Lorsque l'on réalise un film a sketch, on ne peut accrocher à tout les skectchs... Il y a en a (pour moi) donc des bons, et des moins bons. JE vais essayer d'en résumer une petite partie.
Natali : Un film de vampire esthétisant mais pas franchement neuf.
Chomet : Le plus surprenant, le plus original, le plus délirant. Il faut aimer cet univers. Craven : Certainement beaucoup trop sobre pour être marquant.
Podalydès : Trop simplet et cousu de fil blanc.
Coen : Farfelu, sympa mais pas bouleversant.
Chadha : Le plus touchant ; le film joue sur les préjugés pour mieux les tordre.
Cuaron : L'une des plus belles plumes scénaristique : il nous mène fabuleusement et gentillement par le bout du nez ! Suwa : Tout simplement émouvant : une belle façon d'accepter la mort et de poursuivre son amour... par le biais de ceux qui reste.
Depardieu / Auburtin : Bons dialogues pour un ensemble scénaristiquement et visuellement fade. Van Sant : Terriblement banal, contrairement à ce que l'on essaie de nous faire croire... Salles : Peut-être le plus mauvais... plat.
La Gravanese : Film sur l'illusion cinématographique -et amoureuse ?- avec le toujours excellent Hoskins. Tykwer : Une love story et tout ce qui s'en suit ; fade.
Coixet : Très beau segment et réflexion sur les raisons de l'amour, la façon de voir l'être aimé... Magnifique.
Décliner la passion amoureuse a travers le regard de 18 cinéastes est une bonne idée tout comme le fait d'associer ces brèves histoires a différents lieux célèbres de Paris mais le résultat s’avère comme souvent dans ce genre d'entreprise assez inegal.Sur les 18 courts que compose ce patchwork filmique ,bien peu m'ont convaincus et ce malgré la qualité du casting mondial tant au niveau des réalisateurs que des comediens.Ma préférence va en 1er a la Tour Eiffel de Chomet pour la poésie qui s'en dégage ,Quais de Seine pour l'aspect romantique ,La Madelaine pour l'hommage aux films de vampires (ok il depareil des autres et alors?) ,les Tuileries des Cohen brothers pour son humour et celui de Tykwer pour le jolie minoi de Portman (ok c'est très subjectif) ,les autres allant du moyen au franchement dispensable (Marais/Bastille/Porte de Choisy/Parc Monceau).Disons qu'il y en a pour tout les goûts et que le montage permet des transitions en douceur entre chaque histoire.
Le principe même de ce film avait vraiment de quoi séduire, et à quelques instants on croit vraiment quune magie va se créer, mais en vain. Concrètement, il est bien difficile de se plonger dans ce film tant lensemble est trop fragmenté et incohérent. Cétait le risque quon pouvait craindre en faisant tourner 16 réalisateurs différents sans consigne préalable, et le résultat est malheureusement imbuvable. A cela vient sajouter le fait que chaque morceau est dinégale qualité (avec palme de lhorreur pour « la place des victoires ») ce qui rend souvent ce spectacle très éprouvant. En somme, à part les quelques érudits qui sauront passer le temps en reconnaissant la patte de chacun des réalisateurs, vous risquez de trouver le temps long, bien long, trop long Un conseil : comptez les épisodes, cela vous évitera de rester jusquà la fin parce quune demi douzaine de fois on se dit quon assiste au dernier et quon peut bien tenir cinq minutes de plus. Un gros ratage en somme.
Au final c'est l'ennui qui l'emporte dans ce film d'histoires parfois sans vraiment d'histoire. Aucune scene ne me laissera un souvenir imperissable et je ne trouve pas que Paris est particulierement mis en valeur. Au final une deception malgre de grands realisateurs et de grands acteurs.
le court-métrage est un exercice très difficile. la preuve ici, beaucoup de raté pour peu de satisfaction. trois se démarquent néanmoins : "tuileries" des frères Cohen qui mélange créativité et originalité, tout ce que l'on attend d'un court. "loin du 16ème" de Walter Salles et "quartier de la madelaine" de V.Natali sont également de vrai réussite.
Bienvenue à BOBOLAND. Véritable supplice d'environ 2h, cette succession de 18 histoires sur l'ensemble des 18 quartiers de Paris mérite pourtant le plus grand respect. En effet ce pari insensé cherchant à mêler rencontres, quiproquos et romances avec pour décor les différents lieux symboliques de Paris, capitale de l'amour et du cinéma aurait vraiment pu être génial. Très inégal et proportionnel aux talents des réalisateurs et du casting 5 étoiles, ce cinéma collectif vraiment difficile à cerner alterne entre d'excellents moments de drôlerie et de grâce : sketch des mimes, du vampire avec Elijah Wood, du quartier de Pigalle et du marais, le sketch du métro des Tuileries par les frères Coen, et celui avec Natalie Portman vraiment bouleversant. Pour les autres sketchs totalement ratés le problème réside en effet dans la morale qu'on souhaite nous imposer. Défense du féminisme, émancipation de la femme, beaucoup trop moralisateur sur la maladie, la romance, ou les clichés des banlieues. Les différents thèmes abordées sont vraiment graves mais complètement à coté de la réalité. Trop méprisant et vraiment excluant, ce Paris filmé et célébré ne représente absolument pas la France et ses problèmes. Le pari n'est pas tenu : faire simplement un film d'amour et d'humour ne cherchant pas à interpréter ou critiquer notre société, ce film aurait du se contenter de faire dans le divertissement, c'est vraiment regrettable. 7 courts métrages sur 18 valent le coup, soit environ 40 minutes sur un film de 2 heures...une véritable escroquerie intellectuelle
le 2eme film, celui de Chada gurinder, est lamentable de demagogie anti republicain : petite femme voilee qui aime ça et petit français qui en accepte tout naturellement la logique! Cet percée du religieux, sans en avoir l air est dangereux et pathetique! Le film n a pas sa place ici!! Le film de Thomas avec la pauvre banlieusarde baby sitter qui n ose dire non face a sa "patronne" riche... Elle doit pas en connaitre beaucoup apparemment... Le film de Coixet n a rien a voir avec Paris... Comme d autres du reste. Filmer une histoire dans une rue de Paris comme decor ne suffit pas pour coller au theme du film... Mention special pour S Chomet drole et poetique! Pour Place des fetes, l auteur a confondu Paris et une ville noir africaine oú l on peut tuer si facilement!! "le 14eme arrdt" est emouvant car mettant en scene une americaine moyenbe que les films brocardent habituellement. De beaux sentiments et emotion.
!!!En tous cas... beaucoup de "stars" qui connaissent assez mal les quartiers qu ils sont sensés dépeindre!!
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2,5
Publiée le 6 septembre 2024
Ce qui est le plus satisfaisant dans ce film collectif inègal et dècousu, c'est qu'il rassemble un grand nombre de vedettes françaises et internationales! Peut-être aurez vous plaisir à voir la jolie Natalie Portman en pleine love story parisienne avec un jeune ètudiant aveugle ? C'est sans doute le meilleur segment avec "Tour Eiffel" (les mimes), "Tuileries" des frères Coen (excellent Steve Buscemi) et Père-Lachaise de Wes Craven! Le reste oscille entre le moyen, le saugrenu (le vampirique "Quartier de la Madeleine") et le très mauvais ("Quais de Seine" avec le couple sans alchimie Cyril Descours / Leïla Bekhti). La diversitè de genres est là, la mise en scène est remarquable dans certaines histoires d'amour (mention à Isabel Coixet et Sylvain Chomet) mais, par moments, l'ennui et le côtè niais l'emportent sur ce malström d'images...
Les histoires d’amour sont multiples mais toutes d’un intérêt particulier. Si l’on adhère à l’une ou à l’autre c’est au final parce que là on a été séduit comme le réalisateur le fait pour retenir son spectateur. Cependant on s’ennuie très vite et l’on essaye de se raccrocher à une histoire en cherchant un soupçon d’émotion. Sans trouver grand chose. Au moins ça nous fait une balade dans un Paris authentique et non fantasmé.
« Paris je t’aime » se compose de dix huit séquences inégales. D’entrée, l’inintéressant « Montmartre » de Bruno Podalydès, le tendancieux « Quais de Seine » de Gurinder Chadha et le laborieux et hors sujet « Le Marais » de Gus van Sant font craindre le pire. Heuureusement « Tuileries » des frères Cohen, nous offre une leçon visuelle, habitée par une tension empreinte d’humour. Très fort également, le délirant « Place de Choisy », quelque part entre le cinéma de Hong Kong et jacques Tati. Comme également, le magnifique et triste « Place des Victoires » de Nobuhiro Suwa (avec Juliette Binoche, Willem Dafoe et Hippolyte Girardot, excusez du peu), l’original « Tour Eiffel » (Très sketch de Pasolini avec Toto), le poignant et tragique « Place des fêtes » (Aïssa Maïga exceptionnelle dans sa fragilité à contenir l’émotion), l’amusant « Pigalle » où Bob Hoskins et Fanny Ardant forment un couple finalement pas si improbable que ça, et le très poétique « Quartier de la Madeleine », hommage au cinéma muet (Olga Kurylenko et Elijah Wood ne prononcent pas un mot). Car c’est bien de cela qu’il s’agit : un hommage au cinéma, dont les deux derniers sketches « Quartier Latin » et « 14e arrondissement », sont une illustration cinématographique très précise d’histoires très banales, portées avec talent par, respectivement, Gena Rowlands et Margo Matingale. Mais à côté de ces petits bijoux il faudra supporter, en plus des trois premiers cités, « Loin du 16e » qui pense règler ses comptes avec les riches (qui n’habitent plus là depuis une bonne vingtaine d’année) dans un pensum ennuyeux, l’inintéressant « Parc Monceau » qui voit Nick Nolte griller une cigarette après l’autre, le « Quartier des enfants rouges » où Assayas retombe dans ses maladies visuelles et « Père-Lachaise » d’un Wes Craven peu inspiré par l’humour, Freddy n’ayant pas de quoi hurler dans un cimetière sans yeux. Inégal donc avec toutefois 10 sketchs de qualité sur 18, ainsi qu’un habillage très cinégénique. Ach Paris ! Touchour l’amour hmm !