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Votre avis sur Le Bateau d'Emile ?
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Ah, ce « Bateau d'Emile » rappelle de bien beaux souvenirs d'antan! Ça gueule, ça se dispute, ça cabotine et ça magouille à tous les râteliers! Un casting royal (Lino Ventura, Annie Girardot, Pierre Brasseur, Michel Simon) d'après une nouvelle de Simenon! Travailleur, bon vivant et pas vraiment pètri de dèlicatesse, Ventura incarne un marin-pêcheur sur mesure! Ajoutez y les dècors naturels de la Rochelle, les dialogues aux petits oignons d'Audiard (« C'que je veux c'est l'autre, le tonton, le fin causeur ! »), la formidable mèlodie de Prodromides que l'on fredonne longtemps après la projection, et vous obtenez à l'arrivée une petite rèussite du cinèma français populaire des sixties! Le genre de film en noir & blanc que l'on aimait voir et revoir un lundi après-midi sur France 3...
Les quarante premières minutes démarres bien,passé ce stade le film s’enlise dans cette histoire familial qui manque d’intérêt. Rien de mémorable,ci ce n'est les interprétation Lino Ventura, Annie Girardot, Pierre Brasseur et évidement Michel Simon, avoir de bons acteurs ça fait tout de même beaucoup. les dialogues d'Audiard sont moins mémorables que d'habitude mais ils restent efficaces.
Un Audiard mineur, mais quelle joie de revoir tous ces merveilleux comédiens.
Film gentillet qui ne fait pas partie des classiques de cette époque. Ceci peut peu être se comprendre par la faiblesse du scénario?En tous cas, les acteurs relèvent largement la barre puisque l'on assiste ici à de très bonnes interprétations, chacun dans son style bien sûr. Ventura/Girardot, un couple vraiment sympa à regarder...
C'est avec bien des regrets que je flanque une telle note. Ce "Bateau d'Emile" commençait très bien. Très bien porté, il faut le dire, par la truculence d'un Michel Simon en forme olympique. Et le petit duel qu'il se livre avec Pierre Brasseur est fichtrement réjouissant. Mais, au bout de trois quarts d'heure de film, Michel Simon disparaît, Pierre Brasseur est mis en retrait. Et le film tourne alors autour du couple Ventura/Girardot. Aucun des deux n'est mauvais, loin de là. Mais en réalité, à part un je t'aime moi non plus franchement gonflant, ils n'ont rien à jouer. De ce fait, le film s'en retrouve fortement pénalisé et perd progressivement tout son intérêt et toute sa sympathie. Il n'y a pas beaucoup de mauvais films chez Lino Ventura, l'acteur ayant toujours su bien choisir ses rôles, mais, pour "Le bateau d'Emile", son flair fut quelque peu défaillant.
NeoLain
Etonnamment une déception du moins sur son histoire médiocre, Michel Simon complètement éloigner et effacer du film. Sinon, pour ce qui est des coups de colère de Lino et le jeu de Brasseur, aucun problème.
pierrre s.
Méconnu et pourtant très intéressant, Le Bateau d'Emile, joui de la présence de grands acteurs et des dialogues savoureux de Michel Audiard.
Un drame lourd énervant avec des personnage qui n'on aucun charisme qui énerver le spectateur Michel Simon qui en fait trop avec une voix agaçant , stridents, histoire pas toujours cohérent , long , il ne se passe rien dans le film on ne fait que s'ennuyer pendant 1h34 de film parfois nous avons même l'impression d'avoir perdu 1h30 de notre vie pour rien malheureusement on ne pourra jamais les récupérer ! Comment un réalisateur ainsi que des producteur on ou donner le feu vert (même à cette époque ) Pour un film aussi mauvais je n'arrive pas à comprendre a croire qu'il voulais que ce soit un échec cuisant ! C'est affligeant de nullités, de dialogue, réalisation, même le jeux des comédien et d'une nullités extrême !
Boudé à sa sortie en 1961 ? Fichtre ! On peut cependant trouver un réel intérêt dans ce classique noir et blanc inspiré d'une nouvelle de Simenon. C'est assez bien ficelé dans l'ensemble, on sent la satire de moeurs. Difficile de croire à un si mauvais accueil du public, est-ce la prostitution vue ainsi qui choquait ?... Les dialogues de Michel Audiard sont d'une impertinence qui sied bien à ce genre d'ambiance portuaire. Grâce aux acteurs caricaturaux, on a une idée des notaires, de leurs astuces... Un aperçu du climat des estaminets... Une idée du patronat et ses employés, du temps où le dialogue était musclé, roublard aussi, mais d'homme à homme... Le film s'ouvre sur Michel Simon en vieil indésirable de la famille, Pierre Brasseur officie (ce dernier s'exprimant à la manière de notre Chirac à s'y méprendre). Ils sont suivis de près par Lino Ventura en parfait abruti, vite remis en place par la cinglante Annie Girardot à ses débuts (délicieuse ici, un cadeau pour elle que ce rôle de femme assumée !). Franchement, il faut avoir les lèvres gercées pour ne pas s'amuser... et trembler aussi quand la barque s'avance avec lenteur dans le noir : la tendresse bourrue d'un couple, dans le genre inoxydable... S'il y a quelque exagération dans les scènes de beuveries et si l'issue tombe un peu à plat comparée au reste du film, c'est d'un anticonformisme réconfortant en 2009 !
A côté de la nouvelle de Simenon, noire jusqu'au bout, cette adaptation est bien pâle et convenue. Les comédiens en font des tonnes, Ventura en tête, qui avait, à l'époque, encore des difficultés à assumer un rôle principal. Quant à Girardot, au début de sa carrière, elle est un faire-valoir anecdotique aux colères d'Emile. Elle était, alors, beaucoup plus passionnante chez Visconti ("Rocco...") ou chez Ferreri ("Le mari de la femme à barbe").
François Larmentiel (Pierre Brasseur) tente de contrecarrer le projet testamentaire de son frère Charles Edmond (Michel Simon), le vilain canard des Larmontiel, sur le point de mourir et de léguer sa part de la fortune familiale à son fils naturel, le marin-pêcheur Emile Bouet (Lino Ventura)
De ce sujet, d'après Simenon, les scénaristes proposent un film un peu léger et digressif (il faut bien laisser faire aux personnages audiardiens leur numéro) dont on regrette, accessoirement, qu'il n'offre pas de scène entre Michel Simon (dans un rôle secondaire) et Ventura. Au passif, encore, de la comédie de Denys de la Patellière une mise en scène impersonnelle manquant tout autant de rythme que de relief.
Reste donc la prestation de ces comédiens qu'on aime et qui se frottent aux dialogues de Michel Audiard. Simon, en vieil original iconoclaste, disparait assez vite. Pierre Brasseur incarne avec cynisme et un métier sûr la figure récurrente d'une bourgeoisie méprisable et, d'ailleurs, méprisée suivant les conventions du cinéma populaire. Quant à Lino Ventura et Annie Girardot, ils forment un couple amusant, lui en soiffard macho et fort en gueule (mais en définitive souvent piteux), elle en fille des faubourgs qui n'a pas sa langue dans sa poche. En dépit de situations parfois vaines spoiler: (telle cette nuit de beuverie et la "cuite" de Ventura
, thème cher à Audiard), le couple excelle dans les termes fleuris du dialoguiste.
De ce sujet, d'après Simenon, les scénaristes proposent un film un peu léger et digressif (il faut bien laisser faire aux personnages audiardiens leur numéro) dont on regrette, accessoirement, qu'il n'offre pas de scène entre Michel Simon (dans un rôle secondaire) et Ventura. Au passif, encore, de la comédie de Denys de la Patellière une mise en scène impersonnelle manquant tout autant de rythme que de relief.
Reste donc la prestation de ces comédiens qu'on aime et qui se frottent aux dialogues de Michel Audiard. Simon, en vieil original iconoclaste, disparait assez vite. Pierre Brasseur incarne avec cynisme et un métier sûr la figure récurrente d'une bourgeoisie méprisable et, d'ailleurs, méprisée suivant les conventions du cinéma populaire. Quant à Lino Ventura et Annie Girardot, ils forment un couple amusant, lui en soiffard macho et fort en gueule (mais en définitive souvent piteux), elle en fille des faubourgs qui n'a pas sa langue dans sa poche. En dépit de situations parfois vaines spoiler: (telle cette nuit de beuverie et la "cuite" de Ventura
, thème cher à Audiard), le couple excelle dans les termes fleuris du dialoguiste.
De grands acteurs plongés dans un film de bonne facture. La musique ainsi que les dialogues d'Audiard sont plaisants malgré un scénario tiré du livre assez mince.
Le bateau d’Émile (1962) de Denys de La Patellière précède de seulement deux mois la sortie en salles de Un singe en hiver d’Henri Verneuil. Le rapprochement de ces deux films est motivé par leur dialoguiste commun : Michel Audiard. Le scénario coécrit par le cinéaste et Albert Valentin est tiré du recueil de nouvelles éponyme de Georges Simenon (1954). Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
Un film sympathique en noir et blanc avec des acteurs excellents comme un Lino Ventura colérique mais brave coeur, une Annie Girardot décontractée (mais heureusement qu'elle n'a pas essayé de faire carrière dans la chanson), un Pierre Brasseur glacial et un Michel Simon anarchiste comme à son habitude, mais le scénario est un peu mince bien qu'on suit le film avec intérêt d'un bout à l'autre.
Denys De La Patellière représente la vieille vague des années 60 qui fait des merveilles. Quand les répliques sont spirituelles (Michel Audiard) et quand on a quatre as Michel Simon, Pierre Brasseur, Lino Ventura et Annie Girardot on peut en faire quelque chose de très bon. Il s'agit d'un grand film en noir et blanc porté par l'admirable Lino Ventura et la superbe Annie Giradot...
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