Franchement assez moyen. Une petite comédie qui ne raconte pas grand chose et qui est même assez ridicule. La morale n'est pas non plus fameuse et le traitement comique assez lourd.
Carole Lombard était une femme sublime mais dans ce rôle je la trouve insupportable, en éternelle pleurnicheuse, c'est plutôt fatiguant. Un film vite oublié pour ma part.
Je tiens à préciser avant de commencer, que j'ai vu le film dans des conditions pas fameuses, ce qui a forcément dû influencer mon jugement. Alors j'aime beaucoup le pitch de départ un journaliste qui fait venir à New York une fille qui dit être empoisonnée, et allant bientôt mourir. Sauf qu'elle ne va pas mourir, qu'elle n'est pas empoisonnée, et donc là gags en cascades, situations cocasses. Mais d'abord j'aime bien le cinéma de Wellman, même si je n'ai pas forcément vu grand chose, c'est un réalisateur qui m'intéresse beaucoup. Et je dois dire que j'ai été un poil déçu (mais il faut que je le revoie dans d'autres conditions), j'ai un peu décroché après 40 minutes de film (vers la moitié), certes, c'est sympa, mais ça a un peu moins de charme que d'autres screwball comedy, malgré l'idée de départ complètement délirante. Je n'ai pas ris aux éclats, comme j'ai pu le faire avec certaines comédies d'Hawks. Mais bon dire qu'on passe un mauvais moment, ça serait mentir.
Un film plaisant à découvrir, une comédie de mœurs qui joue sur un thème sensible, la tromperie et la mort éminente d'une personne, mais sans ressort dramatique pas de bonne comédie. Celle-ci prête à sourire, la couleur du film n'est pas très flamboyante, mais les acteurs semblent s'amuser, en premier lieu Carole Lombard tout à fait à l'aise dans cet exercice, quant à Fredric March, il semble ampoulé, tel un acteurs de film muet, c'est un peu moins fluide, mais bon, c'est un petit film à découvrir à l'occasion.
Satire du milieu journalistique (qui part à la recherche du scoop sans vérification) et de la faculté du public de se passionner pour des événements banaux (ils font une star d'une femme qui a été empoisonnée au radium, à l'instar de nombreuses autres radium girls de cette époque restées anonymes), La Joyeuse suicidée est une sympathique comédie renforcée par l'interprétation de Carole Lombard, excellente en profiteuse peu à peu prise de remords. Certes, ce film de William A. Wellman est loin d'être un chef-d’œuvre mais on passe un très bon moment à le visionner. Divertissant.
Alors pour faire une bonne screwball comedy, il faut d'abord un couple qui fonctionne bien. L'exubérance délicieuse de l'irrésistible Carole Lombard, une des grandes reines du genre, fait un merveilleux contraste avec la sobriété de son partenaire Fredric March. Ensuite une galerie de seconds rôles qui donnent l'impression d'avoir fumé la moquette. Et ce n'est pas ce qui manque dans ce film, on retiendra principalement le médecin incompétent porté sur la bibine et le rédacteur en chef aux dents très longues respectivement incarnés par Charles Winninger et Walter Connolly, tous les deux en très grande forme. Après une histoire croustillante avec, ce n'est pas obligé mais c'est un plus, un arrière-fond critique. Ici c'est la presse à sensation et la valeur d'honnêteté si chère aux américains qui en prennent un sacré coup. Quelques scènes marquantes dans cet ensemble : on cite judicieusement le baiser derrière les caisses dans le port mais il est difficile d'oublier aussi la réaction hilarante du rédacteur en chef quand il apprend la "bonne nouvelle". William Wellman se débrouille comme un chef derrière la caméra et l'utilisation étonnante du Technicolor est bienvenue. Il manque juste ce petit éclair qui a fait de "L'Impossible Monsieur Bébé" ou de "Mon Homme Godfrey" des chefs d'oeuvre du genre, mais "La Joyeuse suicidée" a tout pour faire un film majeur de la Screwball qu'on ne peut qu'avoir plaisir à voir et à revoir.
Il y a quelque chose de Lubitschien dans ce film en technicolor où l'intrigue savoureuse est basée sur le mensonge et l'hypocrisie. L'interprétation de Carole Lombard est fabuleuse. Nous avons là un film amusant, extravagant, intelligent et maniant l'humour noir avec efficacité (la scène des enfants chanteurs est un vraie morceau d'anthologie)
Une comédie particulièrement réussie et au scénario des plus ingénieux. William Wellman semble d'ailleurs avoir pris beaucoup de plaisir à tourner ce film, aux dialogues savoureux, aux quiproquos originaux et aux personnages sympathiques. Fredric March a toujours beaucoup de classe et Carole Lombard joue ici le role de l'ingénue avec une conviction des plus réussis. Bref, une comédie particulièrement réussie à redécouvrir. Un pur plaisir!
carole lombard illumine ce film moyen par son cabotinage plein de charme. Une comédie légère, très légère, un peu courte (1h37) qui aurait méritée plus d'approfondissement