Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 942 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 4 juillet 2013
Dodes'kaden, Dodes'kaden, Dodes'kaden, c'est en fait l'onomatopèe du bruit du tramway produit par ce jeune gars quand il le conduit! Akira Kurosawa, surnommè au Japon, "L'empereur", a failli arrêter sa carrière après 1965, annèe de son dernier succès à la Toho avec "Barberousse". il a ensuite fondè une compagnie indèpendante avec trois autres cinèastes connus, "la Yonkino-Kai" (mais qui a fait faillite), qui lui a permis de tourner en 1970 ce fameux "Dodes'kaden". Adaptation du "Quartier sans soleil" de Satsuo Yamamoto, ce film raconte la vie de marginaux dans les faubourgs misèrables d'une ville avec un pauvre dèbile mentale qui conduit toute la journèe un tram qui n'existe que dans son imagination et qu'on surnomme "le zinzin du train", avec une orpheline violèe par un oncle abusif ou avec un père et son fils qui bâtissent un palais idèal...Et Kurosawa le fait en couleurs comme s'il voulait dresser devant le monde un drapeau bariolè pour dire que les misères existent encore et que les malheurs des uns coexistent avec les bonheurs matèriels de beaucoup d'autres! Un Kurosawa très formel et entièrement tournè en studio qui rappelle le goût du cinèaste pour la peinture (les ciels bleus en arrière plan par exemple sont de simples draps tendus) et surtout son goût pour l'humanitè profonde de ses personnages...
Considéré comme un film à part dans sa filmographie Kurosawa réalise un film assez décalé (bien que je l'imaginais plus étrange) et utilise pour la 1ère fois la couleur avec une grande maîtrise car visuellement ce film est splendide mais c'est aussi la description de la pauvreté dans un pays que bizarrement on semble à tort épargner par elle. Parfois amusant parfois triste Dodeskaden c'est des portraits de personnages variés et comportant quelques scènes fortes et comme vous je présume j'ai eu un faible pour le sympathique zinzin du train. En attendant d'avoir tout vu de ce grand cinéaste Dodeskaden est l'un des mes Kurosawa préférés. Malheureusement ce film fut un flop et j'ai une attirance et une grande curiosité pour les échecs des grands réalisateurs et avec Dodeskaden ma curiosité a été pleinement attisé.
Vraiment dur de tenir tout le film, pourtant les personnages sont intéressants et on s'émerveille au départ mais tout traîne en longueur et se demande ce que Kurosawa à voulu dire au final. Je comprend totalement le four de ce film qui n'est vraiment pas facile d’accès.
Ce n'est pas le film le plus connu d'Akira Kurosawa, mais Dodes'kaden est une de ses oeuvres les plus poignantes. L'histoire se déroule dans un bidonville, où l'on cotoie en autre : un homme qui conduit un train imaginaire ( difficile d'ailleurs de ne pas penser à Buster Keaton et Charlie Chaplin quand ce personnage apparait à l'écran ), une orpheline qui est violée par son oncle ou encore un enfant et son père qui s'imaginent bâtir un magnifique palais . Il est vrai que le récit qui à pour thème principal la pauvreté est parfois un peu lent, mais la mise en scène de Kurosawa est comme à son habitude parfaite, certaines séquences nous restent gravées dans les mémoires et nous plongent à la fois dans la tristesse, l'angoisse ou encore le rêve. Il s'agit d'un long métrage intelligent, mais qui n'est pas non plus dénué d'humour, et qui possède aussi une photographie admirable ( et très ancrée dans l'univers de la peinture ) et une interprétation impeccable de la part de l'ensemble des comédiens. Une oeuvre à ne donc pas sous estimer dans la filmographie de Kurosawa.
A l’occasion de la première intrusion de la couleur dans le cinéma d’Akira Kurosawa, «Dodesukaden» (Japon, 1970) offre un feu d’artifices pictural de couleurs miroitantes et incandescentes. Au cœur de la misère, dans un bidonville décrépissant où vivent toute une communauté, des rouges flamboyants côtoient des verts murs et des bleus irradiants. Difficile de ne pas s’extasier devant le charme des teintes, qui rappellent davantage l’artisanat des peintures faites à la main sur les films Lumière de danseuses-serpentines que le Technicolor industrielle dont se pâme le Cinérama. Mais il ne faut pas en rester qu’à cette beauté plastique, cela gâcherait la profonde réussite du film. Pour persuader le lecteur badaud craintif de ne trouver en «Dodesukaden» qu’un contemplatif esthétique naïf, il est nécessaire de souligner la fabuleuse mise en relation de la misère avec sa représentation colorée. Sujet le plus difficile à aborder pour un réalisateur, la misère humaine aboutit bien souvent sur des films pétris de bons sentiments mais qui ne se donnent jamais à voir dans sa plus crue expression. Seul Pedro Costa avec «Juventude, em marcha !» réussit l’exploit avec un brio immense. Kurosawa n’adopte pas ce point de vue épuré, tout au contraire il regarde la pauvreté avec joie, couleur, amusement, tendresse et affection. Ce n’est pas qu’il perçoit la misère comme une source de jovialité, preuve en est que tous les miséreux du film nous apparaissent, sans aucun doute, seuls dans leur intimité. Pourtant l’arc en ciel fébrile dans lequel évolue chacun donne à voir des êtres pitoyables qui, pour échapper à leur rude condition, bâtissent un monde imaginaire, investissent une féérie de l’esprit pour échapper au prosaïsme du réel. Kurosawa se place non pas en observateur politique mais intègre l’esprit des miséreux sans jamais donner l’impression qu’il parle en leur nom. Car «Dodesukaden» a la subtilité de ne jamais échapper à ses limites, celles de n’être qu’une œuvre de cinéma.
"Dodes'kaden" marque le début de la dernière période du cinéaste Akira Kurosawa. Désormais les scènes d'actions sont quasi absentes, le scénario laisse place à la contemplation, les films n'ont plus pour but d'être distrayant mais beaux. Dans cette optique "Dodes'kaden" est le plus extrème de ses films et cette soudaine rupture de ton dans sa filmographie aboutira à l'échec sans appel du film boudé du public qui ne le suit pas dans sa vision du cinéma. Désormais Kurosawa n'est plus le génie nippon qu'il était et sera bani du système de production japonais. Il faut dire que l'absence d'intrigue durant les 3/4 du film a de quoi rebuter les plus hardis des spectateurs et la "beauté" des images ne suffit pas à contrebalancer le deséquilibre que cela provoque, d'autant plus que l'esthétique sur lequel repose le film à particulièrement mal vieillie et rend donc le film totalement ininteressant. Il reste une curiosité, un essai expérimental.
Dodes'Kaden est une oeuvre charnière dans la filmographie d'Akira Kurosawa. Reconnu mondialement le réalisateur aborde avec la décennie 1969-1977 une période difficile de sa carrière. Son dernier film "Barberousse" a été un échec et marque la fin brutale de sa longue collaboration avec son acteur fétiche Toshiro Mifune. Séduit par les sirènes d'Hollywood, il se lance dans l'aventure de "Tora! Tora!Tora!" une épopée sur l'attaque de Pearl Harbour dont il est censé réaliser l'épisode japonais mais le projet vire au fiasco et Kurosawa peu en accord avec les accommodements de l'industrie hollywoodienne finit par être congédié. C'est dans un état d'esprit mélancolique qu'il effectue son retour au Japon . Trois de ses amis réalisateurs (Kinoshita, Kobayashi et Ichikawa) viennent à son secours à travers une société de production nommée le Club des Quatre Chevaliers pour lui permettre de revenir sur le devant de la scène. Ce sera donc un retour derrière la caméra avec "Dode's Kaden" inspiré tout comme "Barberousse" d'un roman de Shugoro Yamamoto qui sera le premier film en couleur de Kurosawa. Pas de doute, Kurosawa est bien dans une période sombre, son film sorte de fable à mi chemin entre le constat social et le fantastique est une dénonciation sans équivoque de ce qu'est devenu le Japon après la reconstruction. Le tableau dépeint par le réalisateur au sortir de la guerre dans "L'ange ivre" (1948) s'est encore assombri vingt après. Les bidonvilles sont toujours bien là, même s'ils ont été repoussés à la lisère des grandes villes devenant une sorte de no man's land où toute une faune bigarrée livrée à elle-même s'invente ses propres codes. Le scénario un peu touffu et sans véritable ligne directrice constitué de huit récits suit le destin de marginaux regroupés autour de Tamba, vieil artisan qui fait office de sage pour tenter de vertébrer quelque peu cette communauté vivant dans un paysage dévasté presque post apocalyptique comme si le Japon ne s'était jamais réellement remis des catastrophes d'Iroshima et de Nagasaki. Dans cet environnement hostile toutes les turpitudes humaines se donnent libre cours (les jeunes maris s'alcoolisent au saké à longueur de journée, l'oncle viole sa nièce puis la force à avorter), ceux qui ont des aspirations plus élevées doivent recourir au rêve pour s'échapper de ce quotidien désolant comme le jeune Rokuchan qui conduit vaille que vaille sa rame de métro imaginaire au sein du bidonville ou comme le père qui raconte par le menu à son jeune fils la construction de la villa qu'ils n'auront jamais. Cinq ans plus tard Ettore Scola donnera lui aussi avec "Affreux sale et méchants" sa vision des bidonvilles romains en la teintant de l'humour et de la dérision du cinéma italien. Celle de Kurosawa est au contraire étouffante et à aucun moment il ne laisse entrevoir un avenir meilleur pour ses personnages qui devront continuer à survivre dans ce petit bout d'enfer terrestre. Le film sera incompris à sa sortie , trop noir sans doute et sans ligne scénaristique claire. La difficulté croissante à obtenir des financements amènera Kurosawa à faire une tentative de suicide en 1971. Heureusement pour lui l'apport de financements étrangers lui permettra de réaliser encore de grandes épopées lyriques avant de succomber à 88 ans au terme d'un parcours en tout point exceptionnel.
Un film décevant de la part de Kurosawa. Si la science du cadrage du réalisateur japonais est toujours aussi appréciable, car elle permet une objectivité totale par rapport à ses personnages, elle ne fait pas oublier les défauts du film. La poésie n'est pas très émouvante, l'humour employé est assez facile, et les différentes histoires ne sont pas vraiment intéressantes. D'ailleurs, la maîtrise du film-choral se révèle ici moyenne, avec une étrange utilisation de la focalisation. Quelques belles scènes dramatiques pour un ensemble peu convaincant.
Pour son premier film en couleur, Kurosawa réalise une oeuvre très picturale. La peinture est en effet au coeur même de Dode's Kaden. Tout d'abord par l'aspect formel du film, avec cette utilisation très particulière de la couleur: Kurosawa peint littéralement les décors du film ainsi que les visages de ses acteurs, rappelant parfois l'expressionisme allemand. La couleur n'est pas utilisée ici pour "reproduire" la réalité. Nous sommes plongés dans un monde hors du monde, où rien n'est vraiment vrai et dans lequel Kurosawa peut donc se permettre toute sorte d'extravagance visuelle afin de mieux faire ressortir les émotions. Cette distance que Kurosawa prend par rapport à la réalité permet de rentrer complètement dans l'univers des protagonistes, d'être à leur place et de vivre ainsi les évènements de l'intérieur, de voir à travers le prisme de leur folie. Et ce sont du coup les personnages "normaux", extérieurs à ce monde des bidonvilles qui sont exclus du cadre et qui ne peuvent pas y trouver leur place (comme l'illustre magnifiquement cette scène où un peintre, représentant Kurosawa lui-même faisant son film, est chassé par l'enfant-tramway car il est assis sur les rails du tramway imaginaire). Kurosawa propose alors une réflexion sur son propre travail: il nous montre que devant une telle misère humaine, l'artiste (le peintre), ne peut que s'éclipser, tout comme ces dessins à la craie que la mère s'empresse d'effacer. Il ne pourra pas rendre compte de la réelle profondeur de ces drames humains et opte donc pour un autre point de vue, celui de la folie, ne trouvant plus d'utilité à son art. Avec Dode's Kaden, Kurosawa abandonne totalement le réalisme social et sa volonté de transmettre un message humaniste et semble succomber à un profond pessimisme. Il n'empêche que son film est absolument sublime et laisse une trace indélébile au plus profond de notre âme.
C'est très beau, triste, ce bidonville s'anime sous la caméra de Kurosawa, les rêves de ses habitants, leurs désirs, leurs craintes. Au final on a un film simple, sans artifice, mais très vrai.
Quelque chose m'avait frappé et avait continué à me tourner dans la tête pendant bien longtemps : cette première rencontre avec ce gamin conduisant un tramway imaginaire. Est-ce de la rêverie ou de la folie ? Quoi que ce fut, je n'avais jamais vu l'un ou l'autre (ou les deux) filmés d'une manière aussi sobre et aussi vraie. Bien qu'ils soient très peu nombreux, les films mal aimés de Kurosawa existent. Celui-ci en fait partie. Mais pourquoi ? A cause de la couleur et le fait qu'il y ait beaucoup d'expérimentations ? Peut-être, mais j'en doute. Le public peut être rapidement dérouté par un visuel auquel il n'est pas habitué, mais il s'en accommode vite. La noirceur d'une histoire qui peut donner l'envie de lâcher l'affaire au bout d'une demie heure ? Non plus. Elle n'est pas plus triste ou plus sombre que celle des "Bas fonds". Le fait qu'il n'y ait pas de réelle trame scénaristique et que tout cela ressemble à un film choral sans en être un ? La réponse se trouverait davantage ici. Et pourtant, selon moi, c'est là que réside toute l'essence du film. Parce que si, en effet, il n'y a pas de fil conducteur, Kurosawa a compris que, dans pareils cas, il n'y a qu'une chose à faire : présenter des personnages forts avec des personnalités diverses et variées, nous conter simplement leur histoire de vie qui ne peut être que difficile et si elle ne nous est pas contée, bien nous faire comprendre qu'elle l'a été, sans nous le dire, ce qui nous permet d'imaginer nos propres histoires. Mais, on va même encore plus loin : non content de réussir tout cela, le maître nippon met en scène les personnages de telle manière qu'on oublie complètement qu'on se trouve face à des acteurs. Tous paraissent plus vrais que nature. Venant du fait qu'ils sont croqués d'une manière extrêmement humaine, sans misérabilisme, sans artifices. On pourra débattre de la question pendant bien longtemps mais, en ce qui me concerne, j'estime que "Dodes'ka-den" fait partie de ces grands films oubliés par l'Histoire en cours de route. Vous dire que tout cela est facile à dompter serait vous mentir mais, comme le dit l'antienne, à coeur vaillant rien d'impossible, le jeu en vaut largement la chandelle.
Réalisé en 1970, "Dodes'ka-den" marque un tournant dans la carrière d'Akira Kurosawa. En effet, il s'agit de son premier film en couleurs (il avait toujours été un fervent défenseur du noir et blanc jusque là) et surtout de la fin de sa collaboration fructueuse avec Toshirô Mifune après 17 ans et 16 films. Les deux hommes, brouillés après Barberousse ne travailleront plus jamais ensemble mais laissent derrière eux de grands films. Avec "Dodes'ka-den", le réalisateur signe ce qui pourrait se voir comme le prolongement des "Bas-Fonds" qu'il avait réalisé en 1957. En effet, le film se déroule dans le même genre d'endroit (un bidonville éloigné du centre de la ville) et présente le même genre de personnages, tous des marginaux. Le ton de "Dodes'ka-den" est cependant encore plus pessimiste que "Les Bas-Fonds", on y trouve deux maris alcooliques échangeant leurs femmes, une jeune femme se faisant abuser par son oncle, un enfant qui fait la manche tandis que son père rêve de construire une maison parfaite. Et puis il y a Rokuchan, jeune homme fou de tramway qui passe ses journées à parcourir le bidonville dans son tramway imaginaire mais dont Kurosawa nous fait entendre les sons. La seule échappatoire de ce quartier est donc le rêve et l'imagination. Rokuchan ne fait pas attention à la misère, trop occupé par son tramway tandis que le père de l'enfant ne se soucie guère de sa condition, trop occupé à visualiser sa belle maison sur la colline. Une fois de plus chez le cinéaste, l'humanisme profond domine l'ensemble malgré la noirceur et la bassesse de beaucoup des personnages laissant leurs pulsions les dominer. Ce que "Dodes'ka-den" montre a beau être affreux, la tendresse et la gentillesse ne sont pas forcément loin, en témoigne ce vieillard aidant son cambrioleur à trouver son argent. Et l'horreur du quotidien des personnages est ici contrebalancée par l'utilisation de la couleur. Avec son décor artificiel aux ciels faits de toiles peintes aux couleurs sublimes, le film se place dans un lieu intemporel et laisse apercevoir de la beauté parmi tous ces miséreux. Sans excuser les actes de ses personnages, Kurosawa les comprend et montre une misère bouleversante, faite de combats quotidiens pour se maintenir en vie. Le film n'en est pas pour autant volontairement larmoyant, il est simplement plein de tendresse et de bonté, montrant que dans ce genre de situation, l'importance du rêve et de l'imagination ne doivent pas être sous-estimées. C'est une fois de plus une œuvre bouleversante signée par un cinéaste qui n'a jamais manqué de talent.
Avec "Dodeskaden", Akira Kurosawa réussit avec brio son passage vers le cinéma en couleurs. La photographie n'est pas aussi belle que dans "Ran" ou dans "Yume" mais le cinéaste nippon a vite appris à jouer avec les couleurs et les lumières. Cependant, la force de ce film vient principalement de sa gallerie de personnages tous plus attachants et touchants les uns que les autres. Leurs histoires personnels sont soit poignantes soit drôles et sont magnifiquement mis en valeur par une intensité narrative qui ne défaille jamais. "Dodeskaden" n'est pas l'oeuvre la plus connu de Kurosawa mais mérite honnêtement que l'on s'y attarde.
Dodes' Kaden est le dix-huitième long métrage de Kurosawa que je découvre, celui qui m’effrayais le plus aussi ... Le passage à la couleur, le mysticisme autour de cette oeuvre m'on plus d'une fois fait reculé. Il n'y avais rien à craindre en fin de compte. Certes les changements désarçonnent mais on s'y fait, la virtuosité du cinéaste ne réside pas dans son format, aussi magnifique soit-il mais bien dans son caractère et dans son regard. De plus la couleur amène une atmosphère différente, plus brutal, forme un contraste. Le long métrage le plus triste de sa filmographie aussi selon moi ... Elle se lie sur les visages, dans la gestuelle, dans les drames ! Kurosawa aime les désemparés, il prend son temps pour les étudié et y injecté son humanité. D'ailleurs tant que j'y parle quand je dis qu'il prend son temps, il faut bien accentué ce fait, Il Prend bien Son Temps !! Je me suis un peu égaré ici et là mais rien de trop grave. Pour finir avec cette critique, encore beaucoup d'émotions dans le geste de ce réalisateur, du soin et de l’application et chose que je remarque de plus en plus chez lui, la musique est de film en film encore plus belle !