneur d'un homme qui va devenir manchot suite à une traîtrise dans son propre camp et va chercher à retrouver et protéger son maître. Chang Cheh propose une suite de tableaux souvent magnifiques, où il est surtout question d'une réflexion personnelle du héros et d'une remise en question, le metteur en scène privilégie cela à l'action, évoquant alors un homme brisé qui va tout faire pour retrouver une certaine estime.
C'est d'ailleurs aussi là que le bat blesse légèrement, cette suite de tableaux n'est pas sans défaut, notamment dans le rythme, quelques réactions de personnages parfois caricaturales et surtout dans le manque d'intensité à l'exception du début et de la fin du film. Si ce n'est pas préjudiciable, c'est tout de même dommage tant Un seul bras les tua tous se révèle de grandes qualités sur bien d'autres points. Effectivement, on s'attache assez facilement au héro et on prend plaisir à le suivre dans sa quête et ses réflexions, alors qu'il aura parfois face à lui de biens dangereux opposants.
Les chorégraphies sont souvent remarquables et parfois bien mémorables, Chang Cheh sachant les sublimer et créant une ambiance qui ne manque pas d'intensité dans les moments propices, bien qu'il privilégie toujours la psychologie des personnages à l'action. Jimmy Wang-Yu est brillant dans le rôle principal, sachant faire ressortir toute la tragédie et la force de son personnage tout en se relevant de ses nombreuses humiliations, alors qu'il est plutôt bien épaulé par l'ensemble des comédiens, malgré certains tombant parfois dans l'excès.
Premier opus de la trilogie du Sabreur Manchot, Un seul bras les tua tous se révèle parfois imparfait mais agréable à suivre et souvent efficace et sous tension, à l'image des chorégraphies que Chang Cheh subliment.
Pour tous ceux qui adorent le Wu Xia Pian et la Shaw Brothers "un Seul bras les tua tous" est un film fondamental. Premièrement parce qu'il est le premier volet de la trilogie du Sabreur manchot et deuxièmement parce qu'il est la quintessence même du cinéma de Chang Chech qui bouleversa les codes du genre. On retrouve des combats parfaitement chorégraphiés, des décors de studio toujours un peu kitch et une bonne dose de violence. Alors si vous êtes amateur de genre le film est à voir impérativement.