Votre avis sur Paris, je t'aime ?
3,5
Publiée le 5 novembre 2017
18 réalisations sur le thème de l'Amour et de Paris. 18 réalisateurs de tous pays et de toutes langues portent leur vision sur Paris.
"Montmartre" écrit et réalisé par Bruno Podalydès (3.5*). Cette réalisation nous offre de belles images et un joli scénario.
"Quais de Seine" (4*) un très joli format court, écrit et réalisé par Gurinder Chadha avec Leïla Bekhti.
"Le Marais", écrit et réalisé par Gus Van Sant. (3*). Un format court sans rapport avec Paris. Le scénario étrange nous offre une chute amusante et surprenante.
"Tuileries" écrit et réalisé par Joel et Ethan Coen : (4*). Un format court drôle et fantastique comme savent le faire les frères Coen. Une belle photographie du regard de la Joconde et une bonne prestation d'acteur de l'excellent Steve Buscemi.
"Bastille" (3.5*) écrit et réalisé par Isabel Coixet nous offre un joli scénario, une histoire dramatique et émouvante avec une belle composition de Sergio Castellitto.
"Place des Victoires" (3*) écrit et réalisé par Nobuhiro Suwa nous délivre une belle photographie de Paris la nuit et la magnifique présence de Juliette Binoche.
Beaucoup d'humour et d'imagination dans "Tour Eiffel" (4*). Ce court métrage écrit et réalisé par Sylvain Chomet nous offre aussi une superbe bande musicale et une adorable prestation de mimes de Yolande Moreau et Paul Putner.
"Place des fêtes" (3*) écrit et réalisé par Oliver Schmitz est un format court dramatique très noir (sans jeu de mot) et efficace.
"Pigalle" (4*) un format court intense et passionnel écrit et réalisé par Richard LaGravenese avec une bonne BO et l'envoutante Fanny Ardant.
" Quartier de la Madeleine" (3*), un thriller noir fantastique, écrit et réalisé par Vincenzo Natali qui nous propose de bons effets visuels.
"Père-Lachaise" (3*) écrit et réalisé par Wes Craven. Un gentil scénario sur l'importance de l'humour. "Faubourg Saint-Denis" (3.5*) écrit et réalisé par Tom Tykwer nous offre une belle histoire avec la jeune et séduisante Natalie Portman.
1,5
Publiée le 18 janvier 2016
Difficile de trouver un sens à cette succession de court-métrage parisiens, malgré la qualité des réalisateurs. Plutôt ennuyeux et sans réel intérêt, rares sont ceux à retenir... A ce niveau là, on a vu bien mieux.
2,5
Publiée le 6 septembre 2024
Ce qui est le plus satisfaisant dans ce film collectif inègal et dècousu, c'est qu'il rassemble un grand nombre de vedettes françaises et internationales! Peut-être aurez vous plaisir à voir la jolie Natalie Portman en pleine love story parisienne avec un jeune ètudiant aveugle ? C'est sans doute le meilleur segment avec "Tour Eiffel" (les mimes), "Tuileries" des frères Coen (excellent Steve Buscemi) et Père-Lachaise de Wes Craven! Le reste oscille entre le moyen, le saugrenu (le vampirique "Quartier de la Madeleine") et le très mauvais ("Quais de Seine" avec le couple sans alchimie Cyril Descours / Leïla Bekhti). La diversitè de genres est là, la mise en scène est remarquable dans certaines histoires d'amour (mention à Isabel Coixet et Sylvain Chomet) mais, par moments, l'ennui et le côtè niais l'emportent sur ce malström d'images...
2,0
Publiée le 23 octobre 2018
Les histoires d’amour sont multiples mais toutes d’un intérêt particulier. Si l’on adhère à l’une ou à l’autre c’est au final parce que là on a été séduit comme le réalisateur le fait pour retenir son spectateur.
Cependant on s’ennuie très vite et l’on essaye de se raccrocher à une histoire en cherchant un soupçon d’émotion. Sans trouver grand chose.
Au moins ça nous fait une balade dans un Paris authentique et non fantasmé.
3,0
Publiée le 7 juin 2019
« Paris je t’aime » se compose de dix huit séquences inégales. D’entrée, l’inintéressant « Montmartre » de Bruno Podalydès, le tendancieux « Quais de Seine » de Gurinder Chadha et le laborieux et hors sujet « Le Marais » de Gus van Sant font craindre le pire. Heuureusement « Tuileries » des frères Cohen, nous offre une leçon visuelle, habitée par une tension empreinte d’humour. Très fort également, le délirant « Place de Choisy », quelque part entre le cinéma de Hong Kong et jacques Tati. Comme également, le magnifique et triste « Place des Victoires » de Nobuhiro Suwa (avec Juliette Binoche, Willem Dafoe et Hippolyte Girardot, excusez du peu), l’original « Tour Eiffel » (Très sketch de Pasolini avec Toto), le poignant et tragique « Place des fêtes » (Aïssa Maïga exceptionnelle dans sa fragilité à contenir l’émotion), l’amusant « Pigalle » où Bob Hoskins et Fanny Ardant forment un couple finalement pas si improbable que ça, et le très poétique « Quartier de la Madeleine », hommage au cinéma muet (Olga Kurylenko et Elijah Wood ne prononcent pas un mot). Car c’est bien de cela qu’il s’agit : un hommage au cinéma, dont les deux derniers sketches « Quartier Latin » et « 14e arrondissement », sont une illustration cinématographique très précise d’histoires très banales, portées avec talent par, respectivement, Gena Rowlands et Margo Matingale. Mais à côté de ces petits bijoux il faudra supporter, en plus des trois premiers cités, « Loin du 16e » qui pense règler ses comptes avec les riches (qui n’habitent plus là depuis une bonne vingtaine d’année) dans un pensum ennuyeux, l’inintéressant « Parc Monceau » qui voit Nick Nolte griller une cigarette après l’autre, le « Quartier des enfants rouges » où Assayas retombe dans ses maladies visuelles et « Père-Lachaise » d’un Wes Craven peu inspiré par l’humour, Freddy n’ayant pas de quoi hurler dans un cimetière sans yeux. Inégal donc avec toutefois 10 sketchs de qualité sur 18, ainsi qu’un habillage très cinégénique. Ach Paris ! Touchour l’amour hmm !
3,5
Publiée le 12 mars 2020
Difficile d’écrire un avis objectif sur 16 sketchs qui ont chacun des réalisateurs différents avec leurs méthodes propres, des personnalités fortes & des choses variées à prouver ; pas tellement des sketchs (c’est trop péjoratif) que des “microfilms”, d’ailleurs, car leur credo, c’est la densité.

Le but, c’était d’évoquer Paris à sa façon, du point de vue des sentiments les plus profonds, ce qui est en soi un sujet inépuisable & extrêmement inspirant, surtout quand un faux air de compétition s’immisce entre les innombrables artistes devant & derrière les caméras. L’expression “il y en a pour tous les goûts” peut alors être appliquée au film sans cliché.

On ferait peut-être un tour de l’œuvre plus efficace en la mettant dans une case littéraire plutôt que cinématographique, car étant libérés des soucis duratifs du cinéma (la continuité, l’équilibre, l’évolution), les cinéastes mettent tout sur le scénario (notamment la chute) ou bien sur l’audace graphique, deux moyens non pas de faire des films, mais de construire un monde le plus compact & planant possible – en même temps. Les 16 petites histoires sont des nouvelles qui rechignent à quitter le papier de pages qu’elles n’ont jamais connues.

Pas de “critique” à proprement parler donc : juste de quoi avertir qu’on ne peut PAS s’attendre à la vraie nature de Paris, je t’aime, qui mène successivement sur le convenu, des sentiments bruts & des histoires à la fois un peu trop nombreuses & trop rapides pour le regard du cœur – autant de fausses pistes que le film nous apprendra à apprivoiser.

→ https://septiemeartetdemi.com/
3,0
Publiée le 11 janvier 2017
Film choral par excellence, Paris je t'aime réuni un casting quatre étoiles de toute nationalité, de toute popularité, pour un rendu inégal et décousu. Certaines scènettes valent le coup d'œil, a l'image de celle des frères Coen, fidèle à leur style, d'autres sont emplies d'une émotion spontanée et transcendante, d'autres encore sont des objets originaux, encore d'autres ennuies de par leur simplicité. Il manque une connexion établie, un fil directeur autre que Paris et l'amour, pour transcender cet hommage à la ville lumière et au plus convoité et sublime des sentiments.

https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
4,0
Publiée le 14 septembre 2020
Le mieux est l’ennemi du bien. L’idée de montrer l’aspect à la fois unique et international de Paris était bonne. L’idée de faire appel à des réalisateurs, des acteurs chevronnés, de tous horizons, dont certains faisant des choses à contre-emploi était hyper bonne. Par contre, l’idée de ne pas sous-titrer en français et en anglais les dialogues était fort mauvaise. Elle revient à pécher par excès. La plupart des effets d’ironie dramatique contenus dans presque tous les dialogues tombent à plat pour un public qui n’est pas à la fois parfaitement biculturel et parfaitement bilingue. Les innombrables et subtiles références cinématographiques, littéraires et linguistiques porteuses de « double-entendre »(comme disent les anglophones) à la fois dans les répliques en français, en anglais américain, et en anglais britannique, ont de toute évidence été conçues par une équipe élitiste pour un public d’élus. Et c’est bien dommage. Car les situations réalistes et lyriques évoquées dans les scènes étaient susceptibles d’être appréciées par tous les publics. Un autre ennemi du bien. Le moyen. L’adjonction de courts métrages « gentillets » rend l’ensemble très inégal. Mais la qualité des images, l’oeuvre des frères Cohen, surtout, et celles d’Oliver Schmitz, d’Alfonso Cuaron, de Sylvain Chomet et de Wes Craven (en auteur pas en victime vampirisée), à elles seules, valent le déplacement.
2,5
Publiée le 18 janvier 2017
« Un court-métrage, ça va ... 18 bonjour les dégâts ! » Tel pourrait être mon sentiment global après la projection du film. Certains films sont très bien faits et très intéressants, d'autres sont malheureusement moins bons et la juxtaposition de tous les courts-métrages rend encore plus visible ce nivellement de valeur et d'intérêt. Le projet de faire réaliser 20 mini-films ayant pour décor Paris était original et louable. Seulement, la sélection finale aurait dû être plus drastique. Seulement 2 films ont été « recalés » alors que les courts-métrages présentés ne méritent pas tous, cela n'engage que moi, leur place ici. Il n'est pas évident de présenter une histoire en si peu de temps et de faire rentrer les spectateurs dedans aussi vite. En tout cas, certains réalisateurs ont rempli leur contrat avec brio ; mes courts-métrages préférés étant « Place des Fêtes », « Tuileries », « Père-Lachaise » et « Tour Eiffel ». J'ai vu, par le passé, à l'occasion de festivals, pas mal de courts-métrages, dont certains tournés à Paris et qui auraient eu davantage leur place dans ce projet au niveau de l'originalité de leur histoire, de leur cadre et de la mise en scène que « Parc Monceau » ou « Quartier Latin » par exemple. Un film à voir davantage à la télé ou en DVD, pour pouvoir le saucissonner, qu'au Cinéma.
4,0
Publiée le 27 novembre 2015
Ce film à sketches réalisé par une multitude de réalisateurs est plutôt difficile à cerner et à décrire tellement les sketches sont différents les uns des autres mais ils restent néanmoins dans l'ensemble tous bons. L'idée est vraiment original, on découvre Paris sous différentes petites histoires soit dramatique, soit humoristique, soit fantastique et j'avoue que j'ai eu un peu de mal à mettre devant ce film croyant que ce serait des romances banales mais le film s'avère au final très sympa et original. Après, je ne peut pas décrire les sketches un par un mais il y en a qui m'ont particulièrement plu comme celui du 7eme, celui du 8eme, celui du 12eme et celui du 14eme arrondissement et d'autres qui m'ont laissé perplexe comme celui du 9eme ou celui du 13eme. Les acteurs, tous autant qu'ils sont, jouent tous très bien et on voit qu'ils le font avec plaisir, qu'ils sont content d'avoir un rôle dans ce film. "Paris, je t'aime" est donc un très bon film qui possède de très bonne choses et qui nous offre de belles surprises.
3,0
Publiée le 27 août 2021
Je pensais voir un film ennuyeux avec des bobos typiquement parisiens qui ne vivent pas la vie de tout à chacun. Il n’en n’est rien. Il s’agit plutôt d’un essai avec 18 univers parisiens ayant pour maîtresse principale Paris, capitale de tous les fantasmes. C’est déroutant mais plutôt intéressant. L’exercice était plutôt difficile d’autant plus que les courts métrages ne sont pas tous égaux. Il en ressort un essaim cosmopolite de fragments de vie qui exprime la joie, la compassion, l’envie, l’amour, la peine, la solitude…. Ce n’est pas un film indispensable à toute filmothèque qui se respecte mais il peut plaire à certains alors que d’autres le détesteront pour son coté parisianisme pédant.
3,0
Publiée le 14 juin 2020
La disparité dans la qualité des historiettes n'empêche pas de passer globalement un moment fort agréable devant cet enchaînement de destins dans la plus belle ville du monde. Restent deux problèmes : d'abord, le manque de liant entre les petits films, donnant au tout un manque de logique patent ; ensuite, faut-il être Parisien, et a fortiri, amoureux de Paris, pour apprécier le film à sa juste valeur ? Je pense que oui. Tous les autres en sont exclus.
1,5
Publiée le 11 octobre 2020
Sur la recommandation d'un ami ma femme et moi avons regardé Paris, je t'aime. Nous avons détesté et nous avons passé tout notre temps à regarder nos montres en attendant que le film se termine enfin. La moitié des segments sont bizarres avec très peu de valeur de divertissement. Il y avait peu de scènes de Paris par exemple j'avais hâte de voir quelques images du Quartier Latin mais je ne pouvais vraiment rien reconnaître. La plupart des scènes étaient à l'intérieur d'un bar. Si vous aimez les films bizarres, prétentieux et pseudo-intellectuels ne manquez pas celui-ci. Si vous êtes terre à terre comme moi vous regretterez de l'avoir vu...
5,0
Publiée le 4 décembre 2021
Très sympathique. Une vision étrangère et romantique de Paris. Les divergences de réalisations en un long métrage font plaisir à voir
4,0
Publiée le 1 décembre 2023
On trouve de tout dans cette succession de courts plutôt bien menée. Certaines histoires sont de vrais petits bijoux !
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