Avis sur Terminus

le nanard ultime, la serie Z fabuleuse, la bouze inoubliable. Un bonheur total. A voir et a revoir par curiosité et surtout pour rire entre amis sans modération. Serieux, on devrait tous voir Terminus au moins une fois par an les soirs de déprime tellement cet OVNI parvient a toucher le tréfond des abysses de la nullissitude cinématographique. Il faut le voir pour le croire.

Inoubliable, Johnny en sous Mad Max décoloré d'occasion, inoubliables les effets spéciaux digne du muppet show mais utilisé au premier degré (hélas pour la prod)...haaa la bouche qui parle sur le tableau de bord du camion...un grand moment. Pour finir, nos amis de la presse cinéma prendront surement bien soin de ne jamais rappeller qu'a l'époque ils avaient annoncé le film comme le "mad max" français et comme la revanche du cinéma héxagonal face au cinéma d'action US. Savoureux.

Qui a des nouvelles de Pierre William Glenn d'ailleurs ?

Bref. Un régal.

Après le très bon "Jean-Philippe", j'ai eu la bonne idée de me dire que Johnny n'était finalement pas si mauvais acteur que ça et oh que le hasard fait bien les choses, il passe à la télé justement "Terminus". Euh...comment te dire Johnny, oui tu as fait beaucoup de progrès car à la fin des années 80 tu étais ici vraiment à mourir de rire sauf que ce n'est pas un film comique. Le film est incompréhensible, inintéressant et grotesque pas ses effets très très spéciaux. Ouf, Johnny, heureusement tu n'as pas fait que des films tu as aussi chanté !

Vendu (et probablement imaginé) à l'époque comme un Mad Max français, le dénommé Terminus est un authentique nanar, le genre de film que chaque participant a aujourd'hui honte et renie. Il faut dire qu'une production franco-allemande, réalisée par un sombre inconnu et interprétée par Jürgen Prochnow (Das Boot), Karen Allen (Les Aventuriers de l'Arche Perdue) et Johnny Hallyday, ça ne pouvait être qu'un échec. Le film a pourtant un budget assez confortable et bénéficie de la présence d'Enki Bilal comme superviseur de l'esthétique globale. Mais voilà, quand on est Français, surtout dans les années 80, on ne peut tout simplement pas proposer une œuvre de science-fiction. C'est comme ça, on n'y échappe pas. Partant comme un film de S-F post-apocalyptique, le long-métrage devient peu à peu un véritable OFNI brassant tout et n'importe quoi dans un souci logistique inexistant. Situé dans une Europe sensément ravagée par le chaos (ah bon ?), le scénario nous présente une étrange course organisée où concoure apparemment un seul camion conduit par Gus (Allen). Une course un peu spéciale apparemment poursuivie par d'autres bolides customisés avec des barres de fer. Le camion, nommé Monstre, peut parler à son conducteur comme Kit avec Michael et notre héroïne est surveillée par un groupe de scientifiques comprenant un Docteur (Prochnow) et un gosse apparemment super intelligent (Gabriel Damon, que l'on reverra dans RoboCop 2). Quelques dialogues incompréhensibles histoire de faire genre on est trop machiavéliquement des scientifiques et nous voilà perdus. Puis notre héroïne tombe devant des roublards du désert déguisés en fans de heavy metal et maquillés comme des camions volés, se fait apparemment tabassée (si si elle saigne), meurt et passe le relai à un type qu'elle a vu dix minutes. Ce type, c'est Johnny : peroxydé, chemise en jean saillante, main mécanique, regard monolithique, l'anti-héros parfait... en BD. Parce qu'en vrai ce pauvre Johnny n'arrive pas à être crédible et le voilà plomber le film aux côtés de deux gamins tous aussi paumés. Ajoutez à tout cela une intrigue qui part de plus en plus en sucette, des dialogues abscons, des costumes ringards, des scènes d'action d'un autre monde et un rythme incroyablement mou qui, même lors de courses-poursuites explosives, prouvent qu'une musique dynamique n'arrive pas forcément à rendre les images du même gabarit. Flop intersidéral de par le monde, toujours inédit en DVD et oublié de tous (sauf chez les amateurs de nanars, cela va sans dire), Terminus est une erreur artistique gigantesque d'une durée interminable, ennuyeuse à mourir et visuellement repoussante, ne serait-ce que pour la présence d'un Jürgen Prochnow en perruque rouge.

Une intrigue assez difficile à suivre car elle est compliquée et complexe mais qui malgré tout sait captiver son auditoire. Johnny HOLLIDAY est aussi à l'aise dans ce film de SF que sur une scène de music-hall et les autres acteurs ne semblent pas mal à l'aise dans les différentes scènes. Dans le rôle de Mati, le jeune Gabriel DAMON, alors âgé de 10 ans, nous démontre qu'il a su s'adapter à ce rôle pourtant difficile pour un enfant de cet âge tout comme la jeune Julie GLENN dans celui de Princesse. Certes ! on aime ou on n'aime pas mais c'est un film à découvrir et tant pour les cinéphiles que les fans de Johnny HOLLYDAY et les amateurs de SF, sa place est dans toute bonne DVDthèque qui se respecte dont la mienne, ça va de soi !

Un "Mad Max à la française" mélangé à du "K2000" ? Euh...Même à l'époque (milieu 80's) cela devait faire kitsch, on croirait que ce film est du début des années 70. L'histoire est complètement hermétique, les acteurs (en particulier le gosse tête à claque) jouent aussi bien qu'un lave-vaisselle et les effets spéciaux en carton (mention particulière à la bouche en pâte à modeler). Bref, un bon gros nanar qui semble inter-minable.

Le nanar absolu !! Tout y est : décors à deux balles, costumes de 5ème classe, acteurs ringards qui plus est avec des coupes années 80, dialogues ridicules, mal filmé, mal joué... Une catastrophe rarement égalée à ce niveau... Les bidets d'or n'existaient malheureusement pas à l'époque, dommage le film aurait touché le gros lot....
A voir une fois quand même, mais à plusieurs :c'est tellement mauvais que tout seul, on ne s'amuse même pas....

Je zappais un soir sur toutes les chaines du cable quand tout d'un coup sur Sy Fi je me retrouve nez à nez avec "Terminus". J'ai absolument halluciné en voyant "ça". Voir Johnny ds un camion avec une bouche en pâte à modeler lui tapant la causette non mais quel fou rire!!!!! C'est la 4eme dimension quoi!!!

Johnny Hallyday, Karen Allen et Jürgen Prochnow dans "Terminus". La honte! Un si gros foutoir scènaristique que vous comprendrez en voyant "Terminus" pourquoi la bande annonce ètait si peu prècise! il faut d'ailleurs du courage pour rèsister à cet attentat visuel sans rire aux èclats! Le scènario est dèbile, l'interprètation proche du zèro! Un sous "Mad Max" à la française avec un soupçon de "K-2000" pour son camion mutant! Un ovni qui pourrait vraiment concourir à la place du pire film français des 80's! On essaie de crèer l'èmotion par des recettes èprouvèes avec Johnny qui boit, joue du bras de fer, etc...et cette petite fille (que vient-elle faire dans l'histoire ?) mais en vain! J'ai bien peur pour Pierre-William Glenn (immense chef opèrateur du cinèma français) que ce film ait ètè le « terminus » de sa carrière de rèalisateur! Le pauvre, on ne peut pas dire qu'il sait rèellement distinguer! Aficionados du nanar bien fumant et sans aucune rèflexion, remettez-vous quand même car comme le disait si bien Gus : « Nous ne prenons pas la route principale, nous sautons par-dessus ! » . Et pourtant, un ambitieux projet à la base avec gros budget et casting allèchant...

"Terminus", film franco-allemand de SF réalisé par Pierre-William Glenn et sorti en 1987.
Entre "Cannonball Run" et un "Mad Max" à la française, "Terminus" malgré Johnny Hallyday et Karen Allen à la distribution et quelques cascades de véhicules relève plus du nanard vintage que du bon film d'anticipation et d'action.
Une curiosité des 80's avec ses personnages bizarres, aux costumes bizarres, aux perruques bizarres qui s’insèrent tous assez mal dans un scénario mal construit. qui avait pourtant été présenté à l'époque comme une grosse production.

Bon alors je précise j’ai vu la version courte de ce film, donc il se peut que quelques défauts dans l’histoire ne se retrouve pas dans la version longue, mais bon, on ne peut pas dignement dire que ce film est bon, même avec cette explication.
En premier lieu car il faut bien le dire le casting est peu attrayant malgré des acteurs sur le papier assez plaisant. Johnny Halliday endosse le rôle principal pour ainsi dire, mais il est loin d’être vraiment convaincant. En fait le souci ce n’est ni son personnage, finalement pas mauvais, ni sa présence, car je crois qu’il collait bien au rôle, mais c’est sa manière de l’envisager. Il veut le doter d’un côté mélancolique, style « On the road again » version Lavillier, mais ça a du mal à passer. A ses cotés Karen Allen fait limite de la figuration et elle est à des années lumières de sa prestation dans Indiana Jones, tandis que Prochnow se contente de trimballer sa tronche patibulaire sans foncièrement forcer, malgré ses multiples rôles. Pour le reste les gamins ne jouent pas trop mal, ce qui est plutôt une bonne chose, mais enfin, globalement on sent des acteurs paresseux, peu convaincus, qui au mieux vivote.
Le scénario est très mauvais. L’écriture est terriblement brouillonne, le sujet est très mal traité malgré de bonnes idées (il y a une scène sur la fin qui nous laisse penser que le film aurait pu être clairement plus intéressant), et le rythme reste lent. Les dialogues sont souvent ridicules, et il y a des passages débilitants (les bandits qui arrêtent Allen par exemple). En clair Terminus se veut une sorte de Mad Max teinté de métaphysique, mais l’ensemble est à peine du niveau d’une série B ringarde de l’époque.
Visuellement la mise en scène est indigeste. J’ai rarement vu plus mal ficelé que ce film ! Les scènes d’action sont particulièrement foirées, et les combats au corps à corps tout spécialement. C’est les pires que j’ai pu voir de toute ma carrière de cinéphile, c’est dire. Un gamin de 3 ans ferait mieux. Il faut le voir pour le croire, car c’est hallucinant, un morceau d’anthologie de ce qu’il ne faut surtout pas faire. Déjà que l’action n’était pas très présente, mais à la vue de cette nullité Terminus est encore plus mou. La photographie est assez travaillée, et je dois dire que c’est le seul vrai bon point du métrage. Il y a une ambiance spéciale, l’âge du film l’a d’ailleurs plutôt bien patiné, le travail sur les couleurs est agréable. Quant aux décors il y a de bonnes idées, mais là en revanche le film a pris un sacré coup de vieux, et comme le film à l’époque ne devait déjà pas être d’un effet décapant, le résultat est forcément hard aujourd’hui (je ne parle pas de certains costumes). Coté effets spéciaux, bien que l’on soit dans un film de SF pas besoin d’attendre quelque chose car le film en fait finalement très peu usage. Enfin la bande son est originale. Elle sait être déconcertante, et le générique du film le prouve, mais il y a du soin, même s’il ne faut pas s’attendre à entendre Halliday pousser la chansonnette.
En somme un film qui reste surtout une curiosité amusante, mais rien de plus. Il est comme déjà dit du niveau d’une série B de l’époque, l’efficacité en moins. Pas dynamique, interprété paresseusement, pas aidé par une histoire à dormir debout, Terminus est lassant, même dans sa version courte. Visuellement il n’est pas assez percutant pour relever le niveau. J’hésite entre 1 et 1.5, mais je resterai sur le 1, car ça reste tout de même le vrai bas du panier de la SF que quelques rares qualités sauvent de la dèche totale.

chef d'oeuvre de la merde francaise allez vous pendre johnny le roi des beaufs francais et vive la république des films de merde avec des présentateurs télé
ps:je te kiffe a donf ma loulouttehahaha

Un film tout mou. L'interprétation, la réalisation, l'histoire, tout est tellement sans relief que ça en devient une curiosité.

"Terminus" rime avec une extrémité de notre corps qui fourni généreusement ce que vaut le film, ça tombe bien !
Dans un passé pas si lointain, Johnny Hallyday est désespérément à la recherche d'un rôle qui fera éclater son talent au cinéma, persuadé que le monde n'attend que ça...

Dans un futur bien nanar pas si loin que ça, il est... Manchot, le mec qui euuuhh, ben euuuhh... Ben il fout pas grand chose dans le film en fait... Mais bon, c'est le héros !

Je me souviens, comme si c'était hier, de l'annonce de la mise en chantier de ce film de SF franco-allemand, pourvu d'un budget confortable... Tous les journaux de SF d'alors en parlaient, étaient sur-excités, tout comme les lecteurs, et balançaient des infos dès qu'ils le pouvaient !
Les plus folles espérances allaient bon train, le réalisateur, bien que novice, était un caméraman/directeur de la photographie chevronné, et les 1ères photos faisaient baver.

Puis le film est sorti... ?!? ... ?!? ...
La presse atterrée par le résultat donne le signal d'alarme à des fans pré-convertis qui essaient encore d'y croire... Mais ceux qu'ils l'on vu... ... ... Bref, ce film aura représenté une des plus grosses déceptions cinématographiques au regard de l'événement annoncé !!!
Le résultat était tellement consternant, il n'y avait tellement rien, mais RIEN à sauver, que le film, passée une déception qui a fait du bruit, s'est retrouvé enterré tellement profondément que l'on en a plus jamais entendu parlé. Même Johnny Hallyday l'a rayé de son CV, et n'en parle absolument jamais !

Alors, qu'en est-il ?
Et bien tout ceci est malheureusement amplement mérité !
Je peux en parler en détail, car après avoir fait parti des "horrifiés" de 1987, j'ai eu la "chance" de le voir (à noter qu'il existe 2 montages du film: l'un français de 110 mn, et c'est celui que je viens de revoir, et l'autre américain de 80 mn, qui circule également en France. Mais pourquoi donc les bouffeurs de hamburgers, pourtant habitués à ingurgiter du lourd, ont-ils "allégé" le film d'après vous?)...

Le scénario est lamentable, les dialogues d'une stupidité sans nom, Johnny Hallyday est un fantôme, les autres acteurs pitoyables (avec le duo d'enfants tellement mauvais, qu'on a envie de les donner à bouffer aux premiers chacals qui passent), même les plus chevronnés (Karen Allen, qui ne fait que passer, et Jürgen Prochnow) s'en foutent royalement. Le pauvre Jürgen joue d'ailleurs trois rôles complètement nazes, dont un qui le ridiculise au-delà de l'imaginable (il faut le voir jouer un méchant perruqué comme un transformiste).

L'univers décrit n'est pas crédible une seconde, et on se demande où est passé le fameux budget...
Ce qui est le plus atterrant, en fait, c'est la mise en scène, in-cro-ya-ble-ment mauvaise, qui parvient à donner l'impression que le film a été tourné pour dix fois moins que son budget réel, tant elle exploite mal ses décors et ses scènes d'action.
Des cascades qui auraient dues être spectaculaires (qui devaient l'être sur le tournage), sont tellement incroyablement mal filmées et montées, qu'elles n'ont plus le moindre impact !
Le camion, magnifique sur les photos de presse, est très mal mis en valeur, et l'ordinateur de bord (une bouche... il faut voir le truc pour comprendre) termine de tourner en ridicule le film, comme s'il en avait encore besoin...

Un des plus mauvais films de science-fiction jamais tournés, tellement raté en tous points que c'en est un cas d'école !!!
A voir par curiosité, et pour rire aux dépends de Johnny en total mode "Ah que coucou!"... Je ne mets pas en dessous de zéro, car la chanson du film "End of The Line" de Stan Ridgway est tellement excellente, seule et unique chose à ne pas jeter aux ordures, que cela ramène à la moyenne... nulle !

Infos sur les 2 versions du film:
Ce film franco-allemand connaît deux montages différents: le montage initial qui dure 110 mn, tandis que le second, provenant des USA, dure 80 mn.
En effet, les américains sentant probablement la difficulté à vendre correctement le film dans sa version originelle, ont proposé un montage bien plus cut, probablement afin de miser sur le rythme, plutôt que sur une histoire mal écrite.
Mais la version US du film n'est pas simplement une version raccourcie de l'original, le montage est bien différent.
Certains plans ou passages de scènes désormais coupées sont même intégrés parmi certaines restantes, leur donnant une autre teneur.
De plus, les dialogues sont considérablement modifiés. Ils sont nettement plus explicatifs que le film original, levant ses ambiguïtés et ellipses scénaristiques, et rajoute un humour inexistant jusqu'alors.
Signalons enfin que le montage US est plus édulcoré graphiquement parlant sur la fin du film.
Lors du combat entre Manchot et Petit Frère, un rapide plan gore sur une blessure du premier est supprimé, et de longs plans sur les clones en souffrance n'apparaissent plus.
Pour résumer, la version originelle a une approche relativement philosophique de son histoire, malgré ses quelques scènes d'action; tandis que la version US mise tout sur une version qui se veut simple, distrayante et rythmée.
Ce nouveau montage a ensuite été également proposé en vidéo aux français et aux allemands. C'est pour cette raison, que lorsque l'on regarde les deux versions françaises, on constate que le doublage est différent, que des voix, notamment celle de Monstre, ou des dialogues changent.

En 2037, dans un univers post-apocalyptique, un sport international a été créé, consistant à rallier Terminus, un endroit imaginaire, à bord d'un camion rouge doté d’une intelligence artificielle, tout en évitant les pièges des camions gris.

Pour son premier long-métrage de fiction, Pierre-William Glenn n’a pas visé la facilité en s’attelant à cette coproduction franco-allemande (ou plutôt, France-Allemagne de l’ouest !). Tourné au studio Bavaria de Munich (pour les intérieurs) et en Hongrie (pour les extérieurs), le film sera un flop monumental, terminant sa carrière en salles avec moins de 300 000 entrées, pour un budget avoisinant les 60 millions de francs, soit 15 millions d’€, dont 3 millions de francs (soit 700 mille €) rien que pour les CGI.

Le pitch de départ est assez WTF puisqu’il est question de mélanger les règles du jeu entre le Paris-Dakar et le football américain (dixit l’introduction du film), le tout, pompant allègrement sur La Course à la mort de l'an 2000 (1975) et surfant sur la vague Mad Max (1979) de l’époque. A la distribution, ils ont aligné les biftons pour s’offrir une distribution digne de ce nom (permettant ainsi d’exploiter le film à l’international), on retrouve donc dans les principaux rôles Johnny Hallyday notre rockeur national (inexpressif en blond peroxydé et affublé d’une main en fer), la radieuse Karen Allen (Les Aventuriers de l'arche perdue - 1981), le tout jeune Gabriel Damon (RoboCop 2 - 1990) sans oublier Jürgen Prochnow (Das Boot - 1981) qui ressemble à un mix improbable entre Yvette Horner & Gérard Darmon (ce dernier est affublé d’une immonde perruque orange).

Pour son exploitation aux États-Unis, le film subira quelques coupes (et pas qu’un peu), passant de 115 à 90min, 25 minutes de métrage en moins qui permettront au film d’être plus compréhensible, car il faut bien l’avouer, cette version longue s’avère assez difficile à comprendre, le montage, la distribution et l’intrigue n’aident en rien, on a tout le loisir de se faire ch!er. C’est d’autant plus regrettable qu’il y avait quelques bonnes idées disséminées ici et là, comme l’apparence de l’intelligence artificielle de "Monstre", qui prend l’apparence d’une bouche en animatronique (par contre, sa VF laisse vraiment perplexe…), spoiler: sans parler du plan final sur le camion de "petit-frère" avec les foetus clonés
(véritable électrochoc et sans nul doute la plus belle réussite du film). Il est important de souligner aussi qu’il s’agit de l’un des tous premiers films français à intégrer des images de synthèse. Alors certes, ça ressemble vaguement à une cinématique sur Amstrad (notamment les séquences en images 3D photoréaliste) mais il faut tout de même reconnaître que pour l’époque, ils étaient à la pointe de la technologie, notamment les 2 premières minutes du générique de fin. Des images de synthèse que l’on doit à TDI (Thomson Digital Image), l’alliance entre Thompson-CSF (créateur de simulateurs de vol) et l’INA d3D.

Malgré son côté avant-gardiste, le film n’en reste pas moins un nanar et ce, malgré un budget très (trop ?) confortable (il n’y a qu’à voir les rares scènes d’action piteuses tournées en Hongrie, sans parler des costumes, décors (en carton ou en mousse) et autres véhicules cheaps). Il y a certes quelques idées intéressantes mais l’ensemble s’avère tellement bordélique (comme s’ils s’étaient sentis obligés de complexifier à outrance l’intrigue pour se rendre crédible) qu’au final, tout ça devient incompréhensible et bêtement pompeux.

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Dans « Terminus », un film de science-fiction européen des années 80, l'esthétique visuelle et les idées sont intéressantes mais le développement scénaristique laisse à désirer. Les objectifs du héros sont flous, et l'intrigue, qui suit une camionnette tentant d'atteindre Terminus, manque de détails sur la distance ou l'urgence de la mission. Le film est campy et pourrait divertir les fans du genre post-apocalyptique, mais souffre d'une réalisation de bas niveau avec des acteurs qui semblent mal préparés et un montage confus. Karen Allen paraît désengagée, participant pour le salaire, tandis que le surjeu des autres acteurs rend les personnages caricaturaux. En fin de compte, “Terminus” échoue à devenir un classique amusant de série B, s'embourbant plutôt dans un mélange incohérent de scènes et de concepts peu développés. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).