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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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4,0
Publiée le 10 mai 2023
« Jicop le proscrit » est typique de ces très films de années 50 (souvent en noir et blanc) qui sont construits à partir d’une histoire originale qui privilégie la psychologie à l’action. Jack Palance, dans un rôle à contre-emploi, est génial en ex-hors-la-loi tourmenté, torturé et rongé par un sentiment de culpabilité. Anthony Perkins, vu la même année dans le très bon « Du sang dans le désert », donne brillamment le change à son paternel. Idem pour Elaine Aiken, excellente en médiatrice, une « actrice » qui a fait une éphémère carrière au cinéma. J’ajoute également cette kyrielle de second rôles formidables. En revoyant le film, que j’avais totalement oublié, je me suis souvenu de cette exceptionnelle traque à l’étalon blanc qui m’avait fasciné quand j’étais enfant. Les rapports entre les protagonistes sont compliqués, rien n’est didactique et tout se lit (leur souffrance, leur culpabilité) sur les visages des personnages et grâce à leurs postures. Une belle réussite et très beau rôle offert à Jack Palance.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un Western noir et blanc mais qui garde tout de même l'éclat d'un genre prolifique et d'une bonne intensité dramatique. Les personnages tout d'abord bien dessinés et sans excès. Une vision plus intimiste, les rapports de filiation au premier plan effacent le quotidien morne et pénible de cet Ouest sauvage. spoiler: A.Perkins sait déjà bien jouer le garçon farouche et sensible à la fois. Mais son rôle n'est pas des plus simples et les nombreuses scènes ne sont pas là pour attendrir, mais pour façonner petit à petit son personnage. spoiler: J.Palance joue à merveille ce père absent, intransigeant,fier mais aimant à sa propre manière dans l'économie de gestes et d'attitudes.spoiler: Le Technicolor aurait pu sublimer ces paysages tantôt rocailleux, tantôt verdoyants. Les scènes des chevaux sauvages sont très bien filmées. Le final est aussi la preuve que nous sommes bien dans un spoiler: Western Old School et les seconds rôles sont épatants. Un film à (re)découvrir dans son originalité qui en fait toute sa richesse.
D'abord pourquoi Jicop puisque le héros s'appelle Jacob ? Cette approximation est à l'image du film qui manque de soin. De nombreuses séquences sont trop vides, les raccords sont approximatifs et le coté psychologique est issu directement des mauvais westerns. Seul grand plaisir : voir évoluer ''Fil Defer'' alias Jack Palance en vedette principale, il passe ici devant Anthony Perkins, je crois même que c'est le seul western dans lequel il a droit a cet honneur. J'attendais évidemment le duel avec Lee Van Cleef qui aurait été à marquer d'une pierre blanche, hélas il n'a pas eut lieu; Je soupçonne que les égos des deux acteurs ont joué à ''qui perd gagne''. Pour les amateurs de westerns, il y a de bonnes choses, le mythe du tueur est bien présent mais comment ne le serait-il pas avec l'homme ayant sans doute mortellement atteint Shane (l'homme des vallées perdues). Tout le film repose sur cet axiome. Les scènes de capture des mustangs sont belles et originales, de plus la jument blanche ne manque pas d'allure.
Western psychologique passé inaperçu en France, mais qui est un film de référence dans le genre. Concentré sur les conflits de ses protagonistes, et s’il manque certainement de lustre, il permet de voir Palance dans un rôle complexe, qui n’est pas sans évoquer le personnage de Gregory Peck dans « La cible humaine » avec Gregory Peck. Anthony Perkins joue le rôle du fils, un rôle psychologique auquel l'acteur nous habituera par la suite. En revanche, c'est l'un des rares westerns qu'il a tourné. Personnellement, j'adore Jack Palance, certainement, l'un des meilleurs acteurs américains d'après guerre, qui exerce tout son talent dans ce film rare.
Western acceptable, il se vaut pour son casting, surtout pour le personnage complexe de Jack Palance. Anthony Perkins est présent aussi (Psychose), un magnifique acteur. Milieu de partie qui traine légèrement en longueur mais rester jusqu'au bout rien que pour le final.