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Alexis D.
104 abonnés
877 critiques
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4,5
Publiée le 3 juillet 2017
Avec "Les Nerfs A Vif", Martin Scorsese nous offre un thriller bien rythmé d'une très grande qualité. Le pitch : spoiler: Max Cady a pris 14 ans pour le viol d'une jeune fille de 15 ans. Dès sa sortie de prison, il harcèle Sam Bowden l'avocat de son procès ...L'histoire met en scène un duel entre un avocat, bon père de famille, et un prisonnier qui vient tout juste de sortir de cellule et qui va vouloir se faire justice. Pour cela il va les terroriser et les rendre fous. Chaque scène est prenante et pleine de tension entre les personnages, soutenus par des dialogues d'une très grande qualité. L'excellente réalisation de Scorsese nous embarque dès le début de ce thriller noir au suspense envoûtant. Le climat est malsain. Cet habile scénario est très progressif, nous délivrant une ambiance qui dégénère graduellement. Robert De Niro est stupéfiant, voire démoniaque, dans le rôle de cet ex taulard, tour à tour charmeur et violent. Sa transformation autant physique que psychique est ahurissante dans ce personnage au coté mystique, qui finit complètement déjanté. Nick Nolte est lui aussi très crédible dans le rôle de l'avocat et père de famille. C'est vraiment un excellent thriller, le tout dans un cadre judiciaire des plus passionnants
La version Scorsese repose toute entière sur le génie de l'interprétation de De Niro, qui en fait des caisses et rend son personnage diablement flippant, très éloigné de ce qu’en avait fait Robert Mitchum à l'époque. Pour le reste, c'est un hommage appuyé aux polars des années 50-60, jusque dans la musique, mais avec trop d'exagérations et de longueurs, le film peine à convaincre totalement de l'intérêt de sa démarche. Ce n'est pas le pire Scorsese loin s'en faut, mais on l'a connu plus inspiré et mémorable, avant comme après.
Un remake bien maîtrisé par le grand réalisateur Martin Scorsese. Le casting est en or : Juliette Lewis, Robert DeNiro, Jessica Lange, Gregory Peck, Robert Mitchum. De grands acteurs , du bon suspens . Un bon thriller qui se transforme en film d'horreur.
Robert De Niro est vraiment un acteur exceptionnel! Nouvelle preuve avec cet angoissant thriller, filmé de main de maitre par Scorsese. De bout en bout, son personnage terrifie, intrigue et fascine, maintenant ainsi une tension incroyable, jusqu'au final, à mon gout trop excessif, et un peu raté.
Un thriller d'angoisse particulièrement efficace avec tout ce qu'il faut de suspense et de coups de théâtre. Evidemment le film est outrancier (la couleur est annoncée dès la première scène) mais ça fait partie du spectacle. La direction d'acteurs est sans faute et nous offre un De Niro complètement halluciné. Certaines scènes sont particulièrement marquantes, notamment celle du contact entre De Niro et la jeune Danielle et le final sur le bateau. On notera les apparitions en guest-star des vétérans Robert Mitchum et Gregoy Peck, un très beau générique et la superbe musique de Bernard Herman (réorchestrée par Elmer Bernstein). Deux heures de très bon cinéma.
Mélangeant habilement les styles d'Alfred Hitchcock et de Brian De Palma, Martin Scorsese revisite le classique de Jack Lee Thompson à sa sauce, accompagné d'acteurs très en forme, à l'image d'un Robert De Niro exceptionnel en vengeur psychopathe, terrorisant Sam Bowden et sa famille jusqu'à une dernière partie cinématographique hallucinante . Un remake de tout premier choix .
Le film ne regorge pas de surprises, mais développe une histoire cohérente, un peu effrayante, et une psychologie habile entre le violeur et Danielle Bowden, la fille de l'avocat qui s’inquiète à juste titre de la présence près de chez lui de Max Cady, le violeur sorti de prison. Cela reste une histoire de vengeance assez simple, sauvée par la très habile caméra de M. Scorsese, et les très très bonnes interprétations des acteurs principaux. J'ai retrouvé avec plaisir Fred Dalton Thompson, le malheureux chef de l'aéroport de "58 minutes pour vivre" ainsi que Joe Don Baker, qui jouait le méchant dans "Tuer n'est pas jouer" et le gentil américain, dans les deux Bond suivants : "Goldeneye" et "Demain ne meurt jamais" ; et bien sûr Juliette Lewis, l'inoubliable jeune fille d'"Une nuit en enfer".
N'y allez pas pour voir du Scorsese ! Il suffit de voir "Les affranchis" réalisé en 1990 et "Casino" réalisé en 1995 pour se rendre compte que "Les nerfs à vif" (1991) ne propose pas la même qualité de mise en scène. Les fans du cinéaste ne comprendront pas vraiment... Heureusement, le film s’en tire bien par son scénario et la grande prestation de De Niro (comme d'habitude). L’heure de la vengeance a sonné !
Jusqu'où peut-on renier ses convictions pour protéger sa famille et se protéger ? C'est la question posée par ce film. Dit comme cela, ça pourrait paraître être un scénario intéressant et intelligent. Ce n'est pas tout à fait ça malheureusement. En effet, la trame est assez simple (voire simpliste) et consiste essentiellement en une opposition entre un avocat et un ex-détenu ... et c'est tout. Ne cherchez pas, vous ne trouverez rien d'autre à dire de plus. Autant vous dire que ce n'est pas vraiment le point fort du film !
Le point fort réside en fait en un seul acteur : Robert de Niro. Il incarne véritablement son personnage et lui donne un air glaçant rien qu'au travers de son regard. Le jeu de De Niro est réellement physique et lui donne une grande présence à l'écran. Il est à un niveau stratosphérique comparé aux autres acteurs qui ne sont pas au meilleur de leur forme. Là, je pense surtout à Nick Nolte qui a connu de meilleures heures. L'affrontement De Niro / Nolte était alléchant. Il se révèle être en fait un pétard mouillé. Dommage, il y avait un sacré potentiel.
De même que De Niro est bien meilleur que les autres acteurs, il dispose également d'un personnage bien plus intéressant que les autres. En effet, si le personnage de Max Cady est complexe, profond et intéressant, les autres personnages sont eux soit caricaturaux soit très lisses voire agaçants par leur niaiserie (la fille du personnage de l'avocat notamment).
Heureusement, de bonnes répliques viennent, étonnement, relever le niveau assez bas du scénario. Je pense en garder quelques unes en mémoire.
Cependant, je terminerai ma critique sur un point négatif : la réalisation. Si Martin Scorsese fait partie de mes réalisateurs favoris, je n'ai nullement retrouvé son génie ici. Ce dernier a voulu essayer des choses au niveau visuel (des plans en négatif par exemple) et la plupart tombent à l'eau. C'est dommage. En plus, combiné à une photographie terne et à des gros plans rapides sur les personnages ou sur ce qu'ils font rappelant des téléfilms des années 90 que l'on peut trouver les après-midi sur des chaînes cherchant à combler leur grille de programmation, cela a de quoi décevoir le spectateur regardant exprès ce film pour son réalisateur. C'est ce que je retiendrai probablement de ce film même si, objectivement, je n'ai pas eu de mal à tenir les 2 heures qu'il dure.
Absolument sublime !! Un très bon thriller exaltant !! Les acteurs sont bons chacun dans leurs rôles, tout particulièrement Robert de Niro qui porte quasi le film à lui tout seul en incarnant avec brio le personnage de Max Cady qui s'avère subjuguant, de par la manière avec laquel il arrive à harceler la famille Bowden ainsi que ses capacités physiques et intellectuelles. La musique reprend le thème original du film original sorti en 1961, elle est redondante comme pour harceler le spectateur de même que le fait De Niro. L'action est très progressive, quelques éléments venant relevés l’intérêt du spectateur. On notera également quelques plans de caméra inspirés, comme celui à la fin du film, ou Robert de Niro, s'adresse face caméra à un tribunal, prenant ainsi le spectateur à témoin et le rendant seul juge de la situation, Ainsi que plusieurs scènes passés volontairement en négative dans le but de déstabiliser. A voir et à avoir !!
Remake du film éponyme, "Cape Fear" raconte l'histoire d'un violeur libéré de prison, et bien décidé à se venger de l'avocat qui a volontairement sabordé sa défense lors de son procès. Scorcese se démarque de son style habituel, pour s'orienter ici vers un hommage à Hitchcock, dans le montage à l'ancienne, certains plans typiquement hitchcockiens, et la BO (Elmer Bernstein a ré-orchestré les compositions de Bernard Hermann, issues du film original). Mais on repère tout de même la patte de Scorcese, avec quelques scènes violentes (tant sur l'aspect physique que psychologique), et Robert De Niro dans le premier rôle. Celui-ci est très l'aise dans la peau d'un psychopathe analphabète devenu érudit en prison, et usant habilement des failles de la loi pour piéger son ennemi. Face à lui, Juliette Lewis et Jessica Lange campent avec conviction la famille du protagoniste. Ce dernier étant joué par un Nick Nolte en forme, qui incarne ce personnage peu sympathique d'avocat faiblard et rigide. Un très bon thriller.
Même si on sent clairement moins la patte de Martin Scorsese que dans nombre de ses autres films (un peu à l'instar de "La Dernière Tentation du Christ"), on aurait tort de porter préjudice à ce "Les Nerfs à vif" qui reste un thriller bien mené et se termine sur une longue scène pleine de suspense et de violence. Le plus grand atout du film c'est bien entendu mister Robert De Niro, en grande forme et très crédible en sociopathe vengeur. Mais sinon les autres acteurs se débrouillent sans plus, excepté Jessica Lange, et le scénario reste, malgré moult rebondissements, somme toutes banal, avec une fin prévisible. Heureusement que la mise en scène, retorse et soignée, vient relever le tout. On passe en définitive un moment agréable, mais pour autant on n'a jamais l'impression de regarder un vrai chef d’œuvre, ni un vrai Scorsese tout court d'ailleurs. Un peu décevant.
Assez angoissant, ce film nous plonge rapidement dans l'univers torturé du personnage principal. C'est un bon film qui tient en haleine jusqu'au bout !