Avis : Massacre à la tronçonneuse - Page 2

Ambiance crade, humour noir et sanglant... un remake intéressant, surtout pour ceux qui n'ont pas aimé l'original.

Les fans purs et durs d'un film sont toujours perplexes à l'idée du remake qui va être tiré de ce film. Et ce pour diverses raisons. On peut les comprendre.
Lorsque l'on regarde "Massacre à la tronçonneuse" version Nispel, on se rend compte que les remakes peuvent aisément égaler, voire surpasser, l'œuvre originale.
Pour ce qui est de ce remake, les personnages sont un chouia plus consistants que dans le film de Hooper. Jessica Biel, notamment, ne passe pas son temps à s'enfuir en hurlant comme Marilyn Burns. Leatherface, s'il n'est pas plus effrayant, n'en reste pas moins glaçant et perd toute notion d'humanité en se comportant du début à la fin comme un tueur sans pitié. La principale, et excellente, nouveauté apportée au remake est le personnage du shérif Hoyt, interprété par un formidable R. Lee Ermey. Ce personnage réussit le pari de se montrer encore plus terrifiant que Leatherface! L'idée d'avoir fait du gamin de la famille de Leatherface un adjuvant pour Erin est également pas mal en soi, même si plus convenue.
Les scènes de violence sont davantage présentes dans ce remake que dans le film original (du fait d'un changement de mœurs?) et sont bien plus "douloureuses" car "crédibles" ( spoiler: voir, à ce titre, la séquence du gros sel sur la jambe coupée d'un personnage... j'ai eu mal pour lui
).
Si le "Massacre à la tronçonneuse" original reste forcément un film culte, son remake ne démérite pas. Bien au contraire, d'ailleurs.

Stressant, sanglant et degueulasse, tout ce que l'on demande à un film gore.

Les ficelles sont souvent grossières, mais impossible de rester insensible devant un tel déchaînement.

N'ayant pas vu l'original, je me baserai sur mon impression de ce que j'ai vu dans ce remake et ce que je sais du film de Tobe Hooper. Ce long-métrage est un hommage au film qui a traumatisé une génération entière tout restant visuellement beau et intelligent.
Un groupe de cinq amis traverse le Texas pour se rendre à un concert. Sur la route, il recueille une auto-stoppeuse qui semble en état de choc. Peu de temps après, elle se suicide par balle. Les cinq jeunes partent chercher de l'aide et tombent sur une maison isolée qui abrite un fou armé d'une tronçonneuse...
La réalisation est très bonne: les prises de vues sont parfois particulièrement intelligentes. Le cadrage est assez bon, les mouvements fluides mais même dans les passages de caméra à l'épaule l'image reste nette et compréhensible et la mise en scène est de qualité.
Le scénario est très bon, il n'y a pas beaucoup de longueurs, le tout reste cohérent et le film sait passer du stress à l'horreur complète. L'une des choses que ce film a gardée de l'original est de ne montrer que très peu de sang sans tomber dans le fade. En montrant peu, la peur est bien plus grande. La seule chose qui ne m'a pas plu est de faire passer LeatherFace pour un tueur réel alors qu'il s'agit d'un personnage de fiction pur et dur inspiré du vrai tueur en série, Ed Gein.
Les personnages ont une écriture assez basique mais restent attachants. Les dialogues ne sont pas toujours superbes mais fonctionnent.
La photographie est très belle: elle crée une ambiance délicieusement angoissante grâce à ses jeux de lumière et la couleur jaune sépia est magnifique.
Le montage est efficace, offrant une lecture rapide mais qui sait aussi ralentir pour offrir du suspense.
Les décors sont excellents, les costumes assez réussis et la bande son colle bien.
Massacre à la tronçonneuse aurait pu être un remake flop mais réussit son pari de fort belle manière.

Un excellent reboot qui à défaut d'égaler ou de surpasser le chef-d'oeuvre de Tobe Hooper, lui rend un bel hommage et lui fait passé allègrement le test du 21ème siècle.
Un coup d'état risqué mais totalement réussit où le retrouve avec un plaisir certain le charme et le vice du cultissime film premier du nom.
La relève est assurée!

Porté par une atmosphère des plus tendue, ce remake est comme celui de Vendredi 13, 4 fois mieux que l’original. Car contrairement au premier, l’artistique à parfaitement été respecter, les acteurs y sont très et la musique de fond est juste énorme. Niveau visuel, rien à dire, c’est génial, tous ce que j’attend d’un -16 Ans, du gore et du réalisme. L’interprétation du shérif est dantesque et mérite mes applaudissements par sa conviction et son réalisme. Les filles elles, sont très bonnes également. Michael comme producteur, j’aurais pas rêvé mieux. Pour l’instant, “Les griffes de la nuit� est le seul remake de l'horreur m’ayant déçu. Et au niveau photographique, c’était génial, les décors et les costumes furent géniaux. Une ambiance parfaitement angoissante pour un remake génial. Un tous petit peu plus de gore aurait été encore mieux pour que le titre soit à la hauteur, mais il est déjà très bon.

Marcus Nispel réalise ici un remake de une qualité diablement efficace, le titre est évocateur et très représentatif du choc que le film original de 1973 signé Tobe Hopper a causé en son temps. Terreur,et brutalité étaient de rigueur , autant de caractéristiques revendiquées par la plupart des films de genres . Cela était principalement du à l’atmosphère lourde, poisseuse et malsaine , ainsi que l 'outrance et le grotesque des personnages .. Ici le cinéaste pose sa caméra comme son prédécesseur en 1973 et dessine l 'histoire par le bais de jeunes gens traversant le Texas en voiture, tombant sur une famille de cannibales dont le membre le plus fou arbore un masque de chair humaine et pourchasse ses victimes à l 'aide d'une tronçonneuse ... Même si la comparaison entre les deux films est certes inévitable, Marcus Nispel parvient à transcender et dépasser les limites de son illustre modèle. La photo est vraiment splendide et l'ambiance noire désespérée devient palpable à travers la très belle construction de la mise en scène. Le réalisateur porte son oeuvre aux frontières du fantastique. Le casting est également réussi, les protagonistes interprétés notamment par la sculpturale Jessica Biel sont parfaits, sobres et sans outrances. Les images provoquent peur et angoisse et la réussite cinématographique est totale.

Remake réussit, on oublit même que c'est un remake... Depuis longtemps les nouveaux films se suivent et se ressemble, et enfin on tombe sur du renouveau avec ce film, où le sang n'est pas forcément très présent mais la peur et les frissons sont de rigueur. A consommer sans modération...

Massacre à la tronçonneuse est le remake éponyme de Tobe Hooper réalisé en 1974. Bien souvent, on hurle au blasphème lorsque l’on voit des remakes de certains grands films cultes, mais celui-ci peut être une exception... Les acteurs sont plutôt bons malgré quelques clichés. Le scénario ne casse pas l’original, il est même écrit dans le respect de l’œuvre originelle. Ambiance glauque, atmosphère du film très oppressante. Bon moment devant !

Cours cours Jessica Biel... Je pensais pas que ce Massacre à la tronçonneuse puisse donner un impact aussi important que l'original, c'est du quasi sans faute, je lui reproche juste que sa photographie soit bien plus esthétique ou je vais plutôt plus net voir parfois plus je dis bien parfois plus propre et moins sombre. Cependant dès que la nuit tombe alors c'est un plaisir coupable, tout comme le point fort de ce film sans vouloir mettre à l'écart le reste du casting, qui Jessica Biel l'ange, la lumière qui tente d'échapper à son bourreau, Jessica Biel atteint là à l'écran l'attirance du bandant et de l'excitation, son physique y joue, elle court elle court la transpiration d'amour, du désir de la voir limite se faire peloté les fesses, et sa poitrine. Massacre à la tronçonneuse est faut le rappeler un pari réussi pour Michael Bay qui quitte là un instant la réalisation est se charge de la production du culte tronçonneur Leatherface.

Avec un film guidé par une énergie tout aussi poisseuse et morbide que son modèle, Marcus Nispel parvient à insuffler le dynamisme nécessaire pour justifier le remake du chef-d’œuvre de Tobe Hooper.

C'est le film qui a révélé jessica biel mais c'est surtout un excellent remake du film culte de tobe hooper de 1977. Ne cherchez pas de similitudes, ce remake a un solide budget, des acteurs dirigés par un réalisateur de talent (marcus nispel) et ne prétend pas pas être un film tourné en super 8 façon found footage, ce qui a peut être déplu à certains.
C'est à mon avis la seule séquelle de qualité de tout l'univers de massacre à la tronçonneuse. Coté remakes, Nispel fut un peu moins inspiré avec vendredi 13 et à coté du sujet avec le remake de Conan.

Le sang coule, les victimes sont dépecées avec violence et le film joue avec un esthétisme gore explicite. Une autre façon viscérale de provoquer l'épouvante et l'horreur chez le spectateur. Les amateurs de série B gore seront aux anges.

Un remake efficace du classique de Tob Hooper, réalisé avec simplicité et une certaines élégance. Divertissant donc et surprenant de la part de Marcus Nispel.

Un Massacre à la tronçonneuse très réussi qui arrive à faire oublié les anciens. Un film d'horreur comme je les aiment.

The Texas Chainsaw Massacre doit être le film d'horreur le plus cultissime de tous les temps, loin d'être le film gore que tout ceux qui ne l'ont pas vu croient qu'il est, c'est un monument, surtout d'humour noir (car oui pour moi c'est aussi une comédie ultra noire, un bip bip et le Coyote underground) et en faire un remake avait de quoi révolter nous autres fana de Leatherface. Et bing, c'est un remake intelligent que Nispel nous pond ici, loin d'être parfait, gommé le timbre humour noir, le film est très interressant et bien troussé. En bref, une excellente surprise, la suite est encore meilleure.