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AMCHI
5 963 abonnés
5 936 critiques
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2,0
Publiée le 2 novembre 2017
Je ne fais pas partie de ceux qui tirent (facilement) sur Jerry Lewis car il m'a toujours fait rire même si ses pitreries peuvent parfois sembler lourdes en général ses comédies comportent souvent une certaine sensibilité mais ici j'aurais du mal à défendre ce film. Trois bébés sur les bras n'est pas de lui mais une des nombreuses comédies tournées par Frank Tashin avec Lewis en vedette, ça débute bien à condition d'aimer son humour mais comme le titre français l'indique avec 3 bébés sur les bras on était en droit de s'attendre à plus de folie même le titre original Rock-a-Bye Baby laisse deviner un film plus burlesque mais cette comédie part plutôt sur la responsabilité parentale et tout cela est un peu ennuyeux. Quelques scènes comiques sauvent cette comédie du désastre par contre Tashin qui a fait d'autres films amusants avec Lewis a du mal à donner du peps à son film ; de leur collaboration je ne retiendrais pas ce film.
L’air de rien, « Trois bébés sur les bras » est avant-gardiste ! L’air de rien, on y voit un homme Clayton Poole s’occuper de trois bébés ; il lange, il change, il se lève tôt parfois la nuit pour les nourrir, les promène, leur chante des comptines. Bref, un homme dévoué à plein temps sans compter des petits jobs supplémentaires pour assurer leur bien être. Sa vie tourne autour de ses trois bébés. Nous sommes en 1958… Le manager (Reginald Gardiner) de Clara (Marilyn Maxwell) ne s’y trompe pas, ne dit-il pas qu’élever des enfants reste une occupation de femmes.
A part ça, Jerry Lewis est égal à lui-même. Un adulescent au grand coeur. Le voir tournoyer sur une antenne au-dessus d’une cheminée, le voir lutter pour tenter de fermer l’eau d'un puissant jet en détruisant tout sur son passage est assez réjouissant. Du pur Jerry Lewis. Ses gags sont à l’image des iconiques tartes à la crème qui fusaient au temps du muet. Autre scène sympathique, sa prestation de rocker qui fait référence au titre original « Rock-a-Bye Baby ».
Je regrette une fin précipitée avec ce procès malvenu, assistance publique et bigamie. Par contre, lire sur les lèvres (et en V.O !) la surprise de Jerry Lewis spoiler: devant ses quintuplés inattendus , c’était une bonne idée.
Une film a l'ambiance extrêmement sympathique réalisé par Frank Tashlin, joué et produit par l'incontournable Jerry Lewis. Avec " Trois bébés sur les bras "ils nous livrent une comédie dégageant humour et sensibilité avec même une jolie pointe de romance. Si ce n'est pas la meilleure collaboration du tandem Tashlin/J Lewis (voir "Un Chef de Rayon Explosif" ou "Un Vrai Cinglé de Cinéma", cette réalisation, avec moins d'humour mais plus de tendresse reste tout de même agréable à visionner. Le pitch : "La Vierge Blanche Du Nil" alias Carla est enceinte ; la star hollywoodienne confie alors ses bébés à son ami Clayton Poole meilleur ami de sa sœur à New-York.
14 081 abonnés
12 483 critiques
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4,0
Publiée le 5 janvier 2014
Encore une excellente comèdie avec Jerry Lewis qui se montre un très grand acteur comique, tel qu'on en avait pas connu depuis Buster Keaton! La mise en scène est efficace, Frank Tashlin sait manier une camèra et profiter de tous les usages qu'on peut en faire, avec une èlègance sans pareille, et ses gags hèritent d'une solide tradition, qu'il sait renouveler et rèinventer avec bonheur grâce aux gaffes de l'inègalable Jerry Lewis alias Clayton Poole qui se retrouve avec trois bèbès sur les bras en assumant à sa façon le rôle du citoyen-admirateur moyen comique! La scène poilante du tuyau d'arrosage vaut à elle seule le dètour avec pas mal de catastrophes en tous genre! Sans parler d’un Lewis grimaçant qui fait dans le final un numèro d'imitation d'Elvis Presley des plus savoureux! Rèalisè en 1958, ce film de la Paramount, comme tant d'autres, est aujourd'hui un classique du genre mais on peut dire que les maîtres de la parodie cinèmatographique ètaient bel et bien Frank Tashlin et surtout Jerry Lewis, qui appuie son comique sur un ègocentrisme dèlirant! De belles chansons accompagnent le tout...