Présenté en compétition officielle lors du Festival d'Annecy 2002, Mari Iyagi y a obtenu la plus haute récompense, le Grand Prix, très reconnu dans le monde de l'animation.
Selon son réalisateur Sung-Gang Lee, Mari Iyagi comporte une part d'autobiographie, même si le film ne raconte pas sa vie : "Au fur et à mesure qu'ils grandissent, les enfants deviennent des graçons et ds filles qui eux-mêmes deviennent des hommes et des femmes. Ils quittent leurs parents pour partir en ville gagner leur vie et ils perdent un peu de leur pureté. Ce processus est une réalité en Corée et sûrement aussi dans d'autres pays. J'ai passé mon enfance en ville et je vis toujours en milieu urbain, mais je crois avoir ressenti la même angoisse à vivre loin de la pureté, comme les personnages du film."
Pour mieux représenter la Corée dans son film, Sung-Gang Lee a parcouru le pays pour prendre des photos et dessiner des croquis qu'il utilisera par la suite dans ses arrière-plans et pour créer les décors dans lesquels évolue les héros.
Principalement animé par ordinateur à l'aide de crayons optiques, Mari Iyagi utilise le même langage cinématographique que les films en prises de vue réelles avec travellings, plan-séquences,... Le plan-séquence d'ouverture, qui suit le vol d'une mouette, a ainsi nécessité pas moins de trois mois de travail pour une durée totale de quatre minutes.